50% alc./vol.
Le Solstice est réalisé à partir de malt fortement tourbé, mis en fût de bourbon avant de finir sa maturation dans des fûts de vieux Porto de la région du Douro au Portugal.
André 93%
Le cœur a ses raisons et ce n’est pas les raisons qui manquent… Heavily Peated, Port Cask Finish, Unchillfiltered, 50% d’alcool. C’est sous sa robe rosée que se cachent les secrets de cette bombe du Speyside. Ne vous laissez pas envoûter trop aisément car vous allez être étonné. Les parfums du nez sont intense, un solstice gustatif de noirceur tourbée et de lumière des port cask finish. Des fruits et des épices, la balance….hummmmmmmmmmm. Sublime. Intense en bouche, la tourbe explose, s’incrustant partout. Les fruits se baladent nonchalamment, les épices rehaussent le tout. Des pêches trempées dans la cannelle peut-être, le boisé ferme la marche en finale. Très intense comme expérience et d’avoir mes éléments préférés réunis dans la même bouteille, c’est comme d’avoir une blonde, une brune et une rousse dans le même lit. N’échappez pas la chance de vous en procurer une bouteille si vous en trouvez!
Patrick 88%
Tourbe et fumée, mariée dans un vin rouge très charpenté. En bouche, fumée d’arbuste sucré intense, vin intense, tourbe intense… La finale est longue et tout aussi intense. Je ne suis pas certain que l’équilibre est atteint, mais son intensité ne peut vous laisser indifférent. Vivement les embouteillages à 50%!
Martin 91.5%
Roux-rosé tirant sur un crépuscule orangé. Nez: Nous surprend sans crier gare. Des arômes vineux de raisin et d’épices, comme un sherry, mais tellement plus doux et plein d’assurance à la fois. Le tout enveloppé dans un délicat cuir tourbé et sucré. une force déchaînée parfaitement contrôlée. Bouche: La tourbe nous prend fermement par la main pour nous faire traverser des champs de fruits sucrés mûrs, pour atterrir sur les lattes boisées de ce fût expérimenté. De belles épices pointent par-ci, par-là pour exciter le tout. Finale: Les épices langoureuses étirent la finale et déposent partout en bouche les traits caractéristiques de son fût de vin fortifié. Équilibre: La maîtrise des éléments qui rendent les finitions de sherry et de porto si délectables frise ici la perfection. La seule ombre au tableau, non-négligeable, provient de l’intensité de la tourbe, qui malheureusement éclipse le reste un petit peu plus à chaque gorgée.
RV 82.5%
Match plus ou moins approprié ou mauvaise batch corrigée comme on le pouvait? Tourbe brûlée et caramel, le petit côté alcool est trop fort à l’olfaction. L’arrivée est toute fois moelleuse, liquoreuse, puis l’alcool laisse à peine passer la tourbe. En finale, l’exercice se transforme en trip de tourbe à la PC8, donc ennuyeusement prévisible. Enfin, l’aftertaste se veut de meilleur goût en venant balancer la tourbe ennuyante avec un sucré agréable.
«Vous avez bien dit portwood peated?» C’est la phrase que je sers au barman qui me recommande chaudement cette bouteille parmi son inventaire impressionnant de quelque 400 bouteilles offertes au dram. «OK, j’embarque!» Ça me prend de la tourbe à tout coup (ou presque!) et d’ordinaire, j’entretiens quelque chose pour les cask finishes. Dès qu’il me tend le verre, la robe ambrée à tendance rosée me dit de rester sur mes gardes… Un whisky rose, ça me paraît douteux… Très vite, mes réserves sont dissipées par les effluves à la fois douces et complexes d’un Banyuls, agrémentées de la braise d’un feu de joie. J’y trempe mes lèvres et souris à l’arrivée de la tourbe qui prend toute la place pour ensuite se muer en chocolat noir, et qui termine sa course en cerise noire. Ce caractère fruité est accompagné en finale d’accents boisés qui font que pour moi, l’équilibre est atteint. 89%