Old Grand Dad 114 – Lot No.1

57% alc./vol.

André 93.5%
Old Grand Dad, c’est mon whisky de vacances aux USA, le whisky pas cher mais qui ne déçoit jamais, une structure incroyable à un prix difficile à battre. Le genre de whisky qui converti les non-initiés au style. Superbe nez, entier et d’une exquise générosité; cerises marasquin, réglisse, sucré des céréales de maïs, brûlé du fût de chêne, cannelle, cassonnade et surligné d’un trait de rye bien poivré et épicé. Exquis… En bouche, les fruits rouges et la réglisse, canne rouge et blanche de Noël, cassonnade, oranges, poivre, tout-épices, rye un peu terreux, caramel et sirop de cerises. C’est juste wow comme bourbon! Longue finale, poivrée et sur les fruits secs et encore plus de poivre et du caramel chauffé. Pour 25$us, ce whisky est une bombe et peut rivaliser haut la main avec les éditions Bookers qui sont au double du prix. Ce bourbon n’a certainement pas la notoriété qu’il mérite et c’est dommage. Comme dirait quelqu’un que je connais, ‘’j’en veux une bouteille!’’…

Patrick 92%
Un Old Grand Dad à 57%, wow! Le genre de bourbon qui me fait aimer encore plus le bourbon!! Encore une fois, j’ai hâte que la SAQ réalise qu’en offrant des bons bourbons, les gens vont plus aimer le bourbon. Aussi simple que ça. Nez : Beau parfum de bourbon épicé, avec une belle dose de cassonade et des fruits très subtils. Bouche : Wow, le parfum était séduisant, mais la bouche est carrément affolante. Un magistral mélange d’épices brûlantes et de cassonade, avec une petite pointe de fruits aguichants. Finale : D’une belle longueur, intense, et savoureuse.

Old Grand-Dad Bonded 100 Proof

50% alc./vol.

André 91%
“Explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations, et au mépris du danger, reculer l’impossible”… not… mais à 11.99$ c’est un sacrament de voyage que ce bourbon vous fait vivre ! Nez et bouche typique du style. Le maïs ouvre l’expérience avec ses saveurs sucrées, les épices du seigle apporteront un bon punch à ce bourbon à l’apparence très douce mais sournoise au niveau de l’alcool. Les fruits rouges et les oranges parsèment cette bouche pulpeuse de fruits épicés à forte proportion de gingembre. Le whisky est tout simple, mais d’une efficacité certaine. Le rye apporte aussi de savoureuses notes de poivre noir, de cannelle et de bonbons en forme de poisson de couleur rouge. La texture est moelleuse mais les pointes d’alcool sont bien sentie au travers du voile sucré et relativement opaque d’épices. La finale est un vol plané à 35000 pieds, l’alcool joue agréablement bien son jeu de façon très sournoise. J’ai passé la moitié de la bouteille de 750ml en une soirée sans m’en rendre compte jusqu’au moment où je me suis levé pour me rendre à mon lit… Le whisky ne réinvente certainement pas le style, mais pour le prix déboursé, fera l’envie de bien des whiskies américains, tant au niveau qualité que du prix. Le petit frère du Bookers?

Patrick 91%
Veronica Mars m’a fait découvrir ce bourbon! C’est fou ce qu’on peut apprendre en écoutant un film d’ados! Un rapport qualité/prix exceptionnel, un gros « middle finger » à l’ensemble de l’industrie du scotch avec leur prix exorbitants demandées pour des scotchs trop souvent ordinaires. Nez : Épices du seigle et sucre du maïs, avec quelques fruits rouges et une touche d’orange. Bouche : Bois brûlé très intense, avec une grosse vague d’épices, accompagné d’une panier de fruits rouges et d’une touche de vanille. En fait, un superbe mélange d’épices chaleureuses et de fruits. Finale : Très longue et savoureuse, dominée parles épices et le chêne brûlé.

Martin 89.5%
Orange aussi vif et vibrant que son étiquette. Nez: Première vague de colle à bois qui s’estompe pour faire valoir un rye juteux et un maïs bien mesuré. Cerises noires et chêne, vanille, orange et gingembre. Belle grosse personnalité. Menthe poivrée. Bouche: Sucre du maïs et épices du seigle vont main dans la main, tout en exposant chêne, épices et vanille dans de justes proportions. L’alcool est bien dosé, mais ce ne sera pas à la portée de tous. Finale: Relativement longue, soutenue par le bois et les épices, malgré que ce qui perdure le plus reste le maïs séché encore dans ses feuilles. L’alcool transporte les épices de façon foudroyante. Équilibre: Un autre brillant exemple de ce qu’on peut obtenir quand on ne tombe pas dans le piège facile de ramener son produit aux 40 degrés minimum requis par l’appellation. Et que dire du prix!

Old Grand-Dad Kentucky Straight Bourbon

40% alc./vol.

Patrick 80%
Un bourbon bien ordinaire qui n’apporte absolument rien de nouveau sous le soleil. A boire uniquement s’il n’y a pas d’autres options. Nez : Parfum de bourbon classique avec quelques épices du chêne et un fond fruité. Bouche : Planche de chêne, quelques épices, caramel et un peu de poussière. Finale : D’une longueur moyenne, et avec un tas de saveurs mélangées n’importe comment.

Old Major Tom Gin

47% alc./vol.
Absintherie des Cantons, Québec

Patrick 89%
Oh, c’est bon ça! Un superbe mélange de miel et de fleurs. J’aime. Nez : D’abord un délicat genièvre, puis des fleurs, du miel et quelques gouttes d’agrumes. Bouche : De belles épices, un peu de genièvre, un peu d’agrumes, des fleurs, le tout recouvert de quelques gouttes de miel. Finale : D’une longueur moyenne, sucrée et fraîche. C’est toutefois ici, après plusieurs secondes, que ça se gâte un peu, car sinon, l’ensemble est extraordinaire.

Old Malt Cask Allt-A-Bhainne 1993-2011 18 ans

50% alc./vol.

RV 88.5%
Cafe Depot, StarBucks, Allt-a-bhaine. Très fruite de raisin pas mur, il est intriguant comme son petit frère ne en 95, encore plus car pour 18 ans, l’âge ne se fait pas sentir. Plus marque en bouche, le bois est rempli de sève puis de café et enfin de raisin sucre, une bouche très bien construite. La finale pousse un peu fort sur le café noir, ne fait pas de compromis et s’élance pendant longtemps.

Patrick 80%
OMG! Je n’ai jamais détecté d’abricots si peu subtils dans un whisky! Est-ce plutôt un brandy? En bouche ,l’impression que nous avons affaire à un brandy d’abricots se dissipe à peine. On dirait plutôt que le brandy a été versé dans un verre mal rinsé qui avait auparavant contenu du whisky! La finale s’étire longuement sur l’alcool, ce qui est plutôt une surprise compte de l’âge du whisky. La texture demeure agréable, mais je ne suis pas certain d’apprécier “l’originalité” de ce whisky à sa juste valeur.

Old Malt Cask Ardbeg 17 ans 1991

50% alc./vol.
Refill Hogshead DL4537, Distilled March 1991, Bottled August 2008, 226 bottles.

André 92%
Une pause sur le quai bordant l’Atlantique, mangeant un bol de fruits frais et les cheveux volant au bras des bourrasques venant de la mer qui transportent quelques souvenirs salés se déposant sur nos lèvres. Au loin, quelques maisons des pêcheurs locaux font chauffer le foyer, alimenté par des bûches de tourbe terreuse que le mauvais temps n’a pas permis de sécher complètement. C’est l’esprit de l’Ile qui imbibe nos sens. On plonge le nez dans le bol de fruits et on a immédiatement droit à cette fraicheur tropicale ainsi qu’un brin d’acidité provenant du citron, les notes d’agrumes et de salade de fruits sont moelleuses et en revenant le nez au vent, les notes de sel de mer iodé et de cendre de feu de foyer colportées par le vent viennent aussi titiller nos narines. Pour un Ardbeg de 17 ans, les notes de tourbes sont bien discrètes et on aurait plutôt pensé à une version de 22-25 ans. La texture est huileuse et très langoureuse et sert bien de support aux saveurs qui couvrent la bouche avec amour. La finale est une histoire sans fin aux saveurs tourbées et camphrées, qui fondent lentement sur la langue comme les dernières neiges du printemps. Un whisky très contextuel, une histoire en plusieurs chapitres où les saveurs jouent une pièce de théâtre bien orchestrée.

Patrick 91%
Avec Ardbeg et Old Malt Cask, c’est toujours un succès assuré. Comme ici. Nez : La belle fumée de tourbe d’Ardbeg, très maritime avec des notes d’herbes, d’agrumes discrètes et une touche boisée. Bouche : Dominée par une superbe et puissante fumée de tourbe épicée et salée. Le tout est accompagné par un peu de bois brûlé, des agrumes et porté par une vanille subtile, mais qui vient marier habilement l’ensemble des saveurs. Finale : Très longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe et du bois sec.

Old Malt Cask Arran 21 ans 20th Anniversary Edition

50% alc./vol.
Distilled February 1997, Bottle August 2018, 636 bottles.

André 92%
Mélange de gâteau aux fruits et d’ananas flambés. Le nez est généralement discret et presque réservé au départ puis des notes délicates d’orge maltées trempées dans le caramel apparaissent lentement. Fruits tropicaux, citron frais désaltérant, une touche de sherry discret en fond de scène. Bizarre car au nez, on dirait un mélange de fûts de bourbons et de sherry alors qu’il est fort à parier que le dit jus provient d’un fût de xérès (636 bottles…). En bouche, oranges, amaretto, framboises, cerises, citron, amandes, miel, poires et pêches, bananes, ananas, coconut. Beaucoup de gingembre et une pincée de poivre broyé en finale. Du bon Arran, cette distillerie n’a pas fini de nous surprendre.

Patrick 91%
Oh, wow. Les attentes étaient élevées et elles sont rencontrées. Riche, complexe et tellement savoureux. Nez : Un superbe parfum de fruits mûrs, avec petite touche de chocolat au lait. Bref, un beau mélange fruité et sucré. Bouche : Xérès, bois sec, chocolat noir aux piments. Envoûtant et enveloppant. Finale : D’une superbe longueur, riche et épicée.

Martin 89%
Nez: Crème et meringue, herbe fraîche. Melon, eau de rose et ananas. Assez modeste au niveau de l’intensité, bien que de laisser respirer le verre nous récompense de quelques notes chétives de céréales bien agréables. Bouche: Fruits tropicaux, légère fumée, un peu de cuir, herbe et miel dilué. Sirop simple et crème. Fruits des champs vers la fin, avec une touche de sambuca. Finale: L’anis nous laisse sur une suite de chêne, de cuirette, de xérès et de noix. Pas méchant. Équilibre: Toutes les saveurs sont très bonnes, mais j’ai l’impression que l’ensemble manque un tout petit peu de ligne directrice. Comme si le groupe d’arômes du nez différait vraiment des saveurs en bouche et ainsi de suite. Un super whisky, mais qui pourrait vraiment être meilleur avec plus de cohésion et de conséquence.

Old Malt Cask Bladnoch 18 ans

50% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2011, finition en fûts de xérès.

Patrick 90%
Parfum de caramel, de muscade, et de vanille. En bouche, une vague de fruits tropicaux offrant une complexité rarement vue. Melon d’eau, ananas, un peu d’oranges… Le tout avec une touche de confiture de fraises. La finale, légèrement épicée, est d’une longueur exceptionnelle pour un Lowland. Une belle surprise.

Old Malt Cask Blair Athol 15 ans

50% alc./vol.
Bourbon Barrel

André 84%
Lignée de fruits tropicaux, vanille, agrumes, poires, ananas, bois de chêne séché. Pas super complexe comme présentation et des saveurs pas mal toutes regroupées dans le même coin de la palette aromatique. La bouche est épicée, à la fois poivrée et sucrée, une touche de pommes vertes et de vanille, sirop de fruits en conserve, zeste de citron, une touche de gingembre et d’herbe verte peut-être. Finale moyenne en longueur, épicée et fruitée. Un peu trop monolithique comme présentation.

Patrick 86%
Un beau whisky intense et savoureux. Simple et efficace. Nez : Chêne frais, agrumes et vanille. Bouche : Du bois sec et épicé, des agrumes et un peu de sucre chaleureux. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 84%
Nez: Fruits tropicaux nappés de crème fouettée et de miel. Poires, bois de chêne et vanille. Assez straightforward comme on dit, mais j’aime bien. Bouche: Miel et melon, vague fraîche de vanille et d’épices. Pommes et pétales de fleurs blanches. On s’étire sur une planche de bois sucrée. Finale: Chaude et épicée, avec bien des saveurs susmentionnées. Le bois est à l’honneur. Équilibre: Pas mauvais, mais manque de diversité au niveau des flaveurs. C’est un peu décevant pour un embouteillage choisi avec un soin aussi grand.