40% alc./vol.
André 76%
Sucre brun passé date, légèrement cristallisé en motte. Les raisins mauves et la vanille se développent ensuite en bouche mais la texture demeure quand même claire au palais. La finale est une vague à goût acide de ce que dégage l’odeur des premières défections de nouveau-né.
Patrick 79%
Au nez, riche vanille sucrée à l’érable, avec une légère trace de coulis aux bleuets. Le goût est malheureusement beaucoup plus léger que le nez le laisse présager. La cassonade cheap et une légère épice prennent toute la place. Le nez laissait présager une bête exceptionnelle, mais le goût, quand même pas mauvais, déçoit nos attentes. Bon rapport qualité/prix, doit être intéressant pour les cocktails.
Martin 80%
Ambre trouble et assez pâlotte pour un canadien, on dirait presque un jeune scotch. Nez: Sucre brun bien caramélisé. Raisins, un peu de vanille. Le seigle est bien caché pour un whisky qui indique « rye » sur son étiquette. Bouche: Texture aqueuse et fade, sauve par le sucre brun et le sirop d’érable. Quelques épices nous transportent vers la finale, mais pas bien plus. Finale: Courte et fade, on garde quelques épices trempées de cassonade un temps, pour finir dans un bain d’alcool à friction. Équilibre: Pas méchant dans son ensemble, malgré que le portrait dressé est celui d’un whisky que l’on aurait pas tout-à-fait réussi.
RV 78.5%
Rye très contrôlé avec un fond de vanille et une épice inconnue qui semble se cacher derrière le caramel brulé. Après avoir respiré, le rye reprend une plus grande place. En bouche, c’est la vanille épicée, puis le rye aigre, avantageusement remplacés en début de finale par une vanille cette fois-ci vraiment sucrée. L’aftertaste est canadien cheap avec son rye poivré. Un Canadian Club with a vanilla twist mais comme un brise chaude et soudaine qui frappe entre PayneTown et Moose Jaw, ca ne suffit pas pour me convaincre de m’établir dans une concession à mi-chemin entre les deux.