LB Distillers Rye Whisky Bourbon Cask Matured – Work in progress

63% alc./vol.
Fait de 67% de seigle malté et de 33% d’orge maltée, Échantillon de la distillerie âgé de 11 mois. Ce futur whisky sera un double vieillissement dont la seconde partie se fera en fûts de chêne français.

André 86%
Rye bien parfumé aux épices et au poivre. L’alcool taquinera le nez mais pas la bouche où il se montrera bien sage et calme. En bouche, les épices et le rye calineront le seigle dans un tango de céréales poivrées assez singulier. En finale, le rye se dénudera et offrira des saveurs de zeste d’orange et quelques soupirs poivrés. Le seigle demeurera tout de même discret même si on ne peut douter de sa participation à cette aventure épicée-poivrée.

RV 89%
Une très bonne expression, certainement plus originale que l’orge de la distillerie, qui prouve bien que le seigle est plus canadien que l’orge. Vraiment intéressant, pas outrageusement épicé mais davantage sur une note sucrée, dans le genre d’un délicieux poulet tandoori lentement rôti. L’histoire est différente sur la langue avec de douces épices qui piquent sans faire mal dans ce meilleur whisky de cette distillerie naissante. La finale est remplie de joyeux seigle, avec un poivre qui peut indiquer le haut taux d’alcool et une longueur qui ne peut expliquer le court 11 mois en baril.

Patrick 80%
Nez : Odeur de vieille robine avec un soupçon de fruits. Bouche : Le new make n’est pas loin, le goût de céréales étant très marqué et très bien défini.  Finale : Courte et sucrée.  Balance : Un bon rye jeune.

LB Distillers Single Malt Whisky – Work in progress

63% alc./vol.
Fait à 100% d’orge maltée, échantillon de la distillerie âgé de 15 mois.

André 87.5%
Nez puissant d’où pointe l’alcool et les céréales sucrées. L’Indéniable marque de l’ex-bourbon cask est très prononcé. L’évaporation graduelle de l’alcool libèrera le tsunami de vanille à saveur de sucre en dés. En bouche, la meringue et l’ananas, les céréales Sugar Crisp et le toasted caramel. Le haut taux d’alcool demeure tout de même très approchable tout en sachant qu’on a pas affaire à un taux d’alcool de 40%. La finale est relativement courte pour un whisky si alcoolisé. Les saveurs sucrées y sont probablement pour quelque chose, ces mêmes saveurs trouvées en bouche s’étirant jusqu’en finale en s’accompagnant d’un zeste de citron très agréable. Je suis très impressionné par le potentiel de ce futur whisky.

RV 81%
Un whisky qui soit a besoin de quelques années de plus, soit de plus de contrôle sur les niveaux d’enzymes et d’esthers. De très bizarres notes de carottes et de maïs qui essaie de contrôler les saveurs de distilleries artisanales de carton humide, sans total succès. La piqure est aigüe sur le bout de la langue, et un puissant goût de chêne sort de chaque papille. La finale est dominée, fouet et menottes, par la fibre de carton, un peu semblable à de la moulée à chevaux. Le nez est un bon bloc de départ mais on va devoir travailler sur le départ pour finir avec un whisky plus savoureux.

LB Distillers White Dog – Work in progress

45% alc./vol.
Fait de 100% d’orge maltée, sans mention d’âge.

André 80%
Nez étrangement posé pour un new make, même dilué à 45% d’alcool. Fortement imprégné de céréales macérées auquel s’ajoute une pointe florale. Il y a un petit quelque chose qui m’accroche au nez mais je n’arrive pas à en expliquer la provenance. Les céréales me rappellent plus le pop corn au beurre que le malted barley. La bouche est douce, rectiligne sur les saveurs de céréales avec une finale citron-agrume effervescente. Rétro-olfaction sur l’alcool à saveur d’orange et de chlorophylle. Difficile de juger un new make spirit surtout lorsque l’on dit qu’environ 75% d’un des saveurs d’un whisky proviennent de son vieillissement en fût.

RV 80%
Davantage sur un bon chemin que parvenu à destination. Nez dissipé qui semble indiqué un white dog beaucoup trop dilué. Bonne sensation en bouche pour laquelle du vieillissement supplémentaire ne semblerait pas nécessaire, mais pour ce qui du goût on a l’impression d’être du côté moins creux de la piscine des whiskies non vieillis. L’aftertaste contient un léger film d’amoniac (pensez un spray de Windex dans une pièce voisine), heureusement pas trop dérangeant. Très peu de finale (c’est un white dog quand même) mais une bonne chaleur.

Patrick 45%
Nez: Yeark! Sent un mélange de céréales pourries et de flatulences. Bouche : Goûte les flatulences fruitées. Finale : Pas assez courte. Balance : A éviter.