Glenfarclas 12 ans – The Lorne Scots

43% alc./vol.
Pour souligner le 150ème anniversaire du Régiment canadien des Lorne Scots, Glenfarclas a créé trois scotchs de 8, 10 et 12 ans, représentants les 3 compagnies du Régiment (Peel, Dufferin et Halton). Ces scotchs étaient disponibles exclusivement à la LCBO.

André 85%
Le pouvoir du sherry, accentué par un petit 3% d’alcool supplémentaire en bonus. Nez d’une belle volupté, bien fruité et épicé. Mêmes saveurs usuelles; raisins secs, gâteau aux épices, prunes. Franc et direct. La bouche à beaucoup plus de tonus que l’édition de 10 ans, les raisins sont plus présents et l’alcool plus ressenti, le sherry, les pommes rouges, sensation un peu tannique apportée par le xérès, chocolat noir, oranges. La finale est moyenne en longueur, la texture est agréable, mais les saveurs variées; oranges, sherry et une belle poignée d’épices. Dans le style, ce whisky est simple mais relativement bien construit, pour amateurs de sherry avertis.

Patrick 84%
Un bon scotch de tous les jours, savoureux, mais un peu trop léger par rapport à ce que Glenfarclas sait offrir. Nez : Beau xérès fruité et sucré avec un peu de chêne. Bouche : Beau xérès épicée et fruité, avec un peu de vanille et de bois brûlé. Finale : D’une longueur moyenne et marquée par le xérès.

Martin 88%
Nez: Un sherry beaucoup plus goulu et mature. Riche et foncé. Dattes, orange sanguine et raisins Sun-maid. Cassonade et chêne sec. Bouche: Texture ample et sirupeuse, soyeuse et feutrée. Raisins juteux, dattes, orange, muscade et poivre en grains. Caramel crémeux. Finale: Longue et chaude, sèche et boisée. Les épices du xérès nous accompagnent jusqu’à l’horizon. Équilibre: Un solide sherry cask à un prix raisonnable. Dommage que ce ne soit qu’une exclusivité ontarienne. Scandale!

Glenfarclas 10 ans – The Lorne Scots

40% alc./vol.
Pour souligner le 150ème anniversaire du Régiment canadien des Lorne Scots, Glenfarclas a créé trois scotchs de 8, 10 et 12 ans, représentants les 3 compagnies du Régiment (Peel, Dufferin et Halton). Ces scotchs étaient disponibles exclusivement à la LCBO.

André 84%
Les oranges et les fruits rouges, les pommes dans la tire qu’on nous servait à Beauce Carnaval, raisins secs. Le nez surprend de par le corps développé par les arômes malgré le vieillissement un peu trop écourté. En bouche, les saveurs habituelles livrées par la distillerie; raisins secs, oranges, prunes, le sherry, mais une texture diluée et un peu anonyme. Le nez était définitivement plus goulu que la bouche. Encore cette sensation de légère fumée en fond de bouche. La finale quant à elle est propulsée par les épices, le sherry est rond et féminin, n’offre malheureusement que les mêmes saveurs de la bouche. Légère sensation de jeune whisky aussi, un peu fringant et expérience prévisible. Point faible; la texture un peu trop diluée et liquide. Points forts; le prix, la bordée d’épices et l’ensemble de saveurs agréables.

Patrick 82%
Un bon whisky qui ne déplace pas les montagnes. Mais tout de même bon et plaisant à boire. Nez : Léger xérès, cassonade, vanille et agrumes subtils. Bouche : Bois frais, un peu de fruits et d’agrumes. Un peu trop dilué. Finale : Courte et sucrée.

Martin 85.5%
Nez: Un peu plus agressif au nez que le 8 ans, mais son caractère xérès est beaucoup plus présent. Dattes, raisins rouges, pelure d’orange et épices. Chêne mouillé. Bouche: Riche et sucré. Raisins et caramel, avec un petit côté frais et épicé. Sec et boisé. Finale: Sèche, moyenne et boisée. Un feu roulant réconfortant de poivre en grains nous accompagne jusqu’à la fin. Équilibre: Du beau bon pas cher. C’est la marche à suivre pour démocratiser encore plus les single malts.

Glenfarclas 8 ans – The Lorne Scots

40% alc./vol.
Pour souligner le 150ème anniversaire du Régiment canadien des Lorne Scots, Glenfarclas a créé trois scotchs de 8, 10 et 12 ans, représentants les 3 compagnies du Régiment (Peel, Dufferin et Halton). Ces scotchs étaient disponibles exclusivement à la LCBO.

André 76%
Nez respectant la ligne directrice du style et de la distillerie. Prunes, raisins secs, fruits séchés, rectiligne et défini mais pas négativement. En respirant, l’alcool s’arrondit encore plus, lui qui était au départ qu’un murmure épicé est devenu encore plus fruité et rond. Les raisins me font plus penser à du Kool-Aid en poudre que du sherry. La texture est tout de même veloutée mais vraiment trop diluée même si de belles nuances sont apportées par les épices. La finale est débalancée et le sherry semble avoir tourné, saveurs de souffre en bonus et quelques épices déplaisantes qui s’accrochent en bouche en masquant les autres saveurs. Le nez annonçait quelque chose de bien, la bouche est correcte mais sans plus et la finale presque catastrophique. Pour la différence de prix, le 10 ans n’est même pas une option.

Patrick 80%
Un jeune whisky, pas mauvais, mais qui manqué de relief et de vieillissement. Nez : Bois, sucre, quelques fruits et un petit fond de new make, malgré ses huit ans bien sonnées. Bouche : Bois épicé, fruits subtils et jeune whisky un peu trop dilué. Finale : Un peu courte, marquée par le bois et l’alcool.

Martin 83.5%
Nez: Orge légère, miel, vanille et fleurs, raisins et caramel. Le bois de sherry y est mais semble moins affirmé. Bouche: Un peu de craie au niveau de la texture. Le xérès revient un peu ici, mais un peu plus maladroitement. Raisins, épices, dattes, caramel et chêne. Finale: Courte, chaude et épicée. Relativement facile à oublier. Équilibre: Pas mauvais pour le prix, approchable pour le débutant.

Mortlach Special Strength

49% alc./vol.
Travel Retail Exclusive

André 90%
Unique comme nez et comme présentation, Mortlach est capable du meilleur et du pire mais ici, on a droit au tapis rouge et la place aux premières loges. Nez feutré mais à la puissance latente. Oranges, vanille, dattes et raisins secs, épices de bonne force, poivre concassé sur la viande de BBQ distinctive de la distillerie. La bouche est exquise, texture incroyablement soyeuse et grasse, poires et pêches, vanille, abricots et dattes, raisins secs, puis les pommes rouges, l’orange et encore les raisins séchés. La finale de bouche est robuste, beaucoup de poivre et de gingembre, astringence épicée recouvrant les fruits secs. Cette édition est la suite logique de Rare Old, pour amateurs de whisky plus musclé. La signature distinctive de la distillerie est évidente et le voyage au pays des saveurs nous amène dans des contrées peu visitées. Ceci étant dit, Mortlach est un single malt singulier qui ne plaira pas à tous, je ne le dis pas péjorativement ou en plaçant certains amateurs sur un piédestal mais disons que l’éventail de saveurs est un nay or yeah, c’est un whisky (dans son style) qui rappellera le Laphroaig; sans compromis, que l’on aime ou pas, mais qui ne laisse définitivement personne indifférent.

Patrick 93%
Unique et savoureux, à chaque fois que j’y goûte je suis incapable de me contenter d’un seul verre ! J’en abuserait facilement si cette bouteille était plus facile à dénicher. Pour amateurs raffinés et éclairés. Nez : Riches petits fruits rouges mûrs, pommes, prunes, vanille, noix et caramel. Complexe. Bouche : Bleuets et cerises bien mûrs, épices du bois, miel et toujours la saveur si unique de Mortlach, celle du steak, cuisson medium ! Finale : Longue, riche et intense, marquée pas un succulent xérès.

Martin 89%
Très riche et ambré. Nez : orge et miel, un peu de foin, un peu de vanille. Légère influence du sherry. Bouche : texture riche et soyeuse. Épices, raisins, céréales et xérès. Finale : assez chaude et longue, avec des notes de raisin, épices, chocolat noir. Encore un peu d’orge et de noix. Équilibre : une excellente bouteille de Mortlach, une distillerie dont les embouteillages officielles sont de plus en plus surprenants. Un NAS en plus.

Deanston 20 ans Oloroso Sherry Cask

55.3% alc./vol.

André 83%
Deux pelletées de raisins secs… et une poignée de cosses d’oranges. Chocolat noir et gingembre. Odeur un peu bizarre difficile à cerner, cela ressemble à des saveurs de céréales macérées. La bouche est soutenue, les épices de bonnes force et l’alcool aussi. Raisins secs, fruits cake, beaucoup d’épices, cerises noires, suivies d’oranges et de chocolat avec comme toile de fond les céréales maltées un peu surchauffées. Praline ou marzipan peut-être. Finale poivrée, épicée et de moue de bière. Un profil aromatique singulier tout comme la plupart des Deanston. Pour les hardcore sherry fans.

Patrick 78%
Pas mauvais, mais plus étrange que vraiment bon. Me fait penser à un Slyrs de 8 ans (une micro-distillerie bavaroise), un whisky que j’avais qualifié de « prometteur ». Eh bien, ici, après 20 ans de vieillissement, il semble que les promesses n’ont pas été tenues. Nez : Au premier abord, c’est plutôt surprenant. Puis, après l’avoir laissé respirer et y avoir un peu réfléchit, j’y trouve des zestes d’orange, des raisins secs et du chocolat noir. Mais ça demeure surtout un peu bizarre. Bouche : Vin épicé intense, du sucre brûlé évoluant vers une bonne amertume, des raisins secs et du chocolat très amer. Le tout ayant un peu trop chauffé et coller dans le fond du chaudron. Finale : D’une belle longueur, et marquée par l’amertume du chocolat noir.

Ballantine’s 12 ans

40% alc./vol.
Ce blended soctch a pour malts de base, Miltonduff, Balblair, Glenburgie et Old Pulteney. Il est le résultat de la sélection et de la combinaison de plus de 40 whiskies de malt et de grain de 12 ans et plus. Lancé dans les années cinquante, Ballantine’s 12 ans est reconnu comme un standard international des premium Scotch whiskies.

André 75%
Nez commun, sans rien de négatif mis à part l’alcool de grain qui est relativement présent. Salade de fruits, grains de céréales au miel, vanille, une touche de sherry. En bouche, texture liquide et diluée, gâteau aux fruits et épices, xérès, gingembre & cannelle et les influences du bois de chêne transperce la couverture de saveurs. Très sec et astringent en finale de bouche, qui est courte et passablement épicée. Bois carbonisé bizarre, toffee, bananes, fruits tropicaux. Le cœur de ce whisky est vraiment bien, mais en étirant la sauce avec les grains whisky on a perdu l’essence des saveurs les plus intéressantes. Fallait bien l’évaluer un moment donné…

Patrick 82%
Un whisky ok, qui serait certainement plus impressionnant si le taux d’alcool était plus généreux. Nez : Parfum avec un bon caramel sucré, des notes de vanille et des biscuits à la confiture. Bouche : A l’arrivée, une belle note fumée m’a surpris agréablement. Puis, du chêne, des épices, et des fleurs viennent compléter le tout. Finale : Un peu courte et épicée.

Martin 85.5%
Nez: Chêne et vanille. Crème et costarde. Caramel, malt grillé et légère fumée. Bouche: Texture assez légère qui fait place à un doux ballet de miel, de fleurs, de bois et d’épices. Nuage de crème. Finale: Chaude et épicée, elle pourrait toutefois bénéficier d’une longueur un peu plus fournie. Crème et chêne. Équilibre: Un autre exemple comme quoi il ne faut pas négliger les blends.

Balblair 1983 1st Release 32 ans 2015

46% alc./vol.

André 89.5%
J’entretien une relation amour-haine avec Balblair que j’ai bien de la difficulté à expliquer. Les jeunes embouteillages vintage 1998 à 2003 me laissent généralement indifférents, pas mauvais mais rien pour casser la baraque aussi mais leur vieux vintage 1975/1983/1988 sont extraordinaires. Les whiskies de cette maison m’ont toujours donné l’impression qu’ils atteignaient leur ‘’meilleur’’ en étant vieillis plus longtemps. Nez sublime, la douceur et la sérénité des arômes nobles. L’intensité de la vanille au nez est apaisante, celle-ci nappe une belle salade de fruits et des bananes coupées, des nectarines, des agrumes pulpeuses. En bouche, ces arômes se développent lentement après la vague d’épices, S’additionnent ensuite les notes sucrées, le toffee, le melon au miel, l’ananas, les poires. Petite morsure sèche apportée par le bois de chêne. Finale raffinée, oscillant entre les fruits et les épices. Une belle escapade aromatique.

Balvenie 15 ans Sherry Cask Single Barrel #11309

47.8% alc./vol.
bouteille #113.

André 94.5%
Souvent éclipsée par sa sister distillerie Glenfiddich, Balvenie est une des distilleries sous-évaluées dans le domaine du whisky. Pourtant la plupart de ses embouteillages sont de vraies pépites, l’utilisation de différents types de fûts font en sorte que l’offre des profils aromatiques distribués sont variés et la qualité supérieure est généralement au rendez-vous. Cette édition avec mention d’âge ne fait pas exception. La maitrise de l’art de l’assemblage, de la sélection de fûts et de l’équilibre du whisky tel que livré par David Stewart est indéniable. Au nez, gâteau aux fruits et fruits séchés, oranges de Séville, cerises noires. Superbe texture soyeuse au nez, c’est rond et très féminin comme présentation. La bouche est hyper fruitée; cerises noires, fruits secs, chocolat noir aux oranges, saupoudré de gingembre. Quand un whisky se prend pour un dessert, c’est exactement ce qui se passe. La finale est douce même si ponctuée de belles notes d’épices. La rétro-olfaction est constellée de fruits rouges, de prunes, cerises, fruits séchés. Un whisky dessert savoureux et exact, tant au niveau des saveurs que de la présentation irréprochable.

Patrick 90%
Un excellent whisky, riche, chaleureux et complexe, le xérès à son meilleur ! Nez : Doux fruits séchés et chaleureux, avec une pointe de sucre. Bouche : Extrêmement intense au niveau des fruits, avec de chêne, des épices et du bois brûlé. Finale : Dune belle longueur, intense et boisée.

Gordon & MacPhail Connoisseurs Choice Imperial 1993

43% alc./vol.
Distillé en 1993, fûts de xérès de premier remplissage, embouteillé en 2011.

André 84.5%
Nez exquis; fruits rouges, cerises, gâteau aux fruits, chocolat, légère touche florale en background. La bouche développera les mêmes saveurs auxquels s’ajoutent une bonne rasade de poivre et d’épices. Le whisky est costaud malgré le 43% d’alcool. La finale est poivrée avec une forte morsure d’épices et d’importantes influences du bois. Le sherry est peut-être trop puissant pour un embouteillage normalement si subtil et nuancé, cela donne l’impression qu’on a bâillonné les arômes les plus subtils et discrets et dénature le whisky. Sans être un mauvais whisky l’importance donné au sherry est trop importante et les épices poivrées beaucoup trop puissantes pour la douceur générale des saveurs.

Deveron 12 ans

40% alc./vol.
Ce single malt léger est élaboré au sein de la distillerie Macduff qui se situe à l’est des Highlands, à la limite du Speyside.

André 78%
Pommes vertes nappées de miel, agrumes, vanille, herbe verte peut-être. Nez agréable et calme, un peu effervescent. Ce whisky possède une joie, quelque chose de festif au nez que la bouche trahira dès la première gorgée. L’arrivée est fade, la texture plate avant que n’arrive la forte vague d’épices qui désarçonne légèrement. Heureusement, les fruits secs et la pomme verte émergent avec bonne force de l’ensemble et nivellent l’équilibre général. Finale épicée, herbeuse très bizarre. Un whisky à la palette aromatique singulière et à l’équilibre discutable. Un échantillon fera l’affaire si vous pouvez vous passer d’une bouteille.

Patrick 85%
Un très bon whisky de semaine qui nous change de l’ordinaire. Une belle surprise qui gagnerait à être plus connue. Nez : Grain légèrement grillé et couvert d’une couche de miel, d’une touche de pommes vertes et de fleurs. Bouche : Céréales sucrées avec une touche subtile de fumée, d’épices et de sel. On est à des lieues d’Islay, mais ça demeure un très bon whisky de semaine. Finale : Marquée par l’orge salée, mais malheureusement un peu courte.

Martin 82%
Nez: Pommes, colle à bois, miel, melon et agrumes. Malt grillé et fleurs blanches fraîches. Invitant. Bouche: Miel sucré, melon et poires. fruits tropicaux, épices et chêne. La vague d’épices est plutôt surprenante et forte. Finale: Cantaloup et chêne, poivre blanc, sel et fruits secs. Équilibre: Les saveurs sont par définition plutôt douces, mais leur harmonie est mise en péril par la force démesurée de ses épices.