Still Waters Small Cask Brandy Petit Tonneau

40% alc./vol.
Cask #26, bouteille #54.

Patrick 91%
Nez : Wow!  Quel nez savoureux!  Arômes rappelant un vieux xérès, le chocolat, le caramel et quelques cerises. Bouche : Conforme à ce qui avait été annoncé au nez, avec le xérès, le chocolat, le caramel et les cerises.  Ces dernières semblent toutefois plus présentes.  Le tout offre un peu de mordant, juste assez pour être agréable.  Finale : Longue et marquée par les cerises.  Balance : En général, je ne suis pas fan de brandy, mais je regrette ici de ne pas m’en être fait une provision.  Mon produit favori de cette distillerie!  Dommage qu’il s’agisse d’un « one shot deal » 🙁

Still Waters Stalk & Barrel – Red Blend

43% alc./vol.

André 83%
Rye poussiéreux au nez, pelures d’oranges, planches de cèdre que l’on met dans les garde-robes, poivre concassé. Vapeurs d’alcool artisanal également au nez. Belle texture ronde en arrivée de bouche, volée de caramel, cannelle et bonbons en forme de poisson rouge, oranges & nectarines, seigle et bois de chêne. Le whisky a plus de punch en bouche qu’a nez, et la finale de bouche est bien poivrée et légèrement sèche, réglisse rouge, ce qui aiguise l’effet de l’alcool et des épices. Un whisky agréable mais qui ne fera pas sourciller personne.

Patrick 81%
Pour les amateurs de rye et de gin vieilli en fût, ce whisky doit être extraordinaire. Ceci étant, je fais partie de cette catégorie de gens, et je trouve l’ensemble plus étrange qu’agréable. Je ne saurais donc trop recommander d’y goûter gratuitement d’une façon ou d’une autre avant d’investir dans l’achat d’une bouteille. Nez : A l’aveugle, ma première impression fut qu’il s’agissait d’un gin vieillit en fût. On y détecte des notes sucrées du malt et épicées du seigle, ainsi que quelques notes herbeuses sorties d’on ne sait où. Bouche : Toujours le gin vieillit. J’ai probablement cette impression à cause des saveurs herbeuses. Le tout est accompagné de caramel, de vanille et de délicieuses épices. Finale : S’étire délicieusement sur les épices du seigle.

Still Waters Stalk & Barrel Corn Whisky – Distillery Discovery Pack

46% alc./vol.

André 79.5%
Nez très parfumé et floral, presque de gomme à savon, sucrée à souhait. Étrangement, je lui trouve quelques saveurs de rye whisky avec un côté réglisse rouge et petits fruits sauvages. La bouche est passablement rectiligne, les céréales sont évidentes, bien sucrées, beurre et saveurs de barils de chêne avec une légère morsure d’alcool en finale de bouche et de bonbons à la cannelle. Timidement astringeant en finale et très porté sur les grains de céréales sucrés. Je n’ai pas détesté ce corn whisky malgré son jeune âge et sa vivacité en bouche. Cela demeure une belle représentation de ce type de whisky et aide à discerner le style. Le dégustateur qui s’attend à pléiade de saveurs et un voyage dans des contrées gustatives sera déçu. Il faut seulement le considérer comme une représentation juste du style.

Patrick 75%
Une curiosité intéressante, sans plus. Bref, un bon achat dans un “Discovery Pack” pour voir c’est quoi un mauvais jeune whisky de maïs… Rapport qu’au niveau plaisir intrinsèque de dégustation, on repassera. Nez : Parfum dominé par l’alcool, avec, sans surprise, de légères notes de maïs et de fruits frais. L’ensemble laisse présager un whisky assez jeune. Bouche : Belle texture huileuse, qui porte un liquide frais et léger, rappelant un whiskey irlandais bon marché. Saveurs boisées, un peu de maïs et quelques notes métalliques très subtiles, mais qui écœurent quand même. Finale : D’étire sur les notes métalliques.

Still Waters Stalk & Barrel Rye Whisky – Distillery Discovery Pack

46% alc./vol.

Patrick 76%
Pas un grand whisky… Enfin, peut être dans quelques années, mais pour l’instant, on s’en passera. Je ne comprends pas la stratégie marketing de passer son mauvais stock dans un kit nommé « Découverte de la distillerie » : C’est en effet la meilleure façon de perdre pour toujours de futurs clients potentiels. Nez : Sent le new make à plein nez, ce qui est surprenant pour un whisky qui, légalement, devrait avoir passé un minimum de 3 ans en fût! Aussi quelques notes herbeuses, des oranges, des épices et de la bière d’épinette. Bouche : Yep, définitivement, c’est jeune rare ce whisky là! Très épicé et boisé, mais avec un côté métallique plutôt désagréable. Finale : Boisée, épicée, poivrée, mais surtout métallique.

Still Waters Stalk & Barrel Rye Whisky Cask #49

46% alc./vol.

André 83%
Rye poussiéreux, terreux et savonneux au nez, oranges sanguines, bananes vertes, jellybean à saveur de fruits et de cannelle. Le rye est agricole et small batch dans le style, c’est un rye moins propre que dans les éditions des compagnie plus connues avec même une légère sensation de pickle en fond de bouche. C’est très particulier et c’est évident que le style ne plaira pas à tous. Arrivée un peu molle, la texture est un epu vide mais le rye évident. Encore une fois fine pellicule sacvonneuse en bouche apportée par le rye poussiéreux, épices et bonbons en forme de poisson rouge à saveur de cannelle, fruits rouges, terre battue séchée au soleil qui se termine en finale de seigle rouge et saveurs de gomme à savon. Un whisky typé et qui réussit à respecter le style mais des saveurs tellement singulières qu’on en perdra certainement quelques-uns en chemin.

Patrick 80%
Un bon whisky, mais trahit par son trop jeune âge. Bref, un whisky plutôt agressif qui ne m’a pas apporté de réel plaisir. Nez : Épices de seigle, herbe fraîche, crémage de gâteau à la vanille et notes d’orange. Appétissant. Bouche : Épices chaleureuses et boisées, avec des notes d’orange, d’herbe séchée au soleil et d’épinette. L’ensemble paraît encore un peu jeune, mais on y est presque. Finale : Marquée par l’épinette, le poivre et le bois brûlé.

Martin 79%
Nez: Ouf, ça fesse. Rye artisanal à fond, bananes, savon, épices ultra-vertes du rye, branches de sapin, terre de la tundra du nord de l’Ontario. Rustique. Bouche: Savon et pickles en pot. Épices du rye, sucre en canne, sirop de maïs. Frais et épicé, pas mauvais mais extrêmement basique. Finale: Assez raide sur le rye à l’état pur, la forêt boréale, la canne à sucre et l’astringence du baril de chêne brûlé. Équilibre: Son style “terroir” est moins approprié à ceci qu’à mettons bien des gins, et je crois que malheureusement ça risque de faire fuir tout le monde sauf les purs et durs de seigle, et encore là. Sorry but not sorry Still Waters… peut-être en vieillissant… peut-être pas…

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky – Distillery Discovery Pack

46% alc./vol.

Patrick 76%
Évitez le « Distillery Discovery Pack » car sinon vous serez convaincu que tous les whiskys de cette distillerie sont infects. Celui-ci n’est pas meilleur que les deux autres du pack, c’est-à-dire, pénible à boire. A acheter en cadeau pour quelqu’un qu’on déteste. Nez : Un mélange particulier de malt et de compost, avec de petites touches de caramel et de bois. Bouche : Toujours le malt et le compost, mais avec aussi ne bonne dose de métal et d’épices. Finale : Longue, épicée et avec des notes de bois brûlé.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #02

61.3% alc./vol.
Fût #2, bouteille #154.

André 86.5%
Un nez rempli de miel, de vanille et de raisins, Les omniprésents grains de céréales lui procurent un aspect rural agréable. Avec les temps, les épices, le gingembre principalement, apparaissent. La bouche est puissante, généreusement fruitée – genre fruits sauvages – la vanille toujours présente se mélangera au toffee pour calmer la ferveur de l’alcool. Finale sèche et soutenue. Pour un whisky d’un peu plus de 3 ans, c’est vraiment bien même si je trouve que l’éventail de saveur est un peu limité. Mais on est à même de constater qu’il y a un soucis et un savoir faire évident à la conception du single malt. Je crois aussi que j’aurais abaissé le taux d’alcool à 50-55%, question de calmer un peu sa fougue.

RV 85.5%
Entre deux saisons, un whisky qui emprunte autant des moissons que de la cabane à sucre. Nez d’abord très gêné, du grain semble s’y cacher mais un caramel (l’apport du baril) est très présent. En bouche le fruit est présent avant l’arrivée de l’alcool et le grain qui graffignent la langue et qui expédie l’expérience du buveur qui pourrait avoir peur de s’y brûler les papilles. La finale entre les champs et les bois est d’une longueur où on en perd l’horizon de vue. Toutefois, contrairement au nez, l’alcool mène un peu trop le jeu de ce polisson whisky un peu trop juvénile pour moi.

Patrick 85%
Nez : Arômes très intenses marqués par les effluves d’alcool, de céréales, de cerises et de… riz blanc? Bouche : Fougueuse et étourdissante. Un mustang sauvage comme dans les films! Le sucre du malt avec un peu de cassonade, de vanille et de cerises. Et toujours le riz blanc qui me provoque. Finale : Longue, très très très longue. Prévoyez une loooooongue pause entre chaque gorgée. Balance : Vous en aurez pour votre argent avec ce whisky! J’ai rarement goûté une telle intensité dans un dram. 18 ans et plus. Vraiment plus.

Martin 86%
Il affiche un bel or pâle digne des plus grands single malt… Nez: Fruits légèrement fumés, orge, biscuits maison, cassonade, crème brûlée. Jeune whisky. Bouche: Orge juteuse plein la geule. Épices, cerises et fumée. On prend grand plaisir à baigner dans son taux d’alcool démesuré. Finale: Pas très longue mais donc bien savoureuse. Comme l’a déjà dit une fois le brillant généticien Eldon Tyrell: “Chaque fois qu’une lumière brûle deux fois plus, elle brille deux fois moins longtemps. Et vous avez brûlé on ne peut plus brillament…” Équilibre: Je dois avoué être plutôt épaté. Un peu jeune mais très prometteur.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #03

46% alc./vol.
Fût #3.

André 85%
Je trouve que le grain de céréales est très présent en introduction de nez même si il est adouci par la vanille crémeuse et d’un feeling de soie, l’alcool acéré pointe légèrement au travers l’ensemble. Pour un jeune whisky, il s’en sort bien même si il est quelque peu vigoureux au nez. En bouche; salade de fruits et crème Chantilly, raisins secs. J’adore l’évolution du nez en prenant le laissant respirer tranquillement, pour le reste la bouche est à l’image du nez. En toute finale de bouche, surprise, la participation inattendue des épices qui s’accrocheront assez longtemps. Finale (relativement courte) en deux temps; dans un coin, les fruits et de l’autre les épices mentholées. Après avoir goûté le cask 1 en premier, il est difficile de ne pas le prendre comme barème, ce qui explique la note finale, qui n’est pas une mauvaise note en soi.

Patrick 70%
Nez: Métal, soufre et un peu de fruits…  Mettons.  Bouche: Menthe, un peu de métal, de plastique et touche de bois brûlé.  Finale: Courte, mais pas assez.  Balance:  Erk.

Martin 82%
Pâle vinho verde rosé, fondant blanc à la vanille. Nez: Malt grillé et vanillé. Mélasse brûlée et caramel. Orge sucrée et réglisse noire. Légers fruits des champs soulignés par un peu de poires en canne dans leur sirop.Bouche: Miel et savon, poussière et fruits. Poids et affirmation en bouche un peu décevants. À peine de menthe et de vanille. Finale: Savon métallique, épices, surtout de la cannelle, avec pourtant un côté qu’on pourrait qualifier de rafraîchissant. Équilibre: Quand même pas piqué des vers pour un premier essai à 46%, mais on a hâte d’en voir plus.

RV 91.5%
Un maximum de blé très vanillé, peu d’action mais bien de la personnalité. Surprend les papilles d’abord avec de la cerise, puis le piquant acerbe de l’alcool, qui laisse tranquillement place au gruau Pêche et Vanille de mon enfance. Finale dans le tournant entre blé et seigle, c’est davantage l’aftertaste qui retient l’attention dans un superbe mélange de grains. Pour amateur de scotch il faut avertir qu’on est un peu loin du single malt, mais j’ai de la misère à m’imaginer un amateur de whisky qui n’apprécierait pas.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #04

46% alc./vol.
3 ans d’âge, 294 bouteilles exclusives au marché de l’Alberta.

André 83%
Grains de céréales, vanille et miel, boisé du fût, aves fruits et poires. Petit côté organique avec accents citronnés. La bouche est poivrée et soutenue, sucrée en avant-plan, avec ces mêmes saveurs de céréales au toffee et au miel. Je lui trouve des ressemblances avec certains embouteillages en Virgin oak. Le poivre sortira gagnant en finale de bouche, affinant l’effet de l’alcool. Je lui ai trouvé quelques accents d’herbe verte et de menthol en toute finale de bouche. Dans l’ensemble, un bon whisky mais qui, personnellement, manque de “wow factor”.

Patrick 76%
Nez : Léger parfum de céréales, de notes citronnés, notes quasi-agressives de métal et miel brut. Bouche : Citron, herbe verte et métal. Finale : Menthol, poivre. Balance : Pas leur meilleur.

Martin 79%
Chardonnay pâle, teinte de fût de bourbon et de citron. Nez: Vanille très fruitée, miel très riche, avec quelques notes de céréales flottant autour de belles touches de chêne humide et citronné. Un peu de réglisse rouge se démarque au fond du verre. Bouche: On commence sur un tango de poivre et citron pour passer agréablement aux Cheerios au miel et aux noix nappés de sauce caramel. Le rêve s’écroule rapidement par contre quand une sorte de menthe poivrée vient maladroitement souiller cette harmonie. Finale: La menthe poivrée casseuse de party poursuit ici son oeuvre en laissant sur son passage un infect arrière-goût de métal. Équilibre: Assez surévalué. On aimait bien le cask #2, mais là Still Waters nous effraie un peu. Attendons de voir ce que les autres fûts vont nous offrir.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #05

60.3% alc./vol.
Bouteille #5 de 169, exclusivité du marché américain.

André 84%
Nez inoffensif – où est l’alcool ? – soyeux, presque délicat. Raisins secs, vanille, un genre d’orange-nectarine un peu effacées. Globalement fruité et relativement amadoué. En bouche, il n’est pas si puissant qu’attendu, les fruits sont en ligne de front – oranges, raisins – puis un côté un peu sec du fût (bois sec), les épices dont le gingembre particulièrement et le poivre en finale de bouche. Il y a aussi un petit accent organique de céréales en toute finale de bouche avec un léger twist citronné. Cela m’a rappelé le Pemberton Single Malt, en plus réservé. Finale longue et c’est là que l’alcool sera le plus perceptible, un peu sèche et bien fruitée.

RV 84%
Si les barbus de la distillerie partent en tournée, pas celui à servir en clou de spectacle dégustatif. Au nez, le fond de grain qu’on retrouvait dans les autres barils y est toujours, mais avec une pointe de vodka bizarre. Très belle arrivée mais à mesure que l’alcool s’installe sur les papilles, le dentifrice revient, comme si on avait trop distillé ce whisky, et que lors d’un passage superflu dans la colonne le cuivre aurait pris une place qui ne lui revient pas. La finale est tout de même plus normale, ce qui conclut un beau verre mais loin d’être mon préféré de la gamme.

Patrick 90%
Nez: Agréable parfum de malt avec une pointe de fumée. Ajoutez une note de caramel et de chêne, et vous avez pas mal tous les ingrédients pour un whisky réussi. Bouche : Toute en douceur malgré le taux d’alcool, marquée par les sucres du malt et une pointe de chêne brûlé. J’aime. Finale : Aussi longue qu’on peut s’y attendre pour un whisky à ce taux d’alcool. Balance : Un « no fault ». More, please.