Laphroaig Triple Wood

48% alc./vol.
Grande nouveauté de 2009, ce tout nouveau Laphroaig Triple Wood 48% en Litre fait suite au succès du Laphroaig Quarter Cask (affiné dans des quarts de fûts de 60 Litres autrefois utilisés pour le transport à dos de cheval ou mule). Il s’agit d’une version spéciale de Quarter Cask affiné en fûts de Sherry (vin de Xérès). Non filtré à froid et embouteillé à 48%.

André 87%
Voici une présentation asynchronisme des grands succès de Laphroaig. La tourbe est reléguée en joueur de second ordre, comme si Paul McCartney devenait Ringo Starr au sein des Beatles. Du même coup, l’ensemble sonne plus agressivement, asséché par l’effet du quarter cask, mais avec beaucoup de surprise, le tout est également plus sucré, ce qui donne une impression (voulue ou non?) qu’on échappe la ligne directrice. Il est aussi intéressant de sentir l’effet des fûts de sherry en finale, celle-ci adoucit passablement la texture que les quarter cask avaient rendue plus pointue en bouche. Comme chaque groupe musical aura une fois dans leur carrière un album qui détonne avec les autres et qui ne plaira pas à tous même si la conception et la qualité sont au rendez-vous, c’est un peu l’impression que me laisse le Triple wood.

Patrick 88%
Tourbe puissante et un peu sale. Très intense au nez, on a utilisé une belle tourbe maritime et sale(!), marquée légèrement par la saumure. En bouche, la tourbe laisse la place à une belle fumée florale/fruitée aussi marquée par l’orge, qui laisse la place à un retour de la saumure en finale, qui s’étire, s’étire, s’étire… Wow! À ce prix là, définitivement un bon achat!

Martin 87.5%
Cuivre foncé et ambré. Définitivement plus profond que la moyenne des Laphroaigs. Nez: Un nuage de fumée de tourbe enveloppe un noyau de raisins sucrés. Orange, dattes et vanille juteuse se la jouent ninja à l’arrière-plan. Bouche: Vanille et tourbe, caramel salé et iode. De la terre humide sous un hôpital de campagne se bat pour les feux de la rampe avec un gros bol de salade de fruits. Finale: Les fruits sucrés s’estompent pour laisser place à une tourbe digne du meilleur plan de développement durable. Encore et encore de la tourbe mais roulée cette fois sur un tapis de copeaux de chêne carbonisés. Équilibre: Un excellent whisky, et tout de même un bon Laphroaig. Malheureusement l’effet d’un seul quart de fût prévaut sur la somme des trois barriques ci-présentes.

RV 84%
Whisky de convalence pour une distillerie poids lourd qui cogne habituellement plus fort. Noix et muscade à la japonaise, et même un peu de thé noir, bien équilibré, et surprenant pour un Islay. En bouche, belle arrivée de noix avec une finale bien tourbée, de bonne longueur, à la fois fraîche et sucrée. Pas vraiment à l’image de la distillerie et trop doux pour moi, je préfère les vrais combats.

Larceny Kentucky Straight Bourbon Whiskey

46% alc./vol.

Patrick 90%
Un superbe rapport qualité prix, un bourbon qui saura satisfaire tous les amateurs du genre! Nez : Parfum de bourbon fort en maïs et assez sucré, avec une touche de cerise et de caramel. Bouche : Les épices du bois brûlé, du caramel, un peu de fruits frais et… Beaucoup de bois brûlé! Finale : D’une superbe longueur, sucrée et fruitée.

Martin 87.5%
Nez: Caramel, maïs et cerise juteuse. Cassonade et vanille pour arrondir le tout. Assez classique, tout en penchant vers le sucré plutôt que le boisé. Une pointe de bois sec surgit toutefois quand on le laisse respirer. Bouche: Épices, cerise, foin et bois. Vanille et poivre. Plus punché ici qu’au nez. Finale: Assez poivrée et sèche, sur des notes de paille, de cerise, de chêne brûlé et de cassonade. Équilibre: Quand même surprenant, on débute sur les notes sucrées pour se faire rapidement transporter vers le tonneau torréfié. Un bon whiskey de canicule.

Lark Tasmanian Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.
Afin de favoriser un meilleur échange avec le bois, Bill Lark, propriétaire de la distillerie éponyme, a choisi de faire vieillir ses whiskies dans des petits fûts de 50 litres et de 100 litres. 50 % de l’orge (Franklin ou Gardner) est légèrement séchée avec une tourbe qui provient de leur propre tourbière : Brown Marsh Bog. Enfin, il a récemment confié à sa fille, Christy, le rôle de maître-distillateur.

André 91.5%
Superbe nez, hyper fruité et d’un équilibre exemplaire. Noix et cachoux, pâte d’amande, oranges, pommes rouges, petits fruits sauvages, caramel et toffee, presque chocolaté, petits gâteaux aux amandes. La bouche est fruitée et soutenue par de fortes épices, l’apport du fût de chêne est bien en évidence sans voler le show. Bel amalgame de prunes et de fruits séchés, la pâte de fruits et les fruits sauvages, nappé d’une coulée de caramel et de chocolat au lait un peu fumé. Lorsque l’alcool s’est évaporé, émergence de plantureuses notes de sirop d’érable. La sensation de l’alcool est perceptible en bouche mais pas à en ressentir un effet de brûlé mais plutôt réchauffant et réconfortant. La finale est caramélisée et chocolatée avec un fin trait de fumé. Quelques saveurs me rappellent aussi le virgin oak. Un bel embouteillage qui nous amène hors des sentiers battus habituels. J’en achèterais volontiers une bouteille. Du really nice stuff comme on dit.

Patrick 93%
En quelques secondes, j’ai compris pourquoi Lark a une si grande réputation. Un superbe whisky, complexe et savoureux, équilibré de façon magistrale. J’aime, j’en veux une pleine bouteille svp!! Nez : Un succulent parfum de fruits exotiques, de vanille sucrée et de biscuits “social tea”. Après quelques minutes, j’ai l’impression d’y découvrir aussi une touche herbeuse. Bouche : De succulentes épices, du beau bois sec, une note fruitée subtile, de la vanille et un caramel intense pendant une seconde, puis qui disparaît rapidement. Finale : D’une superbe longueur, épicée et marquée d’une touche herbeuse discrète.

Martin 93%
Nez: Les fruits secs et le sucre d’orge démarrent la course. Noix, biscuits secs et petit gâteaux emboîtent le pas, avec caramel, zeste d’orange, bois et vanille. Je dois avouer qu’une bonne sniff d’épices trahit son degré d’alcool. Bouche: Bois sec sur une texture agréable. Explosion de cannelle et de poivre blanc. Caramel, vanille et fruits. Un peu d’herbe et de chocolat amer viennent accompagner. Finale: Longue et chaude, fortement épicée par l’alcool, mais sans être trop agressive. Bois, poussière et herbe. Caramel, vanille et fruits secs. Équilibre: Superbement construit. J’adore cette édition cask strength, mais je ne peux m’empêcher d’imaginer si la complexité ne ressortirait pas plus à un degré d’alcool inférieur.

Larkin Muncaster Sullivan Webb Springbank 16 ans Private Cask 1995-2011

46% alc./vol.

Patrick 93%
Du Springbank à son meilleur, et ce n’est pas peu dire. Riche et savoureux, le genre de scotch que je pourrais boire à tous les jours. Superbe! Nez : Fumée de tourbe enveloppée de caramel avec une touche de fruits très subtile et une note de sel. Bouche : De la délicieuse fumée de tourbe salée, avec un peu de caramel et quelques fruits des champs très discrets. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et un délicieux sel maritime.

Las Vegas Distillery Nevada Whiskey

45% alc./vol.

André 84%
Un transylvanien qui distille à Las Vegas ? Wtf ?!? Nez rectiligne de whisky bonbon; sucre, fruits confits – oranges, livré sur un canevas au feeling légèrement savonneux. Malgré tout, bien ficelé mais sans trop d’excentricité. La menthe en finale étonne un peu. Un whisky simple mais difficile à décortiquer, j’opte pour le mi-figue, mi-raisin. Le conventionnel trouve toujours sa place et ce même à l’ombre de la « city of sins ».

Patrick 89%
Parfum léger et fruité (cerises au marasquin). En bouche, épices et cerises… Comme un bourbon, mais meilleur. Plus complexe en fait. Avec une pointe de vanille, de peau d’orange et de chêne brûlé. La finale s’étire sur la vanille et les épices. Bien balancé, moins sucré qu’un bourbon, bref, j’aime.

Martin 67%
Dans un esprit de collaboration, allons-y avec un esprit ouvert. Nez: Un peu agrumeux, un peu de bourbon savonneux. Des cowboys dans le bain. Comme la beuverie de Jackie Chan et Owen Wilson dans Shangai Noon. Aussi ennuyant que le film d’ailleurs. Bouche: Fruité, carameleux, pas très ample. Sans émotion. Finale: Rares sont les occasions où l’on apprécie que la finale ne dure pas trop. Équilibre: J’ai essayé, mais je ne suis vraiment pas impressionné. Le Nevada c’est décevant. Le Tullibardine des bourbons. C’est ça qui arrive quant tu achètes des alambics saisis au casino. Ça me donne envie de pleurer, donnez-moi une flute, je me sens comme Démétan sur la brosse.

RV 92.5%
À quelques kilomètres de la Strip, les déserts, les paysages et la végétation qui entourent Las Vegas est loin d’être kitsch. Une créature bizarre mais aussi une top modèle olfactive: parfait mélange de bourbon mais aussi du fruits, un nez rempli de cerises fraîches. Piquant en bouche, la recette de grains est intriguante, avec des élans de maïs mais sans tomber dans le corn whisky. Finale vanillée à saveur de blé, difficile à croire qu’il s’agit d’un première essai; avec cette bouteille, cette distillerie prouve elle aussi (après Woodstone Creek et Balcones par exemple) qu’avait de la passion, on peut atteindre un excellent, excellent résultat.

Las Vegas Distillery Rumskey

40% alc./vol.
Résultat de la distillation d’un whisky, d’un rhum, puis du mélange des 2 en seconde distillation.

André %
Heu… c’est quoi cette mixture transgène juste bonne pour la mixologie ? J’scuse mais y’a une limite à l’expérimentation pis un gars en bas nylon ça ne sera jamais sexy. Tout comme de partager le lit avec une lutteuse hongroise épilée ne fait pas partie de ma « wish list »…. Dans le present cas, ce n’est pas une question de ne pas être ouvert à l’innovation mais une simple question de bon goût. Sorry… too much for me.

RV 73%
Plus 330 points pour l’originalité, moins 332 pour le goût. Tenant davantage du rum que du whiskey, le nez (autant que la bouche et tout le reste) est très étrange. En bouche, pas de caramel: de la mélasse, très noire, qui se poursuit en finale, toujours plus près des îles latines que du Kentucky. L’aftertaste est quant à elle un peu plus en grain, sucré et feuillu (des feuilles de menthes brûlées?). Quelque chose à essayer sans contredit. Toutefois, aurait besoin d’un bon mixologiste, car bue straight c’est un bon challenge.

Patrick 89%
Nez de new make, marqué par un bouquet de fruits, de fleurs et de céréales. En bouche, des fruits, des céréales. Des fleurs. On jurerait plus un gin qu’un rhum ou un whisky. La finale est un peu courte, mais tout de même agréable, sucrée et fruitée. J’aime. Idéal pour une fin de semaine dans le bois. Ou un cocktail au centre-ville.

Martin 66%
Le liquide possède la transparence et la clarté typique d’un new make, ce qui est à la fois attirant et effrayant. Allons voir sans plus tarder de quoi il en retourne… Nez: La mélasse du rhum prend toute la place au début pour laisser ensuite place à un caramel brûlé un peu plus subtil. Non-vieilli, mais en avait-il vraiment besoin? Ça me rappelle un bonbon à la tire qui aurait été oublié derrière un calorifère l’automne d’avant. Somme toute je m’attendais à bien pire… Bouche: Très fade au début, mais une effluve de mélasse désagréable monte rapidement dans le nez. C’est précisément là qu’on constate son manque de vieillissement. Ça se termine rapidement sur un voile de canne à sucre fumée. Finale: Quand même long mais méchant. Seul l’alcool reste. Équilibre: Pendant un moment j’ai eu peur d’être guetté par la cécité. Ce n’est pas parce qu’on a une idée qu’il faut nécessairement passer à l’action. Le mélange rhum et whisky nous confirme encore une fois que ce n’est pas bien de coucher ensemble entre cousins.

Last Mountain Canadian Whisky

45% alc./vol.
100% malted barley, vieilli en Ex-Bourbon Barrels pendant 3 années et demie.

André 78%
Belle douceur au nez très effacé dans l’ensemble, rempli de miel et de vanille. À l’aération, notes de poires, pommes vertes, abricots. La bouche est sucrée, sirop d’érable, céréales Sugar Crisp, caramel et vanille, puis légèrement plus acérée, teintée de bois de chêne séché. La texture est liquide, un peu huileuse, agréable mais la jeunesse du whisky est encore bien en évidence avec la sensation de grains séchés et la sensation un peu rêche. Finale céréalée, mielleuse et caramélisée. Intéressant mais aura encore besoin de maturation pour se complexifier.

Patrick 69%
Une patente que je me serais bien passé de goûter. Nez : Odeur de new make cheap. Bouche : Le new make est toujours présent, mais laisse aussi la place à du sirop d’érable, des pommes vertes et un peu de chêne. Finale: D’une longueur moyenne, et pas vraiment plus agréable que le reste.

Martin 72%
Nez: Montée d’acétone et de sucre en poudre. Vanille, fruits, bois et touche lointaine de céréales. Miel? Un peu de pommes et de poires, bien ensevelies sous le sucre. Bouche: Vernis à ongles, fruits rouges et vanille. Céréales, chêne et épices. L’alcool est brûlant et acéré. Quelques dégustateurs seront probablement effrayés. Finale: Poivre blanc et chêne, vanille et sucre, pommes rouges et touche de caramel. Équilibre: Bien inachevé à mon goût, la construction semble bâclée, les épices de l’alcool sont beaucoup trop violentes et l’acétone du jeune whisky canadien est en vedette. Ce n’est pas un dram auquel je retournerai.

Last Mountain Distillery Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.
Saskatchewan.

André 79%
Un rye whisky générique. Nez ordinaire de rye whisky sucré et caramélisé allié d’un mince couvert fruité. On a intérêt à le sentir dès le départ car il s’évapore rapidement, ce qui prépare pour l’arrivée en bouche, fluide comme de l’eau tout en étant relativement moelleux en bouche, mais sans grande personnalité, un baiser d’alcool sans passion. Le rye étonne par l’apport du sucre comparativement aux habituelles épices un peu acérées du seigle qui ne seront présentes qu’en finale de bouche. Cette même finale sans distinction aucune, que l’on associe souvent à bien trop de Canadian whiskies que l’on retrouve souvent sur les étagères du bas des magasins, vendus en format 1.14 litres en bouteille de plastique. On veut bien vouloir jouer dans la court des grands mais on risque aussi de se retrouver dans les ligues mineures.

Patrick 80%
Pas mauvais, mais bin ordinaire. Pour paraphraser une citation célèbre, « la vie est trop courte pour boire du whisky ordinaire ». Nez : Parfum plutôt ennuyeux présentant des effluves typiques d’un rye bon marché. Bouche : Au goût, c’est un bon rye, mais la texture plutôt aqueuse en fait un produit plutôt ordinaire. Finale : Un peu courte, marquée par les épices du rye et une touche de bois brûlé subtile.

Martin 79%
Jaune pâle et désaturé, surtout pour un rye whisky. Nez: Assez standard au niveau de la composition. Fruits rouges, bois, seigle et colle. Un peu de caramel et de vanille. Bouche: Arrivée un peu aqueuse, sur des notes de raisin rouge et de caramel brûlé. Le chêne et les épices du rye y sont aussi, mais accompagnés d’une vague d’alcool et d’acétone un peu maladroite. Finale: Surfe brièvement sur les notes élaborées en bouche. Équilibre: Sans grande personnalité, ce dram évoque beaucoup trop la mauvaise réputation des whiskys canadiens bas de gamme.

RV 79%
Les blocs Est et Ouest de part et d’autre du Parlement Canadien : imposant mais pour 99% de la population, sans grande signification. Nez des plus canadiens, le mélange seigle et caramel est on-ne-peut-plus-traditionnel. Toutefois, en bouche, la lourdeur habituelle de ce mélange n’y est vraiment pas; légères quoique chaudes, les saveurs sont assez monotones. La finale est quant à elle assez imposante mais austèrement canadienne. Un Crown Royal anonyme ou un Canadian Club ennuyant?

Last Mountain Private Cask

40% alc./vol.

André 87%
Sac de cannelle, de sucre brun, d’orange et de céréales (rye ?). Nez très doux et feutré, sans trop de singularité mais aussi sans faux-pas. Oranges et nectarines, agrumes en avant-scène de bouche puis beaucoup d’épices (cannelle, gingembre) qui meublent pas mal toute la bouche. L’équilibre est vraiment bien et le whisky démontre aussi une belle vigueur, grandement influencé par les épices. Rétro-olfaction sucrée et orangée avec enrobage épicé. Du beau travail, bien présenté et un réel improvement sur l’édition de base précédente.

Patrick 89%
Succulent whisky d’une agréable complexité et d’une admirable balance. Pourquoi ce whisky est-il si méconnu? Nez : Au nez, un mélange d’épices et de sucre plutôt appétissant. Notes de cassonade insistante, ainsi que quelques agrumes des plus subtils. Bouche : Wow, une surprenante explosion d’épices, de bois et de céréales dès la première gorgée! Puis, le tout évolue vers la cassonade et des oranges bien sucrées en approchant de la finale. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Lazy River Kentucky Straight Bourbon

45% alc./vol.

André 84%
Sirop de maïs, petits fruits rouges, caramel, vanille, cannelle, chandelle de cire. Bouche fruitée de cerises, puis notes de réglisse, de cannelle poivrée et de caramel chauffé à la poêle. Rye épicé et légèrement terreux. Belle rondeur et onctuosité, équilibré et représentatif. Finale souple et ronde, une pointe de cannelle et bien entourée de cerises cireuses. Très agréable pour un whisky aussi jeune et aussi abordable côté prix.

Patrick 86%
Un autre bourbon classique et délicieux, qui me rappelle tant d’autres bourbon que j’ai bu et aimé. Pas original mais tout de même très bon. Nez : Parfum de bourbon classique, avec le bois brûlé, le maïs et les fruits. Bouche : Une bonne dose de bois épicé et brûlé, avec de beaux fruits et une touche de maïs. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 84%
Nez: Sirop de maïs chaleureux, vanille goulue, fruits et caramel chauffé. Les notes classiques du bourbon si aromatiques. Bouche: Caramel et cerises noires, grains de maïs séchés et gousse de vanille. Le bois sec sert de plateau de service pour ce beau petit buffet. Les épices sont un peu mordantes à mon goût, mais rien de bien grave. Finale: Chaude et longue, elle nous porte sur des accents de musc, de chêne, de vanille et de compote de fruits. Équilibre: Un peu jeune, mais plein de potentiel. Si le prix est au rendez-vous, c’est une bouteille qui pourrait tenir tête à bien des bourbons d’entrée de gamme de l’industrie.