Nikka Taketsuru 17 ans

43.7% alc./vol.
Originalement 43% mais étiquetté 43.7% par la SAQ.

André 88%
Nez très différent de ce que j’attendais… Salade de fruits, feuilles et herbe jaune sechée, caramel passager, miel , fruits rouges, orange, chocolat et noix, rond et très sucré. Ce whisky demande passablement de temps pour se dévoiler et j’avoues avoir travaillé mon verre une bonne heure pour en extirper les notes de dégustation. La bouche est soyeuse et crémeuse, bien chocolatée, généreusement assaisonnée d’oranges et de noix et tout aussi porté sur les fruits divers. La finale est moyennement longue, un peu trop épurée, axée sur les noix, le miel et le chocolat avec un retour de feu de feuilles sèches à l’automne. Un whisky savoureux, varié et bien équilibré mais qui m’a personnellement déçu au niveau de sa texture en bouche et de la longueur de la finale.

Patrick 90%
Une autre réussite de Nikka. Oooooh, boy!  Il ne me vient qu’un mot en tête : Suave!  En fait, suave, doux et huileux. Nez : Sel léger, soupçon de fruits, suie.  Bouche : Sel, bois brûlé, petits fruits qui émergent à la troisième gorgée. Fumée.  Une très belle complexité. Finale : Longue, avec du caramel.

Martin 88%
Beau roux mais moins foncé que ce à quoi je m’attends d’un sherry cask semblable. Nez: Xérès assez timide, fruits rouges, raisins, dattes, bois, mais juste pas assez. Bouche: Beau miel astringent, épices, chêne, vin de xérès juteux, retour des épices, raisins secs dorés. Finale: Belles épices chaudes du xérès, feuille de tabac à pipe aromatisé à la cerise noire. Équilibre: Un bon sherry cask, mais qui a peur de s’affirmer pleinement.

Nikka Taketsuru 21 ans

43% alc./vol.

André 93%
Très parfumé et fruité. Prunes chocolatées (presque sherry), oranges, pommes et un côté épicé et boisé apportant de belles variantes à l’ensemble. Le nez s’ouvre lentement et s’arrondira passablement avec le temps, la vanille,carré de toffee et le miel aidant. En bouche, le whisky est rond et soyeux, le miel un peu caramélisé s’approche doucement, avant d’étendre ses bras épicés de poivre noir, de gingembre et de cannelle. Mélange boisé et de noisettes aussi. C’est simple et complexe à la fois et j’adore la dualité sucré-épicée. Belle rétro-olfaction orangée menant à la finale soutenue et épicée mais un peu sèche… et encore cette rétro-olfaction orangée. Wow, quelle réussite.

Patrick 94%
Aaaaah, Nikka! Ont-ils déjà fait un mauvais whisky? Si facile à boire qu’il pourrait être mon whisky de tous les jours, si complexe qu’il se mérite une note exceptionnelle. J’en prendrais un baril! Nez : Parfum très complexe et riche. Algues, pointe de fumée, chêne, sel et quelques fruits. Touche huileuse me faisant penser à l’huile d’un bon cigare. Bouche : Sel en premier lieu, puis fumée, orge et fruits rouges. Texture assez huileuse. Finale : Longue. La fumée fait un retour apprécié, suivi d’une touche de fruits.

Martin 92%
Soleil couchant sur la plage de Santa Cruz. Nez: On sent une vague de xérès alors qu’on a encore le nez à six pouces du verre. On s’approche et le bois nous explose en pleine face. Orange et raisins, avec un brin de céréale grillée et de latte de chêne carbonisée. Cigare frais roulé. Bouche: Xérès boisé. Orange et chêne, raisin et vanille, toffee et cerise noire. En jouant avec en bouche, le fût et les fruits s’expriment à merveille. Finale: Une belle ambiance de sherry salé alliée à des nuages de cannelle et de gingembre. La complexité s’étire jusqu’à des notes de fraise, de cerise noire et de cuir sec. Équilibre: Stellaire. Son mélange de xérès et de bois sur fond de fumée douce en ferait un sublime malt à cigare.

Nikka Taketsuru Pure Malt 12 ans

40% alc./vol.
Un vatted des différents produits de Nikka. A noter que contrairement à l’Écosse, les japonais n’échangent jamais de whiskies entre compétiteurs pour produire leur vatted ou leur blends.

André 83%
Vous arrive au nez avec la robustesse d’un lutteur sumo ayant son mawashi pogné dans la craque de fesse. Quand même une surprise de la part d’un whisky japonais de 40% d’alcool. Très fruité, lourdaud en caramel, un brin d’épices. Le boisé apparait peu après. Mais le gros lutteur sumo a de la difficulté à garder le rythme et le tout manque critiquement de présence après quelques instants en bouche et la rétro-olfaction nous abandonnes trop rapidement. Le dragon chinois se révèle n’être qu’une pure fable enfantine et est terrassé rapidement par son entrée trop éclatante en bouche qu’il est incapable de soutenir en finale. Reste seulement les derniers soubresauts des gros bourrelets de chairs molles, une fois qu’il s’est abattu sur le tapis de combat, battu dès les premier rounds. Autre détail, les étiquettes de la bouteille, toute écrites en japonais, sont aussi belle que le kechô-mawashi des lutteurs sumo. Ça ajoutes à l’exotisme de la bouteille.

RV 86%
Un whisky zen, à prendre sur le tatami en revenant du onsen. Feuilles d’érable xanthophyllées avec encore un peu de vert au centre ainsi que douce vanille. En bouche très tranquille, mais belle finale feuillue légèrement fumée en montée abrupte, un peu courte mais bien égale, avec un aftertaste d’oranges. Yama no Momiji da yo,ne?

Patrick 84%
Au nez, attaque massive digne des Big Bad Bruins du bon vieux temps. Caramel écossais, légère fumée et petit fruit exotique. Au goût, tout comme Ovechkin, en impose par sa robustesse mais est quand même capable de la mettre dans le but. Le caramel écossais semble vouloir prendre toute la place, mais il finit par s’adoucir pour laisser la place à des arômes plus raffinés rappelant les petits fruits murs, le thé (pas lui en sachet, plutôt du tung ting de Taiwan pour être précis) et une touche de fumée. La finale quant à elle rappelle les Nordiques du début des années 90 qui réussissaient toujours à perdre le match en 3ème période… Ainsi, le goût qui semble vouloir nous révéler de merveilleuses subtilités s’éteint malheureusement un peu trop vite. Commentaire final: Comme le Canadien, peu importe le résultat final, on en redemande!

Martin 80%
Ambre foncé plutôt roux. Allons-y! Nez: Fruits puissants et fumée légère. Citron qui se métamorphose en caramel écossais. Bouffée de chêne au deuxième nez. D’une lourde agressivité, son bouquet a de fortes chances d’effrayer les néophytes. Bouche: Petits fruits des champs, suivi de butterscotch, même de beurre d’érable à la Daniel Pinard. Mais les fruits ne se font pas attendre de nouveau et reprennent rapidement le dessus. Finale: Seuls l’alcool et le bois persistent, et moins longtemps que souhaité. Déception. Équilibre: Pas horrible mais inégal. L’amoureux du Japon en moi veut adorer ce whisky. Certaines expressions de Suntory sont bien meilleures.

Nikka Whisky From The Barrel

51.4% alc./vol.
(Corrigé par la SAQ à 51.8% avec un gros marqueur noir) Élaboré à partir des single malts et whiskys de grain des distilleries Miyagikyo et Yoichi, incluant des fûts d’ex-bourbon, ex-sherry et refill hogshead.

André 85%
Confiture de cerises, pommes et oranges, chocolat au lait et caramel Écossais, de fruits séchés et de raisins. La bouche est puissante, poivrée et épicée, toute-épices, gingembre, oranges, raisins secs, pommes caramel, prunes et chocolat au lait. Quelques notes de bois brûlé aussi qui pave la finale de bonne longueur. La texture est onctueuse et moelleuse, nappe bien la bouche et est agréablement ronde malgré les bonnes épices. La finale est musquée, épicée et offre de bonnes vagues de xérès sucré et épicé à la fois.

Patrick 84%
Mes attentes étaient très élevées envers ce whisky et je dois admettre être plutôt déçu. Peut-être est-ce la batch que la SAQ a obtenu? Nez : Du chêne, du caramel, du sucre, des pommes, une touche de fumée discrète et un peu de whisky de grain. Bouche : Du bois épicé, de la fumée de tourbe, de la cendre et, de façon discrète, du sel et des fruits. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois épicé et la cendre.

Martin 87%
Nez: Oranges, vin rouge et bois. Vanille, chocolat et butterscotch. Raisins, épices et gingembre. On sent une petite pointe d’alcool qui est plutôt annonciatrice de ce qui s’en vient en bouche. Bouche: Malt, miel, épices endiablées, bois et fruits. Touche de tourbe herbeuse. Bien agréable et dans le thème, mais la rapidité avec laquelle le degré d’alcool nous assimile est surprenante. Finale: Longue, bien épicée et plaisante. Notes de chêne, de vanille, de miel et de tourbe végétale. Équilibre: Excellent. Un autre bel exemple du savoir-faire japonais. Ils ont étudié le scotch et l’ont scientifiquement perfectionné. Aw yissss!

Nikka Whisky Gold and Gold

43% alc./vol.

André 82%
Arômes de gâteau aux bananes qui passent très furtivement dès l’arrivée. Une fois disparu, une belle vague épicée prends le relais temporairement car celle-ci s’essouffle rapidement. Ok mais sans plus, rien pour pâmer parsonne.

RV 83.5%
Épices style cannelle et herbes sucrées, tout en velours. L’arrivée est un peu plus poivrée et ensuite salée, avec des fruits séchés tirant sur la papaye. Un peu monotone en développement, avec de frêles vagues successives d’épices différentes. La marée n’est pas contre pas assez mouvementée pour surfer de manière intéressante.

Patrick 87%
Légère âcreté et très légère fumée. Sel. Fruits et fleurs. Un peu de tout, bien équilibré. Typiquement Japonais, surtout au niveau de la bouteille recouverte d’une armure de Samouraï en métal.

Nikka White Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différentes proportions de Miyagikyo et de Yoichi.

André 91%
Nez plus masculin, légèrement fumé mais démontrant tout de même une certaine délicatesse. Les fruits rouges sont encore très présents, le nez est goulu et rond. La tourbe se développe avec lenteur et justesse, une approche amoureuse qui se lie d’amitié aux notes maritimes iodées, oranges et nectarines. Beau mélange de poivre au miel en bouche, inusuel et qui étonne, avec une lente marée de tourbe sucrée (ça me rappelle Bowmore…) qui gardera la note jusqu’en finale de bouche. La tourbe s’exclamera en finale, imprégnant progressivement la langue avant d’être effacée poliment par le sucre et le miel, la vanille. Superbe whisky avec une évolution étonnante.

Patrick 90%
Nez : Céréales et fumée, pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale comme les aime! Le tout contrebalancé subtilement par le sucre de l’orge. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Un dram qui résume bien pourquoi j’estime autant les whiskys japonais.

Martin 88%
Couleur de la pureté de l’or inca. Nez: Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée. Bouche: Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée. Finale: Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices. Équilibre: Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

Nikka Yochi Single Malt NAS

43% alc./vol.

André 84%
Rapidement, les fruits tropicaux; oranges, citron, poires, melon au miel, puis accents de fumée de tourbe présentes sans être envahissantes. Deuxième sniff… Ananas, bananes, vanille, miel, pommes vertes. Bouche; notes de bois de chêne, passablement d’épices aussi, sur certaines saveurs, ça ressemble presque à un grain whisky avec l’apport soutenu de céréales, fruits tropicaux livrés en bouche. Belle texture mielleuse un peu collante. Finale, épicée et fumée, quoiqu’un peu courte.

Nikka Yoichi « sub blend »

45% alc./vol.
Un mélange de batchs de Yoichi fortement tourbés à 50ppm qui entrent dans la recette du Yoichi « normal »

André 87%
Granuleux et céréalé avec une fumée de tourbe intense et sucrée à la fois. En bouche, ça manque de punch mais cela demeure superbement bon. Fruits tropicaux et vanille, fumée crasseuse, poires et melon au miel, grains de céréales séchés, bananes, zeste de citron. Finale ponctuée par la fumée de tourbe et les céréales séchées, assaisonné d’une rasade de sucre naturel.

Patrick 88%
Intéressant et très bon. Si cet échantillon n’a pas la complexité du Yoichi auquel je suis habitué, il permet de comprendre en partie d’où vient celle-ci ! Nez: Un parfum dominé par une belle fumée de tourbe, de la cendre, du chêne et un peu de vanille. Bouche : De la fumée de tourbe avec une généreuse dose de cendre et du chêne sec savoureux. Finale : D’une longueur moyenne, avec un beau mélange de cendre et d’épices.

Nikka Yoichi 10 ans

45% alc./vol.
Masataka Taketsuru (le père du whisky japonais) est le fondateur de la Société Nikka, la distillerie Yoichi est le fleuron de ce groupe. Ce single malt provient de l’assemblage de fûts hogsheads de premier remplissage, confectionnés à la distillerie à partir de fûts de bourbon.

André 89%
Les jambes prouvent que c’est un malt très jeunes dès le départ. Le nez lui est tourbé, fumé et salé. À l’aveugle j’ai misé sur une édition du Talisker que je ne connaissais pas. Un malt à l’image de la mer et des iles, qui est loin de ce que l’ont aurait pu penser d’un Nikka… En bouche, la fusion des 3 éléments préalablement humés vous revient avec une balance vraiment bien calculée et le taux d’alcool à 45% donne à l’ensemble une belle vague d’une amplitude dosée savamment. La finale est surprenante de par sa longueur et sa justesse en bouche. Agréable et plus qu’intéressant. Un beau pont gustatif entre le Japon et l’Écosse.

Patrick 94%
Au nez, légère tourbe, légère fumée, léger sel. En bouche, très doux en approche, puis rapidement suivi par la tourbe, la fumée, le xérès et une bonne pomme juteuse et très sucrée. Wow! La finale est marquée par la tourbe, la fumée, mais l’ensemble reste tout de même délicat grâce à la vanille, le xérès et la pomme. Superbe! Unique! Un de mes préféré !

Martin 90%
Coloris orange ambré absolu. Selon la palette Sico, je dirais à mi-chemin entre Floraison de Beijing et Soleil du Désert. Nez: Son orge parfumée rappelle le Speyside. Un complexe assemblage s’offre ici à nos narines. Bonne base de vanille et de terre humide. Herbe et céréale à peine sucrée. Pin, voire même le crayon de bois fraîchement aiguisé, sans oublier la fleur que notre inconscient appellerait sakura, vu la provenance de cette expression. Bouche: La canne à sucre, le caramel, la vanille, l’herbe, le bois et les épices sont orchestrés solidement par une pointe de fumée. Finale: Les épices astringentes du sherry font leur entrée en scène enveloppées de fumée de bois. Belle construction. Équilibre: Presqu’un Yamazaki. Structure et complexité à se tirer dans les murs pour un japonais.

RV 83%
Bien pour une soirée tranquille de printemps ou d’automne devant du Miyazaki ou à la limite du Kurosawa, mais pas pour accompagner le Miike Takashi d’Oodishon ou de Bijitaa Q. À l’olfaction, croustade de pommes brûlée et graines maltées de pain tout juste sortie du toaster. La pomme est encore plus présente en bouche mais ne se développe pas beaucoup. Par contre en finale il y a une belle petite wave de fumée insoupçonnée. Malheureusement, cette finale est un peu trop courte. Aftertaste ok mais sans plus.

Nikka Yoichi 12 ans

45% alc./vol.
Masataka Taketsuru (le père du whisky japonais)est le fondateur de la Société Nikka. La distillerie Yochi est le fleuron de ce groupe.

André 87.5%
Superbe nez de noisettes et de fruits secs en sac. Très bois vert fraichement coupé, comme si on tentait d’enlever l’écorce avec nos dents directement sur une bûche. Grosse surprise en finale; un superbe fumée se pointe le nez et est graduellement remplacé par un sucré généreux. Un single malt à savourer lentement afin d’en apprécier et d’en découvrir toutes les subtilités. Dommage qu’il soit si cher…

RV 85.5%
Peut-être pas celle qui possède les plus jolis yeux noisette, néanmoins c’est une petite nippone qui déménage. Nez tout en fruits de pommes, poires et bananes, récemment achetées et sur lesquelles le sac de plastique transparent aurait collé un peu trop longtemps. Vraiment cool en bouche, alors qu’on change totalement de registre, pour se retrouver dans une fumée opaque qui occupe la majorité de l’espace. La finale s’étire quant à elle sur une sève de plène, plus funky que celle de l’érable, mais aussi avec une très belle longueur. Malgré son prix, elle vaut la peine d’être goûtée, ne serait-ce que pour son amplitude gustative qui détonne un peu des autres.

Patrick 89%
Nez marqué d’épices et de xérès, avec une touche saline. Au goût, la première chose qui nous frappe est une tourbe insoupçonnée, suivi du xérès qui tente de refaire surface, le tout marié par un sel marin. Un très bon whisky, assez bien équilibré, mais je préfère définitivement son cadet de 10 ans surtout qu’il est moins cher !