Springbank 13 ans Green

46% alc./vol.
Organic barley et vieilli en fût de sherry, 9000 bouteilles seulement.

André 86%
N’exprime pas vraiment de notes de sherry au nez, mais plutôt les poires et les céréales au miel, les pommes vertes et les cosses d’oranges. Hormis quelques notes plutôt timides de raisins secs, ce whisky portes plus sur les fruits à chair, les notes de salade de fruits ainsi que les céréales. La texture en bouche est exquise, très soyeuse et une fois le whisky en bouche les saveurs de fruits rouges et de raisins secs sont plus évidentes. Y’a aussi quelque chose de tricky au nez que l’on pourrait peut-être associer aux céréales organiques mais, difficile à dire. La finale de bouche est ponctuée de salves d’épices (cannelle, gingembre et poivre), la tarte au citron et vanille fouettée, grains de céréales verts et une rétro-olfaction de fruits secs et de sherry.

AnCnoc 18 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fût de chêne américain (ex-fût de bourbon) de premier remplissage et de fût de chêne espagnol (ex-fût de xérès) de second remplissage.

André 89%
Le raffinement habituel de la distillerie, cette édition suit celle de 12 ans d’âge mais est plus portée sur les fruits. Nez exquis; fruits séchés, bon taux de sucre qui rappelle une liqueur, épices en background, notes d’oranges et de raisins de Corinthe, miel et vanille, gâteau aux fruits, une touche florale aussi qui rappelle l’édition de 12 ans. On fait dans la dentelle de saveur et la légèreté des saveurs, aucun excès, de la justesse liquide. La bouche est sucrée avec un arrière-plan tannique; sherry, fruits séchés, ananas, abricots, poires, pelures d’oranges, texture ayant beaucoup de corps et de structure. Wow… Les épices prennent le relais en finale en seconde ligne, l’ensemble gagne en intensité, sensation tannique et légèrement vieillotte et amère. Finale moyenne logue mais satisfaction garantie. Pour le rendu qualité-prix, le 12 ans a une longueur d’avance sur celui-ci mais dans les 2 cas, cette distillerie vous étonnera de par la justesse de sa présentation pratiquement irréprochable. Je fais de nouvelles découvertes avec chacune de leurs parutions.

Patrick 88%
Un très bon whisky, très complexe, offrant une belle intensité et un bel exemple de la qualité que peux offrir cette distillerie. Nez : Subtile tourbe épicée, avec des fruits séchés, du chocolat, des oranges et du cuir. Bouche : Tonne d’épices avec une belle fumée subtile, à moins que ce ne soit simplement le bois brûlé. Le tout avec du gâteau aux fruits, des agrumes, du miel et une discrète note de vanille.

Springbank Society Longrow 13 ans

56.7% alc./vol.
Distilled October 201, bottled March 2015 – 7 ans de maturation en fût Fresh Bourbon Barrel et 6 années supplémentaires affinés en fûts de Chardonnay hogshead. Édition limitée de 366 bouteilles.

André 74.5%
Nez bizarre, les premières odeurs me font penser à de l’alcool à friction. Alors je laisse un bon 10 minutes au whisky pour respirer et prendre place. Puis; tourbe puissante, poires, compote de fruits, cerises, miel et raisins mauves, touche florale. Difficile à sizer et un peu trop funky au nez. La bouche… oh… shit… Full chlore de piscine, forte présence de tourbe animale, terreuse et herbeuse, agricole, fruits rouges et poires, ananas, oranges. Très débalancée et pas super agréable. Finale salée et épicée, tourbée et fruitée avec une solide présence d’alcool. Pas horrible comme whisky mais tout près, je n’ai même pas terminé mon petit verre. C’est à se demander si les gens de la distillerie ont goûté avant d’embouteiller.

Patrick 95%
Un whisky extraordinaire, complexe, savoureux et balancé parfaitement. Nez : Extraordinaire parfum de tourbe sucrée et de fruits des champs très frais. Avec du goudron, de l’huile et une bonne dose d’air salin. Bouche : Wow! Tourbe sucrée, fruitée et salée. Tout ce qu’on désire d’un whisky s’y retrouve. Finale : Longue, savoureuse et j’en veux encore!

Wemyss Malts Marmalade Appeal Glenrothes 27 ans 1988 Sherry Butt

46% alc./vol.
Cask #5376, 629 bottles

André 87%
Définitivement le chocolat au lait rond que le frappe sur la table et qui s’ouvre; oranges, chocolat au lait, agrumes et fruits tropicaux, puis, notes de tarte au citron avec crème fouettée. Superbe texture en bouche, alcool discrète et saveurs alléchantes; beaucoup d’oranges encore une fois, marmelade de fruits rouges, mélange de vanille et de toffee, agrumes juteux. La texture est presque liquoreuse, très visqueuse et collante en bouche, s’emmourache des papilles de la langue et se fait langoureuse en finale de bouche, presque horny avec une touche d’épices savamment contrôlée adoucie par les draps de miel onctueux, fruits en conserve, ananas. Finale lente et langoureuse, épicée et très fruitée. Une expérience de texture et d’agencement de saveurs fruitées. Un whisky dessert invitant et rassasiant.

Bunnahabhain Rubha A’Mhail 11 ans

57.4% alc./vol.
Islay Fèis Ìle 2015 bottling. Édition limitée de 1200 bouteilles distillée en mars 2004 et vieillis exclusivement en Manzanilla sherry butts #550 & #554 provenant du warehouse #3 de la distillerie.

André 89%
Beaucoup de fruits séchés, la pâte de fruits, le nez est concentré et très bold, presque pâteux, le chocolat noir et le sel de mer en arrière-plan. Forte présence d’épices aussi, ça picote le nez légèrement, l’alcool aussi peut-être un peu. La bouche est solide, encore la pâte de fruits et le chocolat noir amer, mélange de sel et d’épices (cannelle) avec une sensation résineuse collante unique, bananes flambées et caramel chauffé dans la poêle, les prunes et les dattes, le vieux sherry austère… je dirais même quelques notes meaty qui me rappellent certaines éditions de Mortlach. Très riche en bouche, presque exubérant. La finale est pâteuse et très épicée, l’alcool aussi se montre le bout du nez. Ensemble fruité à fond du nez à la finale. Faut aimer le concentré de saveurs car ça pardonne pas.

Patrick 89%
Un très bon whisky, très plaisant à boire, marqué intensément par le vin et une tonne de sucre. Pas hyper complexe, mais rudement efficace. Nez : Parfum vineux et fruité, avec du caramel, un peu de sel et du bois. Très sucré. Bouche : Chocolat, vin, fruits, épices du bois et une subtile vanille. L’ensemble est sucré, mais présente aussi une délicate touche de sel. Finale : D’une belle longueur, fruitée, légèrement épicée et sucrée.

Glenfiddich 14 ans Bourbon Barrel Reserve

43% alc./vol.
Exclusivité US

André 80%
Agréable comme nez mais relativement simple; ananas, vanille, toffee, céréales bien présentes et des notes de bois de chêne légèrement épicées. L’arrivée en bouche est soyeuse et vraiment bien, le whisky est presque huileux et coule en bouche en vagues lascives et voluptueuses. Malheureusement, la famine des arômes ravage la bouche de façon abruptes alors que les saveurs du nez ne font que se confirmer et que la texture devient rapidement liquide et diluée. Quelques traces d’oranges et de miel, soupirs de compote de fruits très timide et un peu d’épices tirées du bois avec une sensation d’arrière-bouche un peu poudreuse et sucrée aussi. Finale plus soutenue, poivre noir et cannelle, quelques fruits et une poignée d’épices. Impossible de ne pas le comparer avec le 14 ans Rich Oak. Ce whisky n’a pas le panache de son congénère pour environ le même prix. Gros point positif; la texture en arrivée de bouche qui est vraiment superbe. Points en moins; variété de saveurs discutable, texture et ensemble qui s’effrite rapidement en bouche, pérennité des saveurs. Un bon dram de semaine mais sans plus.

Patrick 80%
Un whisky qui serait peut être intéressant s’il était moins dilué. Yep, un autre scotch prometteur ruiné par une trop grande dilution. Nez : Caramel, vanille, céréales sucrées et chêne subtilement épicé. Bouche : Chêne épicé plutôt léger, agrumes, oranges, miel et encore du bois. L’ensemble manque toutefois de corps à cause d’une trop grande dilution. Finale : S’étire sur des notes boisées.

Martin 81%
Nez: Malt grillé, vanille, colle à bois et ananas. Léger caramel et chêne, mais le tout m’apparait trop fade ou dilué. Bouche: Miel et citron, chêne et épices, orange. Très agressif par rapport au nez qui annonçait un whisky plutôt mou. Finale: D’une jolie longueur, elle nous laisse des notes de bois, d’épices, de miel et de marmelade à l’orange. Équilibre: Un bon malt, mais qui souffre trop de la dichotomie ou du contraste entre le nez et la bouche.

AnCnoc Barrow

46% alc./vol.
13.5ppm de phénols

André 83%
Beau nez, sérieux superbe présentation; mélange de tourbe terreuse un peu volatile, de pommes vertes, d’oranges, d’herbe verte, une touche de caramel. Les effluves de tourbe ressemblent beaucoup à un feu de camp creusé dans la terre battue, cette sensation d’herbe mouillée dans la bruine du matin autour du feu de camp mourant dans les dernières minutes de la nuit. Très contextuel comme nez. En bouche, le whisky est un peu farouche, timide et moins affirmé. Les saveurs de fumée de tourbe sont peut-être un peu trop diluées malgré le 46% d’alcool. La texture ne reflète pas le unchillfiltered, la texture étant un peu trop fanée et anonyme malgré la belle performance de danse des épices. Heureusement, au fil des gorgées, la force du whisky prend de l’ampleur et se campe en bouche avec assurance. Bonne sensation de menthol et de bonbons casse-grippe un peu éventé à saveur de chlorophylle. Finale mélangée de tourbe un peu diffuse, d’herbe verte et d’épices avec une fine sensation un peu sèche tirée du chêne en toute finale. Un parallèle indéniable avec les autres éditions tourbées de la même distillerie mais qui perd tout son charme de par son manque de texture un peu trop dilué.

Patrick 86%
Un whisky riche, complexe et savoureux, dont la tourbe sait se retenir juste assez pour les laisser les autres saveurs s’exprimer. Nez : Cendres, pomme verte, agrumes, vanille et caramel subtil. L’ensemble est enveloppé dans un nuage de tourbe. Bouche : Belle fumée de tourbe, sel, épices, chêne brûlé et un je-ne-sais-quoi de sucré. Finale : Longue, fumée et tourbée, une bonne dose de poivre.

Glenturret Peated – Batch #2

43% alc./vol.

André 81%
Ouf, c’est de la tourbe bizarre ça, genre pleine de racines et de terre grasse et herbeuse. Le nez est crémeux, genre caramel brûlé et petits gâteaux au chocolat au lait, les pommes rouges bien mûres. Cette tourbe rappelle peut-être certains Benriach Peated ou même quelques saveurs qui pourraient rappeler les virgin oak casks, genre petits bas qui puent, grains de café bon marché. La bouche offre une texture correcte, les saveurs sont plus fondues, les notes de fruits plus présentes. La tourbe est toujours aussi bizarre mais légèrement plus campée et affirmée, mais entourée d’une ceinture de chocolat au lait et de caramel un peu surchauffé dans le fond de la poêle. La finale est comme un feu de plage mal éteint sur lequel on fait chauffer des guimauves nappées de caramel. Très bizarre et pas vraiment dans ma palette de goût également, mais un embouteillage à ajouter à son tableau de chasse pour le trip de la découverte.

Patrick 80%
Un superbe parfum, et un whisky qui pourrait sembler complexe, mais qui a été beaucoup trop dilué. Ou encore, embouteillé trop jeune? En tout cas, dommage, car ça semble avoir un potentiel prometteur, mais on a décidé de travailler en cheap. Nez : Belle tourbe savoureuse, sucrée, crémeuse et chocolatée avec des notes fruitées. Bouche : Portée sur une texture malheureusement très aqueuse, on trouve de la fumée de tourbe, de la vanille, du poivre, du chêne, un peu de chocolat et quelques épices. Finale : Un peu courte, surtout pour un whisky tourbé.

Bunnahabhain 16yo Manzanilla Sherry Finish

53.2% alc./vol.
Limited Edition of 3792 bottles, Fèis Ìle 2009

André 84%
Ce Bunnahabhain est plus fondu et discret au nez et définitivement tricky au nez, du genre qu’on cherche l’attrape. Très sucré, mielleux, les pommes jaunes et pommes vertes, les céréales, une touche d’agrumes et de citron, les pommes poires, une touche de sherry et de compote de fruits, prunes et raisins secs, des baklavas sortant du four. La bouche livre sa cargaison d’épices, le gingembre particulièrement, savoureuses notes de gâteau aux fruits et de raisins secs, prunes séchées et une sécheresse épicée un peu trop prononcée. Bien que fruitée, quelques notes d’herbe verte et de bonbons à l’eucalyptus transpercent la couverture de pâte de fruits et la texture crémeuse du bourbon cask, tartelettes aux poires et amandes. Ce qui étonne ici, c’est les notes salines en finale de bouche et la sensation astringente malgré le sucré démontré au nez, texture presque licoreuse au nez. Une ambivalence des saveurs qui est difficile à suivre, il y a aussi une mince touche de sulfure et de chlore au nez lorsque le whisky aura respiré plus de 20 minutes dans le verre.

Patrick 89%
Un délicieux whisky, riche, complexe, savoureux et dont les saveurs sont très bien balancées. Du sel et des fruits, que demander de plus ? J’aime ! Nez : Parfum très fruité, avec beaucoup de chocolat et une touche maritime subtile. Bouche : Sel, fruits, sucre, chocolat et caramel. Pommes jaunes, prunes et miel. Finale : D’une belle longueur, savoureuse et surtout, donne le goût d’en prendre un verre de plus !

Bunnahabhain Eirigh Na Greine – Batch #2

46.3% alc./vol.

André 89.5%
Avec tous les échantillons de cette distillerie que m’a fourni Mike Brisebois, j’ai l’impression de redécouvrir ce petit bijou méconnu d’Islay. Fruité à souhait; confiture de framboises, cerises, réglisse rouge, gingembre, cannelle, raisins secs, avec un fond un peu astringent et sec. Je dois avouer que le gros fruité du nez m’a surpris de par sa justesse et son équilibre car il cache bien la provenance de la distillerie au nez. La bouche est plus puissante que ne le laissait supposer le nez, beaucoup d’épices un peu aiguisées, beaucoup de poivre aussi et se nappe de draps de fruits rouges et de cerises noires. Pas facile de distinguer la différence entre un sherry cask et un red-wine cask mais il y a en effet une légère touche un peu poreuse et astringente bien particulière. Ce qui étonne en bouche c’est le mélange de sel, poivre et d’épices qui fondent la finale de façon magistrale. Un bel exemple réussi d’utilisation de fût de vin rouge. Facile de perdre la ligne directrice et que les notes de vin masquent le whisky à ne plus le reconnaitre mais ici on a un whisky bien présenté avec une touche unique de singularité.

Patrick 87%
Un très bon whisky, riche et complexe, présentant un savoureux mélange de saveurs diverses, salées et fumées. Je ne peux qu’aimer ! Nez : Parfum fruité, noix et quelques biscuits. L’ensemble est plutôt sucré et présente quelques notes de vanille. Bouche : Vin chaleureux et épicé, avec une légère touche de sucre et une bonne dose de sel. Aussi, des notes de marmelade, de cannelle, de gingembre, de poivre noir et de fumée. Finale : D’une belle longueur, épicée, salée et fumée.