SMWS 18.38 Inchgower 13 ans

61.3% alc./vol.
“The Happy Ponderer”, Distilled 18/09/2007 from 2nd Fill Ex-Bourbon Barrel, 236 bottles.

André 81%
Relativement générique comme whisky. Nez rempli de vanille, poires et ananas, grains de céréales très présent aussi. On fait rapidement le tour pour être franc. Pour le taux d’alcool, la texture est vraiment huileuse et enrobe bien l’effet granuleux des céréales et des épices. Citron, poire, vanille, abricots, bois sec et caramel. Finale pointue, sèeche et épicée et marquée par des notes boisées. Pas que ce n’est pas bon, c’est juste boring comme whisky.


Patrick 88%
Un superbe whisky d’une belle complexité et bien réussi. Je m’en suis pris un deuxième dram illico!  Nez: Parfum avec une bonne dose d’alcool, de la cire, de l’huile, du bois et un peu d’herbe. Bouche: Autant le parfum m’a laissé de marbre, autant la bouche est excitante! Des céréales au beurre (!), du caramel, de l’huile à lampe, du caramel, du bacon et quelques notes médicinales. La texture est huileuse et délicieuse. Finale: D’une belle longueur, boisée et épicée. 

SMWS 2.106 Glenlivet 10 ans

61.3% alc./vol.
‘’Develishly Opulent’’, Distilled 16/08/2007 from 1st Fill Ex-PX Sherry Butt, 576 bottles

André 91%
Superbe nez de sherry intense et rond à la fois. Oranges, fruits séchés, raisins secs, framboises et cerises sauvages, chocolat. On décèle aussi une touche de bois de chêne sec, feuilles mortes. J’adore la rondeur de la bouche qui, sa texture moelleuse qui, jumelée à la finesse du spirit de Glenlivet, donne un whisky d’une grande délicatesse caché sous ce drap relativement opaque de sherry puissant et épicé. La marmelade d’oranges, avec des chippit de chocolat au lait, gingembre, pâte de raisins, fruits séchés, dattes. Riche finale tannique, grains de café, sherry opulent, poivre broyé, raisins, figues et oranges, sensation pâteuse très intense.

Patrick 84%
Un bon whisky, surtout pour un amateur de xérès. Mais je crains que le Glenlivet ne soit un whisky trop délicat et complexe pour bien se prêter à une telle sorte d’embouteillage. Genre, c’est bon le xérès avec le scotch, mais ici, c’est un peu trop. Nez : Ok, un whisky vraiment pas subtil sur le xérès! Fruits mûrs, gingembre, noix, caramel, fudge, chocolat au lait. Appétissant! Bouche : Wow, le xérès est encore plus intense que le nez le laissait présager. On sent d’abord le fudge et le chocolat, puis les épices tels le gingembre, et enfin des notes de caramel et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le caramel et les fruits mûrs.

Martin 92%
Nez: Framboises et xérès, bois, oranges et vanille. On reconnait tout de même la colonne de Glenlivet, mais avec une vague fruitée et sucrée qui ne visite pas souvent la distillerie, mis à part peut-être les quelques embouteillages Nàdurra Oloroso. Cacao et chêne. Bouche: Belle texture, le sherry est à l’honneur, bois sec, cerises, oranges, raisins juteux, poivre rose et tannins du vin fortifié. Un vrai délice. Un p’tit carré de fudge au passage. Finale: Encore le bois et le xérès qui mènent le bal. Une forte ostentation, oranges, dattes, poivre et fruits mijotés. Équilibre: Un excellent malt, avec une belle complexité et une approche audacieuse. Les malts sont comme les gens, c’est en quittant la zone de confort que de grandes choses peuvent se passer.

SMWS 2.112 Glenlivet 11 ans

60.2% alc./vol.
“A lilting experience”, Distilled 29/09/2006, from Refill Ex-Bourbon Barrel, 194 bottles.

André 82%
Nez doux et approchable et frais, comme Glenlivet sait le faire. Ananas, pommes vertes, poires, mangue, raisins verts. La bouche est franche et relevée par l’alcool, le nez demeure fruité et frais; cosses de pommes vertes et de raisins verts, ananas, bananes flambées nappées de crème à la vanille, oranges, poires, réglisse, sucre des gommes pour enfants, menthe effacée, épices et bois sec. Étrangement, la texture est un peu trop liquide et les saveurs s’affadissent rapidement en bouche. Finale sur les saveurs découlant du bourbon cask, bien épicée, de longueur moyenne.

Patrick 88%
Du Glenlivet à son meilleur, plein d’arômes, bien balancé… Plein de bonheur en bouche! Nez : Ça sent vraiment bon, un beau parfum de fruits tropicaux et du sucre demerara… Je ne me fatigue pas d’humer ce whisky. Bouche : Du sucre de palmé, de la lime, du riz frit et des piments. Après quelques gorgées, des bananes flambées avec de la compote de prunes et du gâteau aux épices et aux raisins. Finale : D’une belle longueur, intense, fruitée et un peu sucrée.

SMWS 23.73 Bruichladdich 11 ans

61.5% alc./vol.
“The Vital Spark’s Engine Room” – Distillé le 15 juillet 2002, 249 bouteilles

André 93%
Superbe nez. Salade de fruits et agrumes, fumée de tourbe, feu de plage, saveurs maritimes indéniables. Ce lui trouve plus de similitudes avec les vieux Port Charlotte qu’avec Bruichladdich. En bouche, la poudre qu’on retrouve dans les emballages de gommes ballounnes Bazooka, miel, soupir de tourbe et bonne dose de sel de mer. Salade de fruits encore une fois et sensation légèrement astringente. Ce whisky offre des saveurs représentatives de la distillerie avec une touche inattendue vraiment agréable. Son côté maritime, frais et fruité est agréable et ses accents de tourbe de fumée et de sel offrent une tournure surprenante. Sa texture huileuse en bouche lui donne de gros points supplémentaires et son équilibre fera aussi l’envie de bien des distilleries.

Patrick 90%
Un bain de minuit, nu, en compagnie de sa meilleure amie qui se révèle beaucoup plus jolie qu’on pensait… Troublant, mais tout de même très agréable. Nez : L’odeur me rappelle des pastilles sucrées pour la gorge au miel qu’on me donnait quand j’étais enfant. Le tout, dégusté assis sur une plage au bord de la mer. Bouche : Comme boire une gorgée d’eau de mer, le tout avec une touche de fumée très agréable. Finale : D’une belle longueur, laisse l’impression d’être assis au bord d’un feu de camp après un bain de minuit dans la mer.

Martin 92.5%
Jaune paille caractéristique de Bruichladdich avec même un peu plus de profondeur que prévu. Nez: Fruits au sirop, paille et céréales. Assez saisissant au niveau de l’alcool, mais cette sensation s’estompe vite à l’arrivée d’une tourbe maritime et chaleureuse à la Port Charlotte. Bouche: Texture chaude et mielleuse. Tourbé et fruité à la fois, avec une teinte de gomme balloune et de cuir. L’orge barde bien le tout avant de laisser les épices du cask strength nous envahir. Finale: Longue, fumée, chaude et salée. Très évocatrice de la place. Les épices offent un support parfait pour l’ensemble. Équilibre: Un autre embouteillage épique de la SMWS. Déjà que Bruichladdich fait du bon stock, ça relève encore plus de l’exploit de topper ça.

SMWS 24.132 Macallan 16 ans

58.4% alc./vol.
“Engaging warmth”, Distilled 12/03/2002, Bottled 2018 from 1st Fill Bourbon Barrel, 227 bottles

André 90%
Un Macallan en fût de bourbon, c’est probablement comme Mado Lamothe sans maquillage, tsé, tu ne reconnais pas. Poires et pêches nappées de crème vanillée, oranges et nectarines, bois verdâtre, poivre. La bouche est juste wow! Remplie de fruits tropicaux dont la mangue et la papaye, le melon au miel, les oranges, les poires, vanille, chocolat blanc assaisonné d’une touche de cannelle, de gingembre et de poivre. Aux gorgées subséquentes, compote de pommes et de fruits rouges. Finale poivrée et bien épicée, de bonne longueur. Un Macallan atypique.

Patrick 91%
Si je n’avais su à l’avance qu’il s’agissait d’un Macallan, je n’aurais jamais deviné! Sans son xérès caractéristique, ce dram est méconnaissable. S’il vous faut absolument du xérès dans votre dram, oubliez ce whisky. Sinon, n’hésitez pas si on vous en offre un verre, c’est un whisky aussi bon que possible! Nez : Du bois frais, de l’orge humide, de discrets fruits tropicaux et une touche de sucre blanc. Ça ne sent pas du tout comme le Macallan que je connais, mais ça sent tout de même très bon. Bouche : Une superbe texture huileuse porte un arc-en-ciel de délicieuses saveurs: Fruits tropicaux, pain frais, bois sec et épicé, vanille discrète… Être volubile comme André, j’écrirais au moins trois pages de texte pour décrire ce que je goûte ici! Finale : D’une belle longueur, fraîche et marquée par le bois et le pain frais.

Martin 90%
Sucre en poudre, pommes et poires. Meringue et fleurs blanches. C’est déstabilisant on dirait presque plus un genre de Glenlivet Nàdurra First Fill Selection qu’un Macallan. Le grain y est, mais profondément caché par l’influence du fût. Bouche: Texture bien grasse et huileuse, à l’image de son taux d’alcool. Belles touches de cannelle et de sucre doré ici. Fruits rouges et miel doré, notes de chêne gorgé de jus de raisin blanc. Impression de beurre fondu. C’est incroyablement crémeux. Chocolat blanc. Finale: Belle longueur, belle chaleur. Bois sec et bien épicé. Vanille et pain frais. Équilibre: Toujours content de goûter un SMWS, mais un Macallan en plus? Assez rare merci. En plus on nous le sert sous une forme à laquelle la distillerie ne nous a pas habitués. Un dram rafraîchissant dans tous les sens du terme.

SMWS 24.151 Macallan 12 ans

63.1% alc./vol.
“Meandering a Maze of Souks” – Finition en hogshead de chêne américain de 1er remplissage de Pedro Ximenez – 287 bouteilles

André 89%
Très musclé et costaud comme sherry. Pâte de prunes et de dates, oranges sanguines, fruilles de tabac mouillé, caramel. Bouche intense, notes de chocolat noir, de cerises noires et de prunes, caramel brûlé, rhum brun et cassonade. Aspect tannique qui développe par la suite des notes d’épices, de cannelle et de bois mouillé. La texture est duveteuse et reconfortante, le mot qui me vient en tête est ‘’noble’’. Longue finale épicée et boisée, sur la compote de prunes et de dates. Me rappelle le Master of Photography mais en version cask strength.

Patrick 94%
Du gros Macallan intense et délicieux d’une qualité qu’on retrouve habituellement dans des bouteilles hors de prix (bon, au moment où vous lirez ces lignes, ce flacon sera fort probablement aussi rendu hors de prix!). Nez : Les beaux fruits mûrs du xérès, une touche d’agrumes, de la crème caramel et une pincée de safran. Bouche : Oh toi, le gros Macallan intense!!!! Toujours du beau gros xérès plein de beaux fruits mûrs, des épices, de la noix de coco et du caramel chauffé. Finale : D’une superbe longueur, riche et succulente !

Martin 90%
Nez: Ample et goulu. Caramel épais, raisins secs et dattes. Pruneaux, tabac et épices en puissance. Oranges sanguines et chocolat noir. Le tout est un peu diffus à mon goût, mais on sait que c’est une bombe de saveurs qui s’annonce. Bouche: Sec et fruité, sherry, planche de chêne hyper-poussiéreuse, épices bien plantées en position défensive. Bois humide, vin et cannelle. Finale: Longue, chaude et épicée avec une superbe sécheresse. Plein de saveurs, xérès, épices, bois, oranges et caramel poivré. Équilibre: Un grand punch de xérès épicé en pleine tronche. Les flaveurs sont au rendez-vous, mais un traitement cask strength de cette envergure ne sied pa toujours à Macallan. Je trippe quand même!

SMWS 26.127 Clynelish 7 ans

60.9% alc./vol.
« Juicy Delight » – Distillé le 19 septembre 2011, 2nd fill barrel, 235 bouteilles

André 89%
Une vieille âme de whisky, qui démontre une complexité et un équilibre étonnant pour son jeune âge. Nez citronné et mielleux, un peu festif, sirupeux dans sa texture. Pommes poires, miel, lime et citron, un peu vif tout de même avec ce taux d’alcool qui demandera un peu de temps pour s’équilibrer. Incroyable texture, bien ronde et charnue, presque huileuse aussi. Sel de mer, citron, agrumes, pommes vertes, ananas, miel, vanille. Les tonalités de crème à la vanille sont solides et la texture, je me répète, vraiment unique. J’ai une touche de Cream Soda aussi en finale de bouche hyper funky. Finale de fruits à chair, pommes vertes, ananas, poires, un peu spicy et salty. J’adore.

Patrick 90%
Un beau whisky qui porte bien son nom… Très juicy, très savoureux, j’aime! Nez : Ça sent bon, ça! De belles brioches mielleuses avec une touche de cannele et quelques grains de sel. Bouche : La brioche est plus discrète, mais le sel est présent sous la forme d’une bûche échouée sur la plage, avec de l’ananas et… Heu, du riz? Finale: D’une longueur moyenne, salée, subtilement épicée et savoureuse.

Martin 88%
Nez: Fruité et intense, notes de vanille, de rose et de sirop simple. Cannelle et caramel salé. Encore une fois une belle subtilité au niveau du taux d’alcool. Bouche: Doux et sucré, comme du sucre en poudre. Les épices chaudes nous rattrapent assez vite dans l’expérience. Bois, vanille et crème. Finale: Chaude et épicée, un bon scotch pour revenir d’une balade au froid. Équilibre: Solide, un bon cask strength, à la hauteur des attentes qu’on a envers la SMWS.

SMWS 26.171 Clynelish 8 ans

61.9% alc./vol.
« The Subliminal Fruit Bowl of Dreams” – Distillé le 23 octobre 2012, âgé en fûts de bourbon de premier remplissage – 240 bouteilles

André 89%
Superbe nez qui rappelle les tranches d’ananas fraichement coupées, le citron et le sel de mer, le tout ceinturé d’un apport considérable de sucre en poudre. Très frais et estival comme dram. En respirant, de belles notes de fleurs d’oranger se pointent le bout du nez et que dire de la texture en bouche, ronde et huileuse avec des petits feux d’artifice d’épices. Les premières notes de la bouche évoquent le Cream Soda et la liqueur à l’orange. Wow, je suis conquis! Bananes, ananas, oranges, citron, poires… un bol de fruits effectivement! Rétro-olfaction d’oranges et de melon au miel, de kiwi peut-être. Du Ex-Bourbon cask à son meilleur. La finale est plus ressentie sur l’alcool et la jeunesse du whisky, les notes de bois sec sont plus évidentes également. J’ai aussi des notes de cacao en poudre, de poivre et de sel de mer. Le point fort; sans contredit la bouche, le point faible; la finale alcoolisée et franche.

Patrick 85%
Un beau whisky chaleureux et qui, sans être tout à fait unique, demeure tout de même plutôt original. Nez : Un peu de bonbons aux fruits, d’ananas et une goutte de cire à la citronnelle. Bouche : De belles épices chaleureuse, une note maritime, de la citronnelle, de l’umami et de l’huile minérale. Finale : D’une belle longueur, avec des épices me rappelant une bière IPA.

Martin 87%
Nez: Une belle chaleur qui annonce les couleurs de la dégustation se présente au nez dès la ligne de départ. Ananas en boite, fruits tropicaux, vanille et sirop de table. Citron, oranges et sucre à glacer. Bouche: Jujubes aux fruits des champs, bois sec et cannelle, poivre blanc. C’est pétillant comme de la liqueur, une fois qu’on s’habitue à son taux d’alcool élevé on en est récompensé. Finale: Chaude, longue et texturée. Vanille, bois et fruits rouges. Équilibre: Ce n’est pas tout le monde qui trippera sur ce dram, il faut avoir les reins solides, mais pour un amateur aguerri, le jeu en vaut la chandelle. J’adore!

SMWS 27.109 Springbank 16 ans

58.3% alc./vol.
“Guns on the grouse moor” – Distillé le 31 mai 1998, 738 bouteilles, ex-gorda de xérès.

André 72%
Sherry puissant au nez, confiture de fruits, noix nappées de miel. En bouche, bien fruité, bonbons en gélatine, confiture de fruits, viande fumée et beaucoup de sel de mer. Quel mélange bizarre. Arrière-goût très épicé et salé, viande séchée avec un retour de chlore… c’est infecte… Chaque gorgée rehausse ces saveurs de sulfure et de chlore… Définitivement, un embouteillage à oublier… 16 ans dans un fût pour en arriver là… La démonstration qu’un mauvais fût peut gâcher le meilleur distillat. J’ai jeté le reste de mon verre dans l’évier et ça a été rejoindre les milliards de litre de merde déversés par Coderre dans le St-Laurent.

Patrick 82%
Définitivement pas mauvais, mais loin d’être trippant. Nez: Un mélange rock and roll de xérès et de tourbe, le tout sur un lit de fleurs, pendant qu’on mange des jujubes aux framboises et une bouchée de fudge. Bouche : Sel et xérès brûlant, fumée de tourbe, jambon salé (wtf ?), pelure d’oranges et fudge. Finale : D’une belle longueur, mais présentant un mélange de saveurs un peu étrange.

Martin 79%
Ambré-rosé plutôt neutre. Nez: Céréale affirmée, miel et confitures, le tout entouré d’un genre de nuage de pourriture, comme si on avait oublié de fermer le couvercle de la poubelle. Un peu de jerky salé et de fumée de tourbe se développent par la suite. Bouche: Arrivée en bouche un peu acide, texture moyenne, oranges, vanille, xérès, fruits rouges et chêne. Un mélange somme toute agréable qui en fait presque oublier le nez douteux. Finale: Les saveurs mentionnées précédemment sont toujours au rendez-vous, mais une sorte d’aura de vidanges teinte le tout. Équilibre: Sans être totalement vil, c’est un exemple de mélange qui, sans pour autant être complètement déséquilibré, demeure plus ou moins bon.

SMWS 29.115 Laphroaig 22 ans

55.8% alc./vol.
“Candy floss in a fairground” – Distillé le 9 novembre 1989 et vieilli en ex-fûts de xérès, 617 bouteilles.

André 88.5%
Ha oui, ma sherry… Beau nez de fruits secs, pelures de raisins, noix, fumée de tourbe, d’épices. En bouche, texture huileuse, saveurs fruitées et encore les noix salées et la tourbe intense se pavanant dans des draps satinés de sherry un peu secs. Le chocolat noir devient plus apparent avec le temps et s’associe bien avec les saveurs de noix salées. Il y a une sensation de corde de bateau rêche en fond de bouche qui rend le whisky plus pointu que le nez le laissait supposer, je dirais même que cela ressemble même presque à des cendres froides. La finale est pointue, on aurait pu s’attendre à un effet arrondissant du sherry mais ce n’est pas le cas, même si les saveurs qui y sont associées sont bien là. Bouffée d’épices, fumée de tourbe et salé maritime. Un whisky qui ne se livre pas complètement, réservé et farouche.

Patrick 94%
Une autre démonstration de la qualité des embouteillages de la SMWS. Je n’en reviens tout simplement pas! Un autre whisky extraordinaire fait exactement mes goûts! Nez : Fruits sucrés, chocolat, noix, raisins et une pointe de fumée. Bouche : Sel, tourbe, fumée, vanille et fruits. Touche de chêne. Finale : Longue et salée, avec une pointe de fruits et de chêne.

Martin 93.5%
Un pâle Laphroaig digne de la teinte de son tube original ou bien de la tourbe qu’il contient. Nez: Médicaments, xérès, tourbe subtile, fruits doux et rouges, chocolat, nougat et noisettes. Bouche: Vanille et coco-noisettes. Malt grillé, noix grillées et chêne tout aussi grillé. Asphalte et goudron. Caramel brûlé. Exquis. Finale: Longue, épicée et tourbée, avec un retour des céréales. On surfe longuement sur des notes de chocolat, de caramel, de mûres et de noix. Équilibre: Épique. On comprend tout de suite la valeur d’un embouteillage de la SMWS et aussi pourquoi notre bien-aimé prince Charles a donné son mandat royal à Laphroaig.