57.1% alc./vol.
Situé entre les îles de Jura et de Scarba, « Coirebhreacain », qui signifie « cauldron of the speckled seas » dans la langue de Skakespeare, est le troisième plus grand tourbillon marin au monde. La légende raconte qu’un jeune viking du nom de Breacan, a dû survivre 3 jours et 3 nuits dans le plus grand tourbillon d’Europe: Corryvreckan, pour prouver son amour à la fille du Lord of the Isles.
André 88%
Jeune tourbe verte au cube, pastilles Fisherman’s Friend puis fumée noire, du type des bûches de bois mouillées – ayant paressé au sol dans la forêt et sur lesquelles de la mousse et de la terre se sont collés – qu’on fait brûler dans un bon gros foyer. Sel à la Bowmore (l’ancienne version) et finale à la Bowmore encore une fois, mais un Bowmore en affinage particulier (sherry ou wine cask). La finale est par ailleurs décevante et s’évapore malheureusement en bouche trop rapidement nous laissant sous des ciels de promesses non tenues. Vraiment bien mais ne vaut certainement pas les 150$ demandés. Le scaphandrier s’est fait couper son alimentation en air et est en train de couler par le fond.
Patrick 90%
Fumée, tourbé, un peu fruité. Au goût, un vrai coup de poing dans la face. Peut être même un coup de pied. En tout cas, ca fesse. Points bonus pour l’intensité.
Martin 93%
Or profond presque brunâtre avec des jambes qui n’en finissent plus. Nez: Une grosse tourbe crasseuse envahit la pièce au moment même où on verse dans le verre. Fumée de tourbe et citron. Raisins, pierre salée et bacon cramé. Ça semble vouloir commencer en douceur avec les arômes plus sucrés, mais la monstrueuse tourbe d’Ardbeg ne tarde pas, à notre grand bonheur, à violemment tout envahir. Bouche: Toujours la tourbe citronnée, enlacée avec chêne, cannelle, anis, réglisse noire et rouge, ultra-goûteux à tous les niveaux. Finale: Jerky de boeuf fumé, tourbe sale et délicieuse, caoutchouc, malt grillé, épices de Montréal, cannelle et planche de chêne. Équilibre: Un vrai tourbillon de saveurs toutes plus délicieuses les unes que les autres. Malheureusement un autre bijou difficile, voire même impossible, à dénicher par chez nous.
RV 88%
Assez fort pour lui mais conçu pour elle. Tourbe jaune cendrée et vieille huile d’auto qui brûle avec un backwhiff de violettes salées. Très très salé sur la langue, un peu à la Bowmore mais finale définitivement Ardbeg. Un beau mélange, mais ne semble pas assez franc à mon gout. Et quand on apprend que c’est un Ardbeg, qui plus est assez cher, on est déçu.