House of McCallum – McO’Isles

43.5% alc./vol.
Rum Casks

André 88%
Amalgame intéressant au nez, mélange iodé et maritime et festif sucré tropical. Tourbe sucrée, ananas, miel, sel de mer et poires. J’aime la douceur du nez et les images quelles inspirent en tête. En bouche, purée de bananes et tranches d’ananas, iode, sirop de poires, abricots, fruits tropicaux, miel et tourbe sucrée et saline à la fois. Très contextuel comme rendu. Les notes tirées du rhum cask sont bien ressenties sans monopoliser l’ensemble de la bouche. Beaucoup d’épices en finale jumelée d’une touche minérale avant la vague de tourbe de bonne puissance. Belle expérience de dégustation, une histoire racontée en saveurs.

Patrick 87%
Un superbe et délicieux whisky qui, par son intensité bien mesurée, permet d’en faire un dram de tous les jours très agréable. Nez : Un parfum somme toutes délicat, mais avec des arômes maritimes et de fumée de tourbe. Bouche : Très salée et maritime, avec aussi une petite pointe de fumée de tourbe. Le tout est présenté avec une intensité bien mesurée et une belle texture en bouche. Finale : D’une belle longueur, salée et légèrement fumée.

Martin 87%
Nez: Fruits rouges et sel de mer. Très attirant. Légère tourbe végétale, miel et purée de poires. Bouche: Salade de fruits tropicaux, pointe de fumée et de poivre blanc, vanille et sucre en poudre, bonne dose de sel marin. Finale: Très maritime et agréable. La tourbe et le poivre ressortent en premier, suivis de près par le bois et la poire, les fruits tropicaux et le fleurs sucrées. Équilibre: Un vrai dram des îles, salin, sucré, tourbé et épicée. J’aime bien.

Kim 82%
Nez : À la fois fumé et floral, caoutchouté, comme se balader dans un entrepôt de pneus neufs. Le tout, couvert de légumes verts. Bouche : Fumée sèche, pointe de sucre, écorce de pamplemousse. Sans être mauvais, plutôt quelconque.

House of McCallum – McPeat

43.5% alc./vol.
Bourbon Barrels

André 82%
Tourbe minérale et poussiéreuse au nez, affublé d’un soupçon de zeste de citron, de miel, vanille et d’embruns maritimes. Bourbon cask profile all the way. La bouche est tourbée mais pas trop, miel et citron, terreau d’empotage, sel de mer, agrumes. Un peu simpliste dans la présentation, la texture est liquide et seule la tourbe demeure en bouche à l’ingestion. La finale est tourbée, minérale et sur le charcoal prononcé. Un whisky ‘’tambour et trompette avec un défilé de majorette un peu moches’’.

Patrick 89%
Un très bon whisky, savoureux et bien construit. J’ai bien aimé. Nez : Parfum de fumée de tourbe et de bois brûlé assez âcre. Bouche : Bois brûlé et fumée de tourbe, avec une discrète note de vanille sucrée et de sel. Le tout est porté par une belle texture en bouche. Finale : D’une belle longueur, fumée et légèrement salée.

Martin 86.5%
Nez: Je ne sais trop si la tourbe est juste discrète, ou si elle a sa propre personnalité. Bien intriguant en tout cas. Vanille, meringue et citron, une tarte quoi… Tourbe un peu terreuse et humide. Bouche: Tourbe et sel, vanille et crème. Bois et pierre lavée. Le tout enrobé de citron et de malt. Une certaine élégance trouvée au nez est un petit peu perdue ici, sans que je ne puisse mettre le doigt sur la cause. Finale: Relativement longue compte tenu des attentes. Bois sec, raisins blancs, vanille et poivre blanc. Tourbe et touche de minéralité en fin de vie. Équilibre: Loin d’être un mauvais dram, il aura de la difficulté à faire décoller les connaisseurs. Pourtant j’aime bien.

Kim 84%
Nez : Confiture d’abricots, bacon à l’érable, fumée sucrée, ananas grillé. Bref, il sent plutôt gourmand. Bouche : À la fois juteux et tourbé, un peu de gomme balloune, mais sinon il manque un peu de complexité. Finale sur le peuplier baumier.

House of McCallum – McPink

43.5% alc./vol.
À propos de l’étiquette; Portrait de Marie Stuart, reine d’Écosse et reine de France à travers son mariage avec François II de France alors qu’elle était jeune princesse, par l’artiste Ashley Cook.

André 83%
Nez de petits fruits sauvages sur fond musqué fraises, cannelle éventée et vanille. La bouche est relevée par les notes de poivre. On retrouve encore les saveurs de paniers de petits fruits sauvages, de fraises et framboises principalement, de miel, de céréales séchées également. La texture manque un peu de raffinement et est légèrement diluée. La finale est un mélange de poivre et de sucre de confiserie dans un mélange de fruits sauvages.

Patrick 83%
Un bon whisky savoureux qui plaira aux inconditionnels des « port casks ». Nez: Confiture de fraises un peu amère, avec du chêne et un soupçon de vanille. Bouche : La chaleur du chêne et les fruits sucrés du porto se marient assez bien pour donner un bon whisky. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les fruits mûrs.

Martin 84%
Nez: Caramel et gelée de framboises, de fraises et de raisins. Vanille. Bois sec. Bouche: Caramel salé, toujours les petits fruits, un peu de vanille et de miel, vin chaud. Ça s’améliore nettement en bouche. Finale: Au début marquée par le bois et les épices, elle continue avec les fruits des champs et une douce vanille, tout en restant prise dans l’étau délicieux du poivre noir. Équilibre: Bien plaisant ce dram. Très doux, tout en offrant un petit challenge aux amateurs avec son petit côté vin fortifié.

Kim 79%
Nez : Sirop aux fraises et tartine à la mélasse. Bref, l’impression d’avoir 7 ans et de prendre un Quick aux fraises et un snack chez les voisins. Bouche : Étrangement j’ai encore le feeling de mélasse, épices douces, baies confiturées, mais avec une finale un peu astringente qui vient un peu gâcher mon plaisir.

House of McCallum – McWarrior

43.5% alc./vol.
Single Malt des Highlands, McWarrior, un combattant et un aventurier déterminé incarné par Charles Edward Stuart, le dernier des princes dynastiques écossais d’Écosse, le petit-fils de Marie Stuart, qui a combattu lors de la révolution de 1745, afin revendiquer la couronne d’Écosse et d’Angleterre.
À propos de l’Artiste qui illustre l’emballage; Simon Laurie est l’un des artistes écossais actuels les plus en vue, étudiant de la Glasgow School of Art, il est aussi un grand défenseur de la culture et des valeurs écossaises.

André 85%
Nez s’ouvrant sur de l’orange sanguine et des framboises, puis un mélange de citron et de poires, pommes vertes et raisins verts aussi. La bouche est vraiment bien, belle onctuosité et un apport de sucre agréable. Fruits séchés, raisins, xérès éventé, miel, le tout ceinturé de cannelle de bonne force. Aux gorgées suivantes, sucre des gommes Bazooka. La finale est très pointue sur les épices et le bois et est assaisonnée de citron, de raisins, figues et de fruits secs. Belle valeur sûre.

Patrick 84%
Un beau « PX cask », débordant de fruits mûrs savoureux. Très bon! Nez : Salade de fruits très mûrs et pleine de copeaux de bois brûlé. Bouche : Marquée par le xérès et ses fruits mûrs ainsi que son sucre chaleureux. Le tout est enrobé de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 85%
Nez: Citron, agrumes et céréales, cassonade et vanille. Les fruits des champs et l’écorce d’orange rappliquent assez vite merci. Raisins et chêne gorgé de sherry. Bouche: Doux xérès, miel, raisins, oranges, bois sec, fruits mûrs et pincée de noix de muscade. Cannelle. Très agréable. Finale: Le poivre rose et le chêne sont à l’avant-scène ici, supportés par un mélange du randonneur. Équilibre: Les notes de sherry sont bien présentées, nous offrant un dram solide, bien plaisant à déguster sur le bord du quai.

Kim 72%
Nez : Super droit, sur le grain et le bois, avec un peu de légume vert frais (fenouil et asperge). Bouche : Un peu « brun », comme des petites biscottes multigrains sans sel, sans plaisir. J’essaie d’y trouver autre chose, mais sans succès.

House of McCallum Vintage Caol Ila 13 ans

50.5% alc./vol.
Distillé le 6 octobre 2008, embouteillé en septembre 2022 – Graves Cask Finish #31479/31480 – 738 bouteilles. Les Graves sont une région viticole de France qui tire son nom de Gravier, qui signifie Gravel en français. Située dans la région viticole de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne, la région viticole des Graves est connue pour produire certains des meilleurs vins rouges, blancs et doux de Bordeaux. Curieusement, l’appellation Graves n’est qu’une partie de la grande région des Graves, qui comprend également des appellations de premier plan comme Sauternes et Pessac-Léognan.

André 89%
Nez de tourbe orangée, aspect sale et crasseux, framboises et cerises, sel de mer, poivre. Une impression minérale apparait après quelques minutes et s’accompagne de bacon cramé à poêle. En bouche, le cask finish est bien apparant, de belles notes sucrées embaument les narines en se mélangeant de cette fumée de tourbe aux accens industriels bien prononcés. Superbe en bouche, la texture est délectable, grasse et moelleuse. La fumée de tourbe a revêti un beau manteau sucré et les notes de camphre émergent langoureusement sur la langue. Mélange de framboises, cerises et oranges, bouche à la fois crasseuse et minérale. Longue finale tourbée et poivrée, invoquant la couleur rouge.

Patrick 90%
Un scotch bâti avec brio, dont j’apprécie chaque goutte. Le fait que les saveurs semblent évoluer au fil de la dégustation contribue grandement à me le faire aimer. Nez : La délicieuse fumée de tourbe « propre » de Caol Ila, avec une discrète note fruitée et fruitée. Bouche : Toujours la belle fumée de tourbe, mais les petits rouges sont ici un peu moins discrets, sans toutefois tenter de voler la vedette. Avec une discrète pointe salée-sucrée et porté par une belle texture, l’ensemble est très plaisant à boire. Après quelques gorgées, j’ai un peu l’impression de lécher un billot de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et fruitée.

Martin 87%
Nez: Une belle tourbe fruitée, pas trop agressive, sel marin et agrumes. Jerky ou bacon, c’est selon. Bouche: Les fruits des champs prennent pied ici d’entrée de jeu. Le sel et la tourbe arrivent rapidement pour calmer le jeu. Une belle game de sucré-salé se pointe le nez. Finale: Bien épicée, notes de poivre et de bois, sans oublier la tourbe et bien sûr les petits fruits qui nous font perdre un peu les pédales. Équilibre: Un solide dram tourbé. On aime ou on aime pas, mais en tout cas, moi j’aime bien…

Kim 85%
Nez : Kiwi, pêche, gomme balloune, vernis, la tourbe est quand même plutôt subtile pour un Caol Ila. Bouche : Orange amère, biscuits aux figues, cendres froides, et encore de la gomme balloune.

Kavalan Triple Sherry Cask

40% alc./vol.
Oloroso, Pedro Ximénez et Moscatel casks.

André 78%
Sur la quantité infernale de single cask hallucinants que produit la distillerie, il a fallu que la SAQ jette son dévolu sur un whisky dilué à 40%… Simonac, c’est décourageant. Nez très doux d’abricots, poires et de petits fruits sauvages – raisins, figues. Plutôt maigre comme approche initiale. La bouche est vraiment bizarre, un peu herbacée et verte, jus de cerises dilué, poires, miel, raisins séchés et oranges sanguine. On ne parlera même pas de texture ici, car elle est absente. Le tout est livré sur un fond de caramel et de cassonade. La finale est courte, diluée et sans passion, comme une aquarelle délavée. Triste.

Patrick 85%
Un très bon whisky dont le seul défaut est le taux d’alcool un peu trop bas. Bref, un superbe whisky de semaine. Nez : D’une agréable intensité, avec des fruits séchés, des figues, des dates et des raisins, mais aussi du sucre brun et du bois. Bouche : D’une belle intensité et débordante des fruits séchés détectés au nez, avec une touche de chocolat noir amer, de chêne, de caramel légèrement brûlé et des « 5 épices chinoises ». Seul bémol ici, le 40% d’alcool fait que la texture en bouche est un peu mince. Finale : Un peu mince aussi, mais sinon bien délicieuse.

Martin 86%
Nez: Caramel et tabac à pipe, vanille et orange, poivre, bois et vin fortifié. Super plaisant et invitant. Pointe d’anis? Bouche: Fruits et sherry, bois bien poussiéreux. Oranges et touche d’astringence, presque sulfureuse, une ombre au tableau malheureusement. Finale: Un peu courte et sans texture à mon goût. Notes plutôt fades de raisin, d’orange, de caramel et d’écorce de chêne. Équilibre: Un dram honnête, mais qui étonnamment déçoit un peu par son unidimensionalité et l’ombre d’une goutte de soufre.

Kim 82%
Nez : juteux et fruité, avec un soupçon d’anis, comme une poignée de jujubes, incluant les noirs.
Bouche : canneberges séchées, astringent et pas mal sur le bois. Sans être mauvais, il est un peu décevant pour un Kavalan, qui me séduit habituellement toujours.

Kilchoman Calvados Cask Finish Single Cask #323/2014

56.4% alc./vol.
Embouteillé exclusivement pour la SAQ – Distillé le 14.4.2014, embouteillé le 17.1.2022 – 259 bouteilles. Maturation totale de 7 années en bourbon barrel suivi d’un affinage de 8 mois en Calvados cask.

André 91%
La SAQ a eu la main heureuse avec ce single cask faisant le pont aromatique entre l’ Écosse et la France. Au nez, on retrouve la tourbe habituelle de Kilchoman entremêlée de notes de croustade aux pommes et de tarte au meringue et citron. L’influence maritime s’exprime au travers de notes maritimes et iodées. Incroyable comment le cask finish adoucit de façon notoire l’ensemble des saveurs et rend sa texture moelleuse. Bouche sucrée à saveur de pomme poire, de pommes vertes, de cannelle et d’oranges. Les notes fumées demeurent très imprégnées partout en bouche. La finale est longue, à saveur de fruits tropicaux et de tourbe terreuse.

Patrick 92%
Mon premier whisky tourbé âgé dans un fût de Calvados et je suis conquis ! Un gros « yummy », c’est tout ce que j’espérais ! Nez : Oh que ça sent bon ça! La superbe fumée de tourbe de Kilchoman adoucie légèrement par de belles pommes chaudes et salées. Bouche : Encore meilleur en bouche ! De la délicieuse fumée de tourbe, une bonne dose de sel, des pommes chaudes et une goutte de caramel. Finale : D’une belle longueur, avec un beau mélange de fumée et une touche de jus de pomme chaud.

Kim 90%
Nez : sans sentir la pomme, le fut de calvados est très présent sous la forme d’une belle chaleur, d’une rondeur olfactive (ça ne s’invente pas). J’ai de la difficulté à nommer les arômes précises, mais c’est brioché, avec un soupçon de clou de girofle et de cardamome.
Bouche : la rondeur est moins présente et la tourbe que je ne détectais pas autant au nez s’impose, mais avec classe. L’alcool aurait pu être mieux intégré, il décape un peu à prime abord, mais se fond peu à peu dans les épices pour culminer dans une longue finale sur le dulce de leche.

Kilchoman Loch Gorm 2014

46% alc./vol.
Affiné en fût de xérès Oloroso pour une période de 6 mois.

André 92%
Le mariage Kilchoman et sherry cask est parfait. Tourbe fruitée et épicée , les 2 éléments se complètent mutuellement et décuplent aussi leurs forces communes, avec un trait-d’union d’épices. La balance st encre une fois exceptionnelle, les fruits rouges, la tourbe épicée… wow … Le sherry est juste à point, ni trop présent, la tourbe typique est amadouée par ce sherry langoureux et racoleur, mais nous sentons tout de même la puissance latente et tranquille en sous-entendu. La finale est un crescendo de tourbe fruitée, longue et persistante en bouche, d’où émergera un filin de sel. L’aftertaste est tourbé et bien sucré, très doux.

Patrick 93%
Nez : Fumée cendreuse de tourbe, avec une petite pointe fruitée et épicée. Bouche : D’abord le fruit, puis les épices et ensuite une belle vague fumée qui vient tout noyer. Finale: En finale, le fruit revient nous saluer, mais l’ensemble s’étire longuement sur la fumée et la cendre. Balance : Une autre réussite!

Martin 91.5%
Reflets cuivrés qui en disent long sur son héritage de xérès. Nez: Dattes, caramel brûlé, chène, pruneaux et orange sont enveloppés d’une douce efflufe tourbée. Bouche: Tel qu’annoncé par le nez, la fumée marie habilement tous les aspects typiques d’un fût de sherry dans un bain d’orge juteuse et sucrée. Finale: Raz-de-marée de fumée vanillée et fruitée à n’en plus finir. Équilibre: L’union fort réussie d’un monstre de sherry et le l’âme de l’Islay. Le meilleur des deux mondes, comme dirait Locutus.

Kim 87%
Au nez on détecte clairement le sherry cask, un peu de sirop d’érable, de poire pochée au vin rouge et une odeur caractéristique que j’associe au rayon des pneus du Canadian Tire… un caoutchouc propre. Dès la première gorgée il se révèle fruité, riche, mais avec encore un peu de la sécheresse qui caractérise Kilchoman. S’ajoute une légère fumée poivrée, typique d’Islay. Sans être marquant, il s’agit d’une belle entrée en matière pour quiconque désire apprivoiser Islay.

RV 89%
Comme Héraclès à Stymphale, au lac Kilchoman triomphe. Au nez on oublie la tourbe végétale salée de Kilchoman et on plonge dans les fruits. Après quelques éclaboussures de fumée liquide, la finale est empreinte de tourbe, beaucoup plus fumée que les autres expressions de la distillerie. Comment un whisky tourbé peut triompher du sherry? Voici l’une des meilleurs réponses.

Kilchoman Machir Bay 2014

46% alc./vol.

André 88.5%
Tourbe, vous avez dit tourbe ? Nez sans ambiguïté, maritime à souhait et tourbé avec folie, lime et citron, sel de mer, vanille et ananas frais, poires. Beaucoup de fruits tropicaux et d’agrume mélangées et de la tourbe Islayesque et quelques éclisses de chêne sec. En bouche, texture huile et la tourbe médicinale est plus sèche. Les fruits tropicaux et les agrumes prédominent, les cœurs de pommes rouges peut-être en finale de bouche. Avec les gorgées, le sel de mer et un brin d’épice prennent forme en bouche mais demeurent comme en sous-entendu sous les vagues de tourbe médicinale et les saveurs maritimes. La finale est moyenne courte si l’on fait abstraction de la tourbe c’est un des seuls reproche que l’on pourra lui trouver. Je crois que l’effet du chêne sec du fût est un peu trop perceptible en finale de bouche. Encore une fois, Kilchoman prouve que le savoir-faire ne se mesure pas en décennies d’expérience et que la qualité ne se mesure pas en années de vieillissement en barrique.

Patrick 87%
Du bon Kilchoman malpropre comme on l’aime. Nez : Belle tourbe fumée, agrumes et fruits des champs. Bouche : Fumée de tourbe bien sale comme on l’aime, chêne épicé, vanille et fruits des champs, le tout baignant dans un beau sucre brûlant. Finale : Longue et savoureuse, comme il se doit.

Martin 89%
Imperceptible teinte plus foncée que ses prédécesseurs. Nez: Tourbe terreuse, crasseuse et citronnée. On croirait encore à un Laphroaig. Quelques notes fruitées émergent avec le temps. Herbe et sel. Bouche: Beau sucre d’orge nappé de sel, de tourbe et de citron. Un petit côté minéral vient agréablement souligner le tout. Finale: La minéralité de la pierre lavée et les épices nous gardent au chaud, mais sans plus. Équilibre: Une déception par rapport aux éditions précédentes. Espérons que ça va s’améliorer l’an prochain.

Kim 80%
Au nez, une fumée douce, du solvant sucré et de la réglisse rouge. En bouche il se révèle doux et sucré, avec une légère fumée. Pas trop vilent, mais pas excitant non plus.

Kilchoman Madeira Cask Matured 2011/2015

50% alc./vol.
Édition limitée à 6100 bouteilles.

André 86.5%
Singulier ce parfum de tourbe sucré au vin de madère. Le whisky est très sucré et fruité, peut-être trop fortement car même la tourbe robuste peine à filtrer au travers les arômes. Nez de fruits tropicaux, d’agrumes et quelques notes citriques mêlées de vagues sucrées et tourbées. On a vraiment l’impression de découvrir une facette totalement nouvelle de la distillerie. Je disais à Anthony Will que j’avais eu semblablement le même feeling avec le Madeira Cask qu’avec le Loch Gorm, cette surprise inattendue, ce sentiment de nouveauté inhabituelle. La pleine période de maturation en fût de Madeira dénature un peu le whisky et ne plaira pas à tous. Anthony Wills a d’ailleurs été assez honnête d’ailleurs pour nous confier que ce n’était pas son expérience préférée mais que le rendu final allait contribuer à aller chercher un nouveau public et faire découvrir le Kilchoman sous un regard différent. En bouche, le whisky est doux, liquoreux et sucré, fruité presque qu’à l’excès, les poires, les noix et le sucre mielleux, les agrumes. La fumée de tourbe est latente mais sans trop se cacher quand même. L’alcool est lui aussi complètement absent en bouche et en finale, les fruits cachent beaucoup de subtilités auxquelles Kilchoman nous a habitué. La finale est sucrée, liquoreuse, fruitée (les mêmes agrumes, poires et fruits tropicaux) mélangés de fumée de tourbe un peu salée.

Patrick 85%
Un autre très bon whisky de Kilchoman, qui ont presque réussit à me faire aimer le vin de Madeire. Enfin, heureusement que Kilchoman s’en tient à une seule recette et qu’ils se contentent de jouer avec les fûts! Nez : Parfum très fruité et vineux, avec un bon fond poivré et légèrement fumé par la tourbe. Une touche de beurre vient compléter agréablement le tout. Bouche : Belle texture huileuse, riche vin rouge, poivre, beurre, note boisée et surtout, fumée de tourbe. Finale : Longue, fumée et poivrée.

Kim 95%
Ça sent le baklava, un heureux mélange de noix, eau de rose et miel, avec une fumée très légère. Wow, ils est très, très sucré et fumé en même temps, un bel équilibre. Des notes de fraises, agrumes, cornichons à l’aneth (!). Contrairement à la plupart des Kilchoman, il ne goûte pas le « petit jeune ». Un whisky à marier!