Laphroaig Cairdeas 2014

51.4% alc./vol.
Bourbon & amontillado.

André 92.5%
Full banane au nez ! … et encore de la banane et des poires au miel. Mais les atouts distinctifs de Laphroaig sont au rendez-vous. Nez mielleux, bananes et poires dans leur jus, fruité avec parcimonie et trempant dans un nuage de tourbe et de cendre de feu de foyer, d’agrumes et d’effluves de bord de mer salée. Lait de coco peut-être. La bouche est à l’image des Laphroaig habituels, saveurs de tourbe médicinale, d’asphalte, de feu de plage presque éteint, de vieux cuir et de sel marin. La texture est huileuse et le taux d’alcool complétement absent en sensation de bouche, sauf en toute finale… La belle texture huileuse se poursuit, beaucoup de notes douces, vanille et miel, quelques agrumes enroulés d’édredon de fumée de tourbe salée et poussiéreuse. Délicieux, savoureux, dangereux!

Patrick 90%
Laphroaig, comme on l’aime, c’est-à-dire bad ass, mais tout de même complexe et envoutant.  Nez : Tourbe et salade de fruits exotiques.  Doux et intense à la fois.  Bouche : Belle texture huileuse.  Au goût, suie, cendre, et fumée de tourbe.  Puis, épices à steak et goudron.  Le tout est complété par des notes de cuir et de sel.  Finale : En plus de la fumée de tourbe et des épices qui s’éternisent pour notre plus grand plaisir, on devine aussi quelques agrumes.

Martin 92.5%
Jaune doré comme la couleur de son tube, ce dernier étant inhabituel pour la distillerie. Nez: Fortement marqué par la tourbe et la cendre. Chêne fumé, brin de scie et une céréale assez mielleuse complémentent superbement son caractère musclé. Bouche: Tourbe, évidemment, suivie de belles épices, de miel, de cantaloup et de vanille. Poivre citronné. Un soupçon de raisin et d’iode nous mène vers la finale. Finale: Le poivre et le zeste de citron nous laissent longuement sur une latte de chêne ultra-sèche, tout en baignant dans la tourbe médicinale signature de Laphroaig. Équilibre: Malgré les choix insolites, quoique réussis, des fûts de cette édition, le malt inimitable de Laphroaig ne laisse personne indifférent.

Laphroaig Cairdeas 2015 • 200th Anniversary

51.5% alc./vol.

Martin 88.5%
Nez: Tourbe bien camphrée et médicinale. Citron, sel marin et algues. Varrec, sherry et pierre lavée. Biscuits au beurre et touche de noix et de fumée. Mentholé sur la fin. Bouche: Fumée, épices et bois sec. Poivre blanc, tourbe, sucre blanc et fruits sauvages. Foin endiablé. Finale: Vent de chêne vert acide avec fruits tropicaux et touche de pouding à la vanille. Équilibre: Un excellent whisky, un excellent scotch, un excellent Islay, un excellent Laphroaig, un excellent Càirdeas. Par contre pour le bicentenaire de la distillerie on dirait que je m’attendais à plus.

Laphroaig Cairdeas 2016 Madeira Cask

51.6% alc./vol.
Vieilli en fûts de vin de Madère

André 90.5%
Cet embouteillage représente bien la décadence, la décadence des saveurs, la décadence du whisky que l’On a envie de se taper verre après verre. Couleur unique, presque orangée, le nez est typique au niveau de la tourbe phénolique, mais l’enrobage est hyper intriguant. Tourbe médicinale, nez soyeux, presque liquoreux; oranges, bitume chaud, créosote, pitch à couverture, fruits rouges, figues, raisins de Corinthe. Malgré les vapeurs camphrées, l’apport des fruits et des épices est important et tire bien son épingle du jeu, belles vagues sucrées que la bouche confirmera avec volupté. S’ajouteront ensuite de solides notes de poivre et d’épices avec une finale salée maritime qui assècheront la finale de bouche. Le whisky hésite ensuite entre les notes de compote de fruits rouges et d’épices de la Louisiane, une pincée poivrée, le tout cintré de tourbe médicinale antiseptique et camphrée. Une belle variante de ce whisky que l’on affectionne particulièrement. Cela redonne le goût de s’accrocher après les très décevants Select et Four Oak. Heureusement, on garde quelques nouvelles parutions pour les hardcore fans à chaque année.

Patrick 91%
Un beau gros Laphroaig pas subtil sur lequel on a versé une belle dose de fruits. On ne peut qu’aimer! Nez : Tourbe fruitée et chaleureuse, avec une bonne dose de suie, de bois brûlé et de la vanille très subtile. Bouche : Vague d’épices, de poivre, de fumée et de cendres. Puis, un peu de fruits, fruits qui prennent de plus en plus de place à chaque gorgée. Finale : Longue et marquée intensément par le poivre, les fruits et la cendre.

Martin 93%
Nez: Oh my, la tourbe poussiéreuse et le cuir bien craqué. Agrumes et hôpital de campagne. On peut bien rire de la SMWS quand ils nous parlent de M.A.S.H. Les fruits rouges et le chêne émergent de la masse pour nous attirer, comme les sirènes font aux marins. Bouche: Fruits, tourbe et paille séchée. Touche de poivre rose, raisins secs et fumée. Texture moins huileuse que le prévoyaient mes attentes. Toutefois les saveurs n’ont pas à se gêner. Fruits en pâte, sucre brun, asphalte neuve sous le soleil, chêne, cendre et cannelle chaude. Finale: Cendrée. Pas mal l’adjectif du moment. On complémente avec le poivre, le sel de mer, une canne de Sterno et la planche de chêne sur laquelle on la dépose. Équilibre: Un des grands Càirdeas auxquels on a eu droit. Bin non, ils sont tous excellents! Dommage que les quantités disponibles créent des schismes dans la communauté des trippeux de whisky…

Laphroaig Cairdeas 2017 Quarter Cask

57.2% alc./vol.
Mélanges de whiskys âgés entre 5 et 11 ans, vieillis en ex-bourbon cask, mariés et finished en fût quarter cask de 125 litres pour une période de 7 mois…et offert en version cask strength. Édition de 32,000 bouteilles.

André 90%
Le whisky mérite de respirer un bon 10 minutes avant de porter votre jugement car si vous vous fiez à vos premières impressions tout juste après l’avoir versé dans le verre, vous risquez d’être déçu. Le nez est très tourbé, sucré aussi, beaucoup de notes de caramel tirées du bois, de la vanille crémeuse aussi, tourbe phénolique médicinale, charbon de bois, poivre moulu, devanant de plus en plus crasseux avec le temps malgré les savoureuses notes sucrées (carrés de sucre brun). La bouche offre une bonne dose de tourbe, pour les peat addict, vous aurez droit à votre fix, très porté sur le caramel et le sucre brun, caramel Écossais finement salé. Même si le whisky a presque 4% d’alcool supplémentaires que le quarter cask habituel, la texture en bouche de cette édition est définitivement plus ronde et paufinée. Plus le temps passe et les lapées aussi, juteuses pommes vertes, sel de mer, tourbe. Légère astringence, la génétique du bois de chêne et encore des notes de caramel salé ferment la finale de bouche. On dirait que Laphroaig a, comme un diamant, un p’tit quelque chose lorsqu’il est présenté à l’état brut du cask strength, mais c’est dans le savoir faire du joalier tout comme le master blender que l’on reconnait la justesse de l’expérience et du savoir-faire. Intéressant de voir la différence entre cette édition et le QC de la lignée habituelle de la distillerie. J’aimes les deux pour des raisons bien différentes.

Patrick 90%
Tout ce qu’on peut attendre d’un Laphroaig cask strength! Bref, c’est excellent! Pas le meilleur Laphroaig que j’aie jamais eu, mais ça demeure du vrai Laphroaig, alors c’est excellent. À acheter les yeux fermés. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, chêne huileux, goudron, vanille et quelque chose de malpropre que j’aime bien. Bouche : Fumée de tourbe intense, poivre tout autant intense, goudron, épices et une tonne de chêne séché. Bref, typiquement Laphroaig. Finale : D’une grande longueur, fumée et épicée.

Martin 91%
Nez: La tourbe est plus timide que ce à quoi je m’attendais, mais elle lève le rideau sur la vanille et le chêne, le caramel, le poivre et un bout de charbon de bois. Bouche: Assez huileux, offre une belle expérience tourbée pour les trippeux d’Islay. Sucre, caramel écossais, poivre blanc et sel marin. Finale: Extrêmement longue et langoureuse, forte sur les épices, le chêne et la tourbe iodée classique de Laphroaig. Équilibre: C’est comme si on avait pris le Quarter Cask et qu’on l’avait embouteillé cask strength. C’est excellent mais ça peut aussi faire peur à bien du monde.

Laphroaig Cairdeas 2018 Fino Sherry

51.8% alc./vol.
Édition Fèis Ìle 2018, maturation en first fill ex-bourbon cask et affinage en Fino sherry cask.

André 86%
Impression initiale de tourbe phénolique médicinale intense, miel, fruits tropicaux, ananas, purée de bananes, vanille, pincée de fruits rouges défraichis, oranges. La texture en bouche est un peu molasse, mais les saveurs punchées; oranges, cendre refroidie, tourbe en sourdine mais définitivement phénolique et médicinale, sensation de poussière de pierre et de sel de mer séché sur des galets, ananas et abricots, fruits tropicaux, poivre noir broyé, maritime dans l’ensemble. Lors de la dégustation à la table, le mot d’ordre était ‘’minéral’’ et l’association était unanime. La fumée de tourbe se diffuse très rapidement et le whisky peine à tenir la note. Finale un peu terne et effacée, ananas et fruits tropicaux, sel de mer, fumée de tourbe très en retrait. Un bon whisky mais un Laphroaig en deçà de la moyenne habituelle. Après le Select, le Lore et le pénible 27 ans, la descente commence à être raide chez Laphroaig.

Patrick 91%
Un beau Cairdeas, le genre que je souhaiterais voir comme produit régulier, car c’est exactement dans ma palette de goût. Nez: La belle fumée de tourbe sale et salée de Laphroaig, avec une petite note fruitée/sucrée, avec des fruits des champs et des bananes. Bouche : La bouche s’ouvre sur de la fumée de tourbe d’une belle intensité, du goudron et du sel. Puis, on détecte aussi des fruits tropicaux, une touche de sucre blanc et une bonne dose d’épices. Finale: D’une belle longueur, fumée, fruits et épicée.

Martin 91%
Nez: Tourbe fruitée et fortement affirmée, quoique moins médicinale que ce à quoi Laphroaig nous a préparés. Bois fumé et vin chaud. Caoutchouc et cerise. Bouche: Tourbe et asphalte, presque Ardbeggien. Fruits rouges et avalanche d’épices et de crème fraiche. Finale: Épicée sur la tourbe et le chêne. Semble s’estomper, mais revient sur de belles pointes salées et iodées. Équilibre: Belle réussite. J’étais sceptique au nez, mais la finale complexe a su me ramener à l’ordre. Superbe édition!

Laphroaig Cairdeas 2019 Triple Wood

59.5% alc./vol.
Édition de 36000 bouteilles, maturation en ex-Bourbon barrels, ayant d’abord mûri en quarter casks ainsi qu’en ex-oloroso European oak Sherry casks.

André 90%
Nez typiquement Laphroaig avec sa tourbe médicinale représentative, des accents prononcés de menthol et d’herbe verte ainsi que de bonbons casse-grippe à l’eucalyptus. Ça sent aussi la terre mouillée, les poires et abricots séchés ainsi que des soupirs de fruits rouges un peu distrants. La bouche est puissante, salée et grandement poivrée, cendre refroidie et pansements gorgés d’antiseptique, camphre et menthol, poignée d’herbe verte arrachée du sol dont les racines sont encore attachées à de la terre mouillée et boueuse, poires, abricots, raisins, citron et agrumes. Belle texture huileuse et grasse avec des tonalités de chêne séché, saveurs de vanille et de caramel. La finale est hyper longue, poivrée et tourbée, puissante et interminable pérennité.

Patrick 91%
Mes attentes sont toujours élevées envers les Cairdeas et elles sont ici rencontrées. J’y retrouve la belle fumée de tourbe crasseuse et médicinale typique de la distillerie, mais aussi des notes fruitées des plus agréables. Que demander de plus? Nez : De la fumée de tourbe médicinale, la terre mouillée, les abricots séchés, des fruits rouges bien mûrs. Un parfum alléchant, s’il en est un! Bouche : De prime abord, un mélange de tourbe médicinale, de sel de mer très intense et de chêne brûlé. Puis, un soupçon de fruits rouges, une touche d’agrumes et du chili bien pimenté. Le tout est porté par une belle texture grasse. Finale : D’une belle longueur, fumée, pimentée et salée.

Martin 92%
Nez: Menthol et eucalyptus, pastille Fisherman’s Friend fumée, air salin et touche de fruits tropicaux. Bien sûr, en voici un autre qui cache bien son degré d’alcool. Bouche: Tourbe, fruits bien sucrés, avec une vague de caramel et de cannelle. Le chêne brûlé et la boucane perdurent dans une texture huileuse, grasse et pesante à souhait. Finale: Longue, chaude, fumée et épicée, on en redemande encore et encore. Équilibre: L’édition annuelle de Laphroaig qui ne déçoit jamais. Un must-buy.

Laphroaig Cairdeas 2020 Port & Wine Casks

52% alc./vol.
85% des futs de cette édition proviennent de Portwood Barrique Matured et 15% de whisky ayant passé leur première période de maturation pendant 3 ans en Ex-Bourbon cask pour ensuite être affinés pour 3 années supplémentaires en Ex-Red Wine Barriques.

André 89%
Framboises, vin rouge et petits fruits sauvages trempés dans le chocolat, prunes, raisins mauves nappés de caramel chauffé, sel de mer, médicinal et maritime à souhaits. La bouche est remplie de notes de caramel et de chocolat nappant des petits fruits sauvages, les tonalités de vin rouge et de raisins, dattes et prunes sont rehaussées par le poivre concassé, la réglisse et la cannelle ainsi que le sel de mer. La tourbe est iodée et médicinale et est bien intégrée au mélange de fruits séchés. On retrouve aussi une sensation de galets polis par la mer sur lequel le sel de mer aurait séché au soleil. Finale moyenne en longueur, poivrée et salée et sur les fruits rouges.

Patrick 92%
L’un des meilleurs Cairdeas qui soient! Tout le côté sale que j’aime dans la distillerie, mais le tout adouci par de beaux fruits sucrés. Difficile de trouver mieux comme mélange! Nez : Une grosse vague de fumée et de poivre, baignant dans de délicieux fruits bien sucrés, avec une touche de vanille et de chocolat noir. Bouche: Porté par une superbe texture, un superbe mélange de fumée de tourbe huileuse, avec du goudron, du sel, du poivre, des fruits sucrés, de la vanille et une belle note chocolatée. Finale: D’une superbe longueur, pleine de fumée de tourbe et de fruits sucrés.

Martin 91%
Nez: Tourbe terreuse et poivrée, fruits tropicaux, cacao, caramel salé, vin chaud, cannelle et vanille. Solide. Bouche: Belle texture, qui porte des notes telles que vanille, raisin, tourbe terreuse, poivre blanc, fruits rouges et vin fortifié. Chêne sec au rendez-vous. Finale: Poivrée et longue. Notes de bois, de fumée, de cendre et de terre. Fruits rouges et épices. Chocolat noir amer. Équilibre: Une autre belle réussite. Ce n’est pas pour rien qu’on s’arrache ces éditions spéciales de Laphroaig.

Laphroaig Càirdeas 2021 Pedro Ximénez

58.9% alc./vol.

André 92%
Intense la force du Sherry Cask. Grosses notes de cerises noires, dattes et de prunes étouffant les notes de tourbe. Le nez est sucré et licoreux, très gourmand, avec une avalanche de fruits secs dans un mélange de tourbe crasseuse et saline. La bouche offre une texture hors du commun, collante et sirupeuse, très sucrée. Cerises noires, gâteau aux fruits, oranges, dattes et prunes séchées, une touche de caramel et de cuir, tourbe terreuse et maritime de laquelle filtre quelques notes de bois verdâtre. Challengeant ce mélange de tourbe sucrée. Longue finale, les saveurs collent partout au palais, l’alcool coule incognito, les fruits séchés s’épanouissent avec passion sans renier les origines maritimes du whisky. Un superbe Laphraoig, hors norme certes (j’adore les Laph bourbon casks) mais qui livre la marchandise du début à la fin.

Patrick 92%
Je dois admettre que je m’attendais à un scotch plus sucré. Mais après quelques verres, j’ai fini par l’apprivoiser et maintenant je l’adore! Nez: Du bois brûlé recouvert de fruits mûrs, le tout dans une pièce baignant dans la fumée de tourbe. Bouche : De la grosse fumée de tourbe sale intense, des fruits mûrs, de la cendre, du bois brûlé et du poivre. Finale: D’une très belle longueur, fumée et légèrement fruitée.

Martin 93%
Nez: Tourbe un peu verdâtre plus que maritime. Bois sec, vanille et fruits des champs. Dattes, oranges et raisins secs viennent confirmer l’origine des fûts. Bouche: Bois brûlé, raisins juteux et dattes, tabac à pipe et tourbe bien cendreuse. On change de vitesse ici. L’emprise du sherry sied bien au feu de plage cendreux de la tourbe. La morsure d’alcool est moins intense que prévu. Finale: Tourbe et cendre, chêne et poivre blanc. On continue sur la lancée d’une texture sirupeuse avec des notes inspirantes de sherry, de zeste d’orange, de cacao et de cuir. Équilibre: Un superbe Càirdeas, difficile d’être déçu. Un autre dram d’exception qui ne restera bien sûr pas longtemps sur les tablettes.

Laphroaig Càirdeas 2022 – Warehouse 1

52.2% alc./vol.

Patrick 92%
Wow, du gros Laphroaig classique avec son petit côté bum, mais avec aussi une complexité aristocratique ! Nez : Du goudron, de la fumée de tourbe, du sel et des algues. Bouche : Une tonne d’algues salées, du goudron, du sel encore et de la fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Martin 89%
Nez: Vague de tourbe mi-crasseuse, mi-médicinale. Sel marin et goudron, avec un pourtour de citron et de sucre à glacer. Bouche: Citron sucré, vanille, tourbe sale bien sûr, et chêne sec sec sec. Sel de mel et poivre blanc. Finale: Longue, chaude, épicée et cendrée. Le bois sec et le poivre blanc nous déposent sur une plage où l’on tombe face première dans les cendres froides d’un vieux feu de plage. Équilibre: Solide solide solide dram. Un drame aussi que les fans se l’arrachent à ce point. Faut partager guys…

Laphroaig QA Cask

40% alc./vol.
Fût de chêne blanc américain, Quercus Alba.

André 85%
Nez représentatif de la distillerie; phénolique et antiseptique, couloir d’hôpital, vanille douce, fruits tropicaux, rubber brûlé. Bel équilibre mais légèrement volatile. La bouche est épurée et ne démontre pas une grande texture, le 40% d’alcool ne convient pas bien aux Laphroaig… Une fille avec un cul d’enfer mais qui livre pas la marchandise une fois au lit. Bouche de gingembre et de poivre, suie de cheminée, phénols et notes iodées en background. La force de la tourbe médicinale de Laphroaig est surprenante en bouche, le 40% lui permet au moins de laisser libre court à la tourbe. Finale soutenue, portée par la tourbe et les saveurs de bandages d’hôpital, le sel et quelques notes de fruits acidulés. J’ai l’impression qu’on s’obstine à faire entrer un éléphant dans un trou de souris chez Laphroaig avec leur expérimentations sur les cask finishes et les divers types de bois. De plus, de livrer les derniers embouteillages duty-free à 40% d’alcool dénature fortement ce whisky qui a toujours mérité un taux d’alcool à l’image des saveurs qu’il transporte. Juste un 3% d’alcool additionnel aurait déjà été beaucoup mieux.

Patrick 90%
Nez : Laphroaig… Médicinal, tourbé, goudronné, fumé et pas trop subtil, si ce n’est ne délicate note de vanille et de feuilles mortes. Bouche : D’abord la fumée tourbée et la vanille (plus puissante en bouche qu’au nez), puis le goudron. D’accord avec André pour le gingembre et le poivre, qui me fait penser à un mix Laphroaig-Talisker! Finale : Longue et intense, marquée par la tourbe, le goudron et les feuilles mortes qui font un retour vers la fin. Balance : Définitivement un dram d’automne! Toujours est-il que je félicite et remercie ma femme (qui déteste les spiritueux de toutes sortes, lol!) de m’avoir ramené ce souvenir de voyage lorsqu’elle est passée à Londres! Les choses que l’amour font faire!

Martin 88%
Sauvignon blanc, presque transparent. Nez: Tourbe médicinale sur belle vanille. Le goudron et l’asphalte nous emmènent par le pneu chauffé pour nous laisser sur une céréale citronnée. Pas de doute, c’est du Laphroaig. Bouche: Les sucres cèdent la place à une tourbe herbeuse. La texture et le poids en bouche demeurent toutefois trop légers et diaphanes. Tous les aspects de la distillerie sont là, mais avec un peu de coeur au ventre en moins. Finale: Longue, mais avec peu de personnalité. Comme si on voulait me dire que c’est un Laphroaig, mais qu’il ne fallait pas le crier sur tous les toits. Trop douce, malgré que médicinale à souhait. Équilibre: Un excellent scotch, mais un Laphroaig loupé, parti en couille.