Glenrothes 18 ans The Soleo Collection

43% alc./vol.

André 83.5%
On ressent plus l’influence du sherry dans cette édition. Belle rondeur au nez, fruits séchés et poires, oranges, vanille, épices, raisins secs, prunes. Malgré la puissance des arômes, le whisky est presque muet et étrangement discret. La dilution ou les fûts un peu trop réutilisés? La bouche manque de générosité, aspect un peu poussiéreux et vieillot. Oranges nappées de crème fouettée, amandes et cachous, raisins secs, sherry et fruits secs, prunes, vanille, pincée d’épices un peu plus acérées. Finale de belle longueur, poivrée et épicée, fruitée, mais le whisky en général manque d’amour et de personnalité.

Patrick 91%
OK, c’est bon ça, madame. Vraiment trèèès bon! Nez : Poires, gingembre, amandes et de beaux fruits mûrs. Bouche : Du beau chêne brûlé, de la cassonade, de la vanille et beaucoup de xérès. Menoum. Finale : D’une belle longueur, fruitée et sucrée.

Glenrothes 18 ans Vintage 1987

40% alc./vol.

André 87%
Zeste d’oranges au premier plan. Beaucoup plus rond en bouche que les autre versions. Marmelades aux oranges. Finale légèrement mentholée. Le fruité est toujours là mais avec plus de distinction et de raffinement. Vraiment agréable mais une légère déception compte tenu du prix payé ±130$.

RV 90.5%
La grosse orange en chocolat qu’on doit frapper sur le bord d’une table en bois rustique vernie, sur lequel on a répandu un peu de caramel et un soupçon de vanille. Texture très enveloppante avec un bel attaque de caramel en bouche, conclu par une finale de crème brûlée et un léger toucher d’orange. Un très beau whisky, relaxant et bien calculé, du genre soirée de chill devant le foyer, accompagné d’une douce dame et d’une similaire bouteille. Me fait penser au Highland Park 18YO par sa prestance, mais comme je préfère le goût de l’orange à celui du bruyère et du miel, même si ce dernier est davantage reconnu, à prix similaires pour moi c’est le Glenrothes 1987 que je me paye comme récompense.

Patrick 89%
Oranges sanguines, agrumes, notes de vanille.

Glenrothes 18 ans Vintage 1995

43% alc./vol.
Embouteillé en 2013

André 90%
Presque impossible de ne pas aimer Glenrothes, cette balance, cette douceur des arômes. C’est comme revoir une vieille amie, terrain connu. Amalgame de vanille, d’oranges et d’agrumes, fruits séchés, un soupçon d’épices. Incroyable texture en bouche, soyeux et crémeux à souhait, les agrumes sont fébriles, les oranges débridées, calmées par le butterscotch, le miel ou le caramel mélangé d’épices qui sont bien présentes maintenant. Les épices et les fruits ponctuent la finale avec pondération et la rétro-olfaction d’orange-agrume est hallucinante. La montée du butterscotch est superbe. Un whisky superbe dans sa simplicité, des arômes et saveurs conservatrices mais une présentation impeccable.

Glenrothes 1995-2016

43% alc./vol.

Patrick 90%
Un superbe et complexe scotch qui saura satisfaire tous les palais. L’équivalent « whisky » de ma femme en petite robe noire bien simple qui fait tourner toutes les têtes! Nez : Chocolat à l’orange, chêne et caramel. Bouche : Épices, bois, caramel, chocolat, oranges et fruits mûrs. Finale : Longue et savoureuse. Marquée par les épices du bois et les oranges.

Glenrothes 2001-2014

43% alc./vol.

André 83%
Agréable mélange de xérès et d’oranges, de céréales toastées lui donnant des douces saveurs de caramel chaud qui contrastent assez bien avec les épices un peu plus frivoles. Avec le temps, le caramel prédomine l’ensemble, ce qui est singulier car d’habitude c’est plutôt son côté orangé distinctif qui lui donne sa trame de fond. Sans être le whisky qui vous procurera l’extase, le backbone de la distillerie est à quelque part respecté et encore une fois on a réussi à nous apporter des variantes sur le style défini de la distillerie. La bouche est sèche – malgré sa texture légèrement huileuse – et très épicée (gingembre et cannelle), les oranges tiennent la route encore une fois. Une touche de menthol en finale de bouche et quelques traces de chocolat fourré au caramel. La finale est sèche et épicée, belle longueur, on apprécie la décision d’avoir embouteillé à 43% d’alcool. Une distillerie qui gagne définitivement à être découverte.

Patrick 83%
Un bon dram, sans plus. Nez : Parfum agréable de caramel fruité où domine les cerises noires. Bouche : Caramel, chocolat noir et quelques oranges. De belles épices viennent compléter agréablement le tout. Finale : Sucrée, fruitée et épicée.

Glenrothes 2001-2015

43% alc./vol.

Patrick 90%
Savoureux et très bien balancé, voici un whisky qui saura remplacer le dessert ou vous réchauffer après une froide journée d’automne. Si bon que ça serait un crime de le boire sans être accompagné de quelques amis. Nez : Immédiatement, des notes de chocolat à l’orange ainsi que quelques fruits mûrs. Sucré, chaleureux et appétissant. Bouche : Toujours le chocolat à l’orange, mais les fruits mûrs sont ici plus présents. Quelques épices subtiles viennent agréablement compléter le tout. Finale : D’une belle longueur, sucrée et chaleureuse.

Glenrothes 25 ans Édition 2023

43% alc./vol.
Maturation en très grande proportion de Ex-Sherry Cask de premier remplissage, sans coloration.

André 87%
Quelle douceur tout au long de la dégustation. Nez gogé de fruits tropicaux divers, ananas, poires, mangues et melon au miel. Unvoyage dans le sud en bouteille. Si la texture en bouche n’est pas extraordinaire, les saveurs elles, sont magnifiques. Coconut, mangue, melon au miel, ananas, agrumes, le tout livré sur une planchette de cèdre mouillée assaisonnée d’une pincée de gingembre. La finale est relativement courte, bien fruitée et boisée.

Glenrothes 25 ans The Soleo Collection

43% alc./vol.
Les fûts utilisés pour cette version proviennent en grande partie de First Fill Sherry Casks.

André 86%
Ce qui définit Glenrothes, c’est son utilisation habile des fûts de sherry et j’avoues que lorsque j’ai patienté pour enfin mettre la main sur le dram de ce 25 ans d’âge, mes attentes étaient bien hautes. Le nez et la bouche sont encore sur les notes de raisins secs et les fruits séchés mais aussi sur les dattes, figues et les prunes, cerises noires, ces fruits plus intenses et presque pâteux et tannique, notes de cuir mouillé. Malheureusement, la bouche est un peu terne et on ressent rapidement les effets de la dilution à 43% d’alcool; fruits secs, caramel salé, prunes et raisins secs, a bit oaky. Finale courte, presque expéditive, fruitée et offrant quelques notes d’épices bien timides, bonbons pour la grippe à saveur de cerises. Pour environ le même prix, n’hésitez pas à acheter le Douglas Laing XOP Glenrothes Single Cask 25 ans, noté ici 94% par nos deux évaluateurs plutôt que cette version.

Patrick 94%
Aaaaaargh! Dommage qu’il soit si cher, j’en voudrais une bouteille! Vous en avez les moyens? Go!!!! Nez : Caramel salé, xérès, mangue et des amandes. Maudit que ça sent bon! Bouche: Toujours le caramel salé, des abricots, de la vanille, des fruits mûrs et une bonne dose de chêne brûlé. Finale : D’une superbe longueur (surtout pour un whisky à 43% d’alcool), avec du bois brûlé autant qu’on en veut!

Glenrothes 25 ans The Soleo Collection – Edition 2019

43% alc./vol.
Les fûts utilisés pour cette version proviennent en grande partie de First Fill Sherry Casks.

André 86%
La première fois que j’ai goûté à cette édition c’était au NB Whisky Festival 2018, un tiers d’once arraché de peu au kiosque parmi la foule déchaînée voulant se rincer le gargotton avec une bouteille de prix. La dégustation m’avait laissé de marble mais je m’étais promis de m’y replonger et de lui donner la même chance que mes autres évaluations, dans le même environnement, à environ le même timing, dans le même verre, etc. Ma note à ce moment avait été de 86% et mon comparse Patrick s’était extasié et donné un stellaire 94%. Alors nous y voilà, take 2… Nez pâteux, raisins de Conrinthe et oranges confites, pâte de fruits, dattes et prunes séchées, feuilles mortes mouillées, blague à tabac. Merde! Comment un whisky avec un nez si gourmand peut-il avoir une texture si peu amoureuse? La bouche est diluée et sans passion, c’est déprimant. Les saveurs sont bien là mais étouffées par la dilution trop importante. Dattes et raisins, cuir mouillé, caramel, fruits secs, cerises noires, oranges. La fianle est tannique et pâteuse, relevée d’épices et offre un gros sherry bien charnu. Je reste sur mes positions. Ce whisky, sans être mauvais, n’a pas l’étoffe des grands whiskies, sorry.

Martin 85%
Nez: Orange et mangue, xérès et crème. Touche de bois et de raisin. Bouche: Bois, coriandre, poivre rose et touche de fruits. À cette étape pn perd un peu d’intensité. Finale: Chêne, épices et fruits rouges. Équilibre: Beau sherry cask, fait une forte impression au nez, mais fait patate sur le reste de l’expérience.

Glenrothes 26 ans 1988

43% alc./vol.
Distillé le 16 décembre 1988 et embouteillé en 2014. Ce millésime 1988 du single malt The Glenrothes a été vieilli plus de 26 ans dans un mélange de fûts de chêne espagnol ayant préalablement contenu du xérès ainsi que d’autres fûts de chêne américain.

André 89.5%
Céréales Puff au miel et caramel, oranges sanguines, agrumes, fruits secs, une pointe de sherry, cannelle, miel, toffee. On est à prime abord un peu loin de l’habituelle avalanche de xérès des Glenrothes. L’arrivée en bouche est d’une douceur exceptionnelle, sur les fruits confits, les cosses d’orange, le caramel et le toffee pour ensuite migrer vers des eaux poivrées, chocolatées et épicées de chêne intense. La conjonction épices et chêne décuple la sensation du taux d’alcool qui semble presque devenir un cask strength tant il est fort en bouche. Pour ma part, ce petit écart le dépouillera des points qui l’auraient mené au-dessus de la barre des 90%… La finale est sèche/épicée, et fruitée (dattes, fruits séchés, noix), de belle longueur.

Patrick 91%
Un superbe whisky à recevoir en cadeau de la part d’un vieil oncle riche qu’on avait un peu oublié, car au niveau prix, oubliez-ça! Nez : Le xérès mûr et profond de Glenrothes enveloppé dans une délicieuse chape de bois. Bouche : D’abord les épices, puis le xérès et enfin un chaleureux caramel. Le tout est marié ensemble par une subtile, mai riche vanille. Finale : Longue, très longue même. Marquée par les fruits mûrs et la vanille.