Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1991

46% alc./vol.
Distillé en mai 1991 et embouteillé en mars 2011 à partir de fûts de sherry de premier remplissage.

André 82%
Vanille mielleuse et grains d’orge vert pas mûr. La bouche est étrangement absente mais prend en force à chacune des gorgées. Principalement axées sur les fruits doux, style pomme-poire et s’accompagne d’une poignée d’herbe. La finale est soulevée par les épices mais demeure unidimensionnelle et ennuyante. Un whisky d’une belle douceur au nez et à l’étonnante persistance en bouche mais qui dans l’ensemble manque de caractère et de distinction.

RV 81%
La franchise est une belle vertu, encore faut-il savoir livrer. Entre le Glen Garioch et Auchentoshan, ce n’est vraiment pas rebutant au nez. Un peu de pain sucré où l’orge n’est pas mûr, l’alcool est sec et puissant en bouche. La finale, à ce point parsemé d’avoine, est assez longue où l’aftertaste est franchement… standard, et le seul maître. Avec une direction quelconque, ce n’est pas désagréable, ni remarquable.

Patrick 77%
Parfum de crémage de gâteau à la vanille. Mioum! En bouche, le crémage disparaît pour laisser place à un côté herbeux et des pommes vertes. La finale est un mélange de céréales et de pissenlits. L’ensemble est bizarroïde…

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1994-2014

46% alc./vol.

André 84%
Nez : beau fruité de sherry discret, fortes odeurs florales, vanille, fleurs blanches, pas mal d’épices au nez qui tranchent avec la tranquillité générale. Bouche très épicée, un peu sèche, herbeux, vert, poivre, puis ensemble de fruits divers ; sherry, bananes, oranges, pommes rouges et chocolat. Finale épicée, sèche, caramel et toffee, très douce, crémeuse, de belle longueur.

Patrick 84%
Un embouteillage qui ne permettra pas à cette distillerie de sortir de l’ombre, mais qui n’est tout de même pas mauvais. A plus de 180$ toutefois, on repassera. Nez : Parfum fruité, avec des notes de xérès, de poires, de pommes vertes, de caramel et une subtile note de menthe. Bouche : Orange, bananes, poivre pétillant, quelques noix et une touche de cacao subtile. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse, avec des notes mentholées et d’eucalyptus.

Fable Hound Chapter 5 – Mannochmore 12 ans

58.6% alc./vol.
Distillé 13/07/2010, embouteillé 05/09/2022; Cask 8436, 270 bouteilles

André 86%
Un whisky hyper frais idéal pour une belle journée de canicule peut-être? Mélange de fruits tropicaux en conserve et de pommes vertes, zeste de citron, poires et fruits à chair. Ces mêmes fruits poursuivent leur lancée en bouche. La texture est vraiment bien, l’équilibre des éléments aussi. Des notes mielleuses et de discrètes notes herbacées se sont ajoutées. Finale boisée et fruitée dans le style tropical.

Patrick 85%
Un très bon scotch savoureux et agréable à boire. Ou devrais-je plutôt dire, “facile à boire”? Nez : De la salade de fruits tropicaux sucrés, et une bonne dose de bois épicé. Bouche : Un beau mélange d’épices et de fruits tropicaux, chaleureux et boisé. Finale: D’une belle longueur, chaleureuse et boisée.

Martin 85%
Nez: Poivre et épices, bois et vanille. Salade de fruits dans leur sirop. Assez classique, ou plutôt conservateur? Bouche: Fruits tropicaux, poivre blanc, chêne, pommes vertes et verdurette. Finale: Bien longue et chaleureuse, sur des pointes d’épices, de bois et de raisin astringent. Équilibre: Un autre beau dram qu’on ne croise pas tous les jours. Fable on dirait sait bien “sizer” ses fûts. Si le prix vous convient, go.

Gordon & MacPhail Mannochmore 16 ans

46% alc./vol.

André 82%
Fruits tropicaux séchés et enrobés de sucre. Bonbons en gélatine moelleux. Vraiment très frais au nez, une dose d’air climatisée en bouche. Finale malheureusement courte. Rien d’extraordinaire mais agréable et désaltérant. Mérite d’être savouré sur le bord de la piscine par une belle journée d’été en regardant sa blonde se baigner.

RV 81.5%
Une balade de char en printemps où c’est ni la voiture ni le paysage mais davantage la météo qui rend l’expérience confortable. Essences de tremble, de coconut et de betterave sucrée. Métallique en bouche, il se calme en finale; sans disparaître, celle-ci est assez discrète mais de longueur adéquate.

Patrick 83%
L’arôme est marqué par les fruits et les agrumes. Le goût est frais et sec, comme certains vins blancs. La finale continue dans la même lignée, pour disparaître tranquillement de façon agréable. Bref, un whisky parfait pour fabriquer un excellent blend car son manque de personnalité permettra aux autres composantes de s’exprimer.

Mannochmore 18 ans Special Release

54.9% alc./vol.
Distillé en 1990, bouteille #538 de 2604.

André 89%
Un whisky rempli de challenge, pour amateur avertis. Nez rond et très sexy; bol de fruits séchés accompagnant des céréales maltées, raisins secs, prunes, chocolat noir, cosses d’oranges, cerises noires et indéniablement beaucoup d’influences du fût de sherry. Le whisky change beaucoup en respirant et demande de la patience afin que les arômes et saveurs atteignent leur équilibre. La bouche confirme les arômes du nez, très pointu sur les fruits secs, les prunes et le chocolat ce qui met la table avant l’arrivée des épices puissantes – cannelle, poivre, gingembre – qui seront à leur tour recouverte d’une belle couche de chocolat noir légèrement fumé qui s’accompagne de juteuses notes d’oranges. La faiblesse de ce whisky réside dans sa finale astringente et sèche, ou les notes de bois sont un peu trop présentes. Jumelé aux saveurs d’épices, on a un peu l’impression que le whisky est débalancé mais ce n’est pas le cas. Ce Mannochmore ne plaira pas à tous car les saveurs sont tranchées et presque diamétralement opposées entre le nez et la finale de bouche. La migration des saveurs hyper fruitées du nez aux fortes épices astringentes de la finale est assez drastique, mais comme un bon livre, on aime bien être surpris positivement de temps en temps avec de l’imprévu. Nicely done (sauf pour le prix exorbitant).

Patrick 94%
Un superbe whisky, impressionnant par sa chaleur, son sucre et sa surprenante douceur. En fait, il me rappelle certains whiskys de plus de 40 ans ! Nez : Riches fruits mûrs et chaleureux, avec de la vanille et un peu de bois. Intense et savoureux. Bouche : Beaux fruits mûrs, chaleureux et profonds. D’une belle douceur, surprenante pour le taux d’alcool. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Mannochmore 25 ans Special Release 2016

53.4% alc./vol.
Distillé en 1990, maturation en First Fill American Oak Hogshead et European Sherry butts. Édition limitée de 3954 bouteilles.

André 91%
Oranges juteuses, bananes flambées, ananas, raisins secs, cerises noires trempées dans le poivre frais, anis, vanille et miel, poires, melon au miel, beau bois de chêne sucré. Très complexe et vraiment challengeant pour la dégustation. La bouche est aussi superbe que le nez. Cosses d’oranges trempées dans le caramel, agrumes, poires, mangue et melon au miel, cerises et framboises, réglisse rouge, puis une touche de fumée poivrée et assaisonnée de gingembre. Belle texture qui aide à supporter l’alcool. Finale finement tannique, bois de chêne sucré et oranges. Rétro-olfaction discrètement fumée. Une solide expression, avec une palette aromatique incroyable.

Patrick 95%
Un whisky de millionnaire qui a du goût. Si un jour mes investissements débloquent et que je deviens multimillionnaire, c’est le genre de whisky qui deviendrait mon “régulier” que je sers à mes bons vieux chums. Bref, ce n’est pas une bouteille que je voudrais, mais une palette! Nez : Envoûtant. Le genre de parfum qui me fait tout arrêter et passer plus de 30 minutes à humer le whisky avant même d’y goûter. Bananes, raisins secs, ananas, 5 épices asiatiques, poires, melon-miel et un peu de chêne. Incroyablement complexe et bien balancé. Bouche : Toujours spectaculaire. L’évolution des saveurs en bouche en simplement incroyable. Bref, les parfums précédemment détectés y sont toujours, mais avec une prédominance de notes de cosses d’oranges et une métamorphose vers des saveurs dominées par une subtile touche de fumée poivrée et de gingembre. Finale : D’une superbe longueur, fumée, épicée et boisée.

Mannochmore Loch Dhu 10 ans – The Black Whisky

40% alc./vol.

André 45%
Si v’la 45-50 ans, les gens couraient pour aller voir les shows de Bébé Papillon, les amateurs de whiskies ont maintenant leur curiosité sadique à vouloir trouver ce ‘’Frankenscotch’’. Produit exclusivement durant les années 96 & 97 cet embouteillage culte (mais pas pour les bonnes raisons), fait partie des whiskies que tout amateurs ayant un background appréciable veut reviewer un moment donné. Alors quelle surprise de voir un ami partager sa bouteille dans un tasting. Juste à sa couleur, on voit qu’on a quelque chose qui est singulier. Je dirais que ça ressemble à un verre de Coca-Cola dégazé laissé sur le comptoir quelques jours. Au nez, je présume que c’est ce que doit sentir un verre de Caramel E150A… J’ai l’image de mélasse et de sirop d’érable caramélisé dans le fond de la pan qui est en train de brûler, le Coke aux cerises noires et la réglisse noire. En bouche, la texture est faut l’avouer au départ pas si pire mais ça se gâte rapidement. Tsunami de caramel brûlé et de réglisse noire, chocolat amer, pneu brûlé et bébelle en caoutchouc du Dollarascrap, grains de café tofférié (le gars était chaud et est passé tout droit dans l’opération probablement) puis des notes de sauce Soya sans sel. Finale de Coke aux cerises dégazéifié, de grains de café hautement orréfié trempés dans le chocolat noir amer, de réglisse noire et de caramel brûlé. Vous allez vous dire ‘’45% pour un whisky si horrible?’’ Et oui, car, juste pour l’expérience ça en valait le coup et aussi que parce si l’on veut vraiment apprécier les bons whiskies, il faut avoir un barème de camparaison!

Patrick 75%
Le whisky le plus foncé que je n’aie jamais vu! La couleur est impressionnante, mais le goût l’est moins. A mettre dans la catégorie « too much of a good thing ». Je comprends pourquoi ce whisky a eu une telle réputation car c’est une expérience que je recommande à tous les fans de whiskys pour voir c’est quoi un whisky avec trop de colorant E-150. Même si ce n’est pas bon, j’en voudrais une bouteille! Et compte tenu du prix que celles-ci se revendent, je ne crois pas être le seul! Nez : De gros fruits mûrs intenses, du bois brûlé, du caramel brûlé. Intense. Bouche : Oh, intense. Du gros xérès intense pas sucré pantoute, voire même amère. Aussi du gros bois brûlé et du sucre brûlé. Trèèèès intense, on jurerait que le taux d’alcool est plus élevé. Finale : Assez longue, amère, pleine de fruits trop mûrs et de bois brûlé.

Old Malt Cask Mannochmore 13 ans

50% alc./vol.
Distillé en avril 1999 et embouteillé en octobre 2012, 182 bouteilles.

Patrick 87%
Nez : Alcool et herbe, avec une touche de poivre. Bouche : Agrumes, orge et herbe. Touche de caramel et d’épices. Finale : Longue et épicée. Balance : Un peu agressif, mais tout de même agréable.

SMWS 64.50 Mannochmore 23 ans

56.4% alc./vol.
« Impressionist oil painting » – Distillé le 14 février 1990, Refill Barrel, 178 bouteilles.

André 92%
Classe et raffinement. Nez floral très délicat, pêche et crème glacée à la vanille, beau sucré agréable qui rappelle la boisson crème Soda, pommes vertes, paniers de fruits tropicaux, mangues. J’adore! Les notes de mangues explosent en bouche et les notes sucrées également. Fleurs blanches, crème vanillée, fruits tropicaux, melon au miel, une touche de citron bien discrète. Fine effervescence bien agréable qui masque bien le taux d’alcool. Douce finale sucrée et florale, belle influence du bourbon qui se reflète en des notes de vanille crémeuses et une divine texture. Pas le whisky le plus punché, mais l’amateur qui prendra le temps de décortiquer et de creuser les différents sentiers aromatiques de ce whisky sera grandement récompensé.

Patrick 94.5%
J’ai rarement goûté un whisky de ce profil de saveurs (Spicy & Sweet de la SMWS) qui soit si bon! La complexité des saveurs n’a d’égal que leur balance. J’adore, j’en redemande! Nez : Un parfum d’une belle profondeur, présentant un bouquet de fleurs séchées et un bol de fruits frais et de pommes L’ensemble est même très fervent! Bouche : Oh que c’est ici que ça se passe, toi! Fervent, synonyme de passion, de chaleur, est vraiment ici le bon qualificatif: Riche et complexe, plein de beaux fruits, d’épices indiennes, de gingembre, de vanille, de sirop d’érable et de mangue très mûre et juteuse. Finale : D’une superbe longueur, fruitée et… simplement délicieuse !

Martin 93%
Nez: Astringence des tannins d’un vin fortifié, céréales et cuir. Caramel et chêne, fruits mijotés et pommes bien rouges. Bouche: Caramel, poivre et cannelle. Toffee, cuir et bois. Orange, dattes et marc de café. Cacao et vanille, ça s’en va dans tous les sens, et le cask strength y met du sien pour nous faire pédaler. Finale: Le degré d’alcool conserve les saveurs en bouche, bois, vanille, paille, dattes et raisins secs. Cuillère de cassonade et de poivre. Équilibre: Un solide dram, d’une complexité bien plaisante. Un autre bouteille des grandes occasions.