Garnheath Grain Whisky 40 ans

51.6% alc./vol.
Distillé en 1969. Le plus rare des single grain whiskies tiré d’un d’un single cask d’exception chez le négociant Douglas Laing qui pour le coup a joué le jeu jusqu’à créer une étiquette spéciale « Old Grain Cask » faisant écho à sa gamme Old Malt Cask. Un embouteillage exclusif spécialement embouteillé au degré naturel (et non 50%) – 154 bouteilles seulement.

André 89.5%
Bière sur lie, Honey Combs dans du lait accompagné d’un bon sucre de bourbon et un soupçon de zeste d’orange. Cet ensemble est conjugué à un léger voile épicé. Superbe et en plus, plus qu’abordable pour un whisky de cet âge.

RV 90%
Jus, avoine sec et moulée vieillis pas loin d’une étagère de pots maçon remplis de confiture de citrouille. Plus épicé, chaud et lent, le grain appert davantage en finale qu’en bouche. Il y a un trou avant que la wave de grain se déclare, et le développement en finale est très long, quoiqu’à 40 ans, c’est normal. Il laisse un très feeling en bouche, mais c’est difficile de le noter, car très anormale. Plus qu’agréable, je ne peux que faire commencer sa note par un 9.

Patrick 86%
Nez de bière sur lie (levures), moulée? Sucre de céréales, genre Honeycomb dans lesquelles on a mis de l’eau. Gâteau aux fruits. Un peu d’épices. Prix exceptionnel pour cet âge!

Scott’s Selection North of Scotland Single Grain 43 ans 1964

45% alc./vol.
Distillerie fermée en 1980 et démolie en 1993.

André 89%
Fût de sherry et cerises. Agréablement doux et sexy, mais aussi volatile comme de la dentelle et très épuré. Approche simple mais qui cache très bien sa sophistication. La bouche est fort différente avec une arrivée inoffensive où se succèdent en staccato le sherry, la forte influence du bois (43 années dans un baril, ça a ses effets…) une vague orangée, des écales de noix jumelé d’un bon caramel et une bonne gifle d’alcool. Restant en bouche, une forte bataille de l’effet du fût et du sherry, finale en statut quo ou la persistance en bouche sort grande gagnante, supporté par le 45% d’alcool et l’effet rêche et acéré du grain. Un bel exemple de la contribution du grain dans les blended whiskies et aussi où le singulier peut s’avérer plus attrayant que l’ensemble. Son point faible; l’arrivée en bouche. Son point fort; sa finale interminable.