Glenmorangie “A Midwinter Night’s Dram”

43% alc./vol.

André 87%
Nez à la texture veloutée mais très épicé. Gâteau aux fruits et oranges, raisins séchés, les pommes. Généreusement sucrée, la bouche est texturée et rappelle presque certains vins liquoreux, puis ça goûte réellement le chocolat en forme d’œuf fourré aux oranges (dont je ne me rappelle plus le nom), une touche de fruits secs et de sherry, cannelle, gingembre, auxquelles s’ajouteront progressivement les saveurs de pommes et de poires. Saveurs appétissantes, texture goulue et ronde parsemée d’étincelles d’épices. La finale est épicée, la longueur en bouche étonne, la texture est définitivement un des points forts de ce whisky. Malheureusement, l’éventail de saveurs ne surprendra pas le dégustateur car à partir du nez, la majorité des saveurs s’étirent simplement jusqu’en finale. Un excellent dram, festif et goulu qui en plus ne videra pas votre portefeuille en passant à la caisse (70$), ce qui vous laissera plus de sous pour acheter vos cadeaux de Noël!

Patrick 90%
Même s’il est recommandé de boire ce scotch l’hiver, je crois qu’il peut être excellent en toutes saisons ! Peut être est-ce parce que les plus froids hivers écossais ressemblent à nos printemps ? Nez : Oranges sucrées, caramel, noix, quelques notes vineuses. Alléchant ! Bouche : Miam miam ! Fruits, chocolat, épices, noix, bonbons au beurre et une touche subtile d’orange. Finale : Longue et savoureuse, marquée par l’orange, les épices du bois et une touche chocolatée des plus subtile.

Martin 91%
Nez: D’une douceur incroyable, raisins juteux, caramel, pruneaux, dattes et bois gorgé de xérès. Baies suédoises et orge classique. Bouche: Fruits rouges à la pelletée. Vanille, miel et raisins. Amandes, caramel, chêne et épices. Finale: Longue, mais douce et liquoreuse, tel l’écrin sur lequel on apporterait au prince Charles son suppositoire. Équilibre: Exquis de par sa douceur. Porte fièrement son sobriquet.

Glenmorangie 10 ans

40% alc./vol.
La production principale est la gamme de whiskies single malt Glenmorangie, qui est également utilisée dans deux de ses autres produits, Bailie Nicol Jarvie et Highland Queen, marques de blended whisky écossais.

André 86%
Désarmant de simplicité et de finesse, ce single malt fruité et malté nous transportes d’arômes en arômes… avec un peu d’eau, l’odeur de banane est renversante.

Patrick 86%
Nez épicé et riche… Intéressant… Donne vraiment le goût d’y goûter! Au goût, les épices, puis le malt assez doux, ce qui offre un contraste intéressant. Un bon scotch, un excellent rapport qualité/prix.

Glenmorangie 10 ans Cellar 13

43% alc./vol.
La différence entre le Cellar 13 et le Glenmorangie 10 ans réside dans les chais où il a été porté à maturité. Le chai numéro 13 est celui situé au bord de la mer. Il est légèrement plus salé, plus iodé, que le traditionnel 10 ans.

André 87%
Essence de vanille et pâte d’amande. Arrivée liquide sur des notes de toffee, de miel et de vanille suivie rapidement par les fruits (pêche et melon au miel). La finale est plus sèche mais tout de même soutenue par les effluves vanillées et sucrée de type bourbon. Superbement bien balancé, mis à part son arrivée un peu claire et sa finale quelque peu sèche mais brillant de par sa différence des autres expressions de la gamme de Glenmorangie. J’adore !

RV 83%
En bref. Grain légèrement sucré et brûlé. En bouche, développement similaire à l’odorat, et même s’il prend de la place, on dirait aussi qu’il est vide. Le genre de whisky correct mais pour lequel il y a peu à écrire ou décrire.

Patrick 86%
Chêne séché et touche de bourbon. Au goût, le bourbon semble plus présent et le chêne passe de séché à légèrement brûlé. En finale, les épices du bourbon évoluent vers un côté sucré, voir fruité. Définitivement intéressant pour les amateurs de chêne dans leur whisky! L’ensemble est bien balancé, et offre une belle évolution de saveurs en bouche.

Glenmorangie 10 ans Original

40% alc./vol.
Glenmorangie utilise différents types de tonneaux, mais toute la production est vieillie dans des futs en chêne blanc d’Amérique fabriqués à partir des arbres poussant dans la propre forêt de Glenmorangie dans les Monts Ozark au Missouri, aux États-Unis. Les tonneaux neufs sont laissés à l’air libre pendant deux ans avant d’être loués aux distillateurs Jack Daniel’s et Heaven Hills pour la maturation de leur bourbon, qui dure quatre années. Ces tonneaux sont ensuite utilisés avec les alcools de la distillerie Glenmorangie.

André 86%
Un surprise sur toute la ligne pour cette version d’entrée de ligne de la distillerie, d’une souplesse et d’une grande générosité. Les poires, pêches et les fruits frais s’offrent au nez comme les étals regorgeant de fruits frais au marché du Vieux Port par une chaude journée d’été. En finale, nectarines et bananes mais une finale légèrement abrupte. Une valeur sûre pour le prix, un single malt très agréable.

Patrick 86%
Au nez, mandarines, citron, pommes, poires, et pêches. Crème glacée à la vanille. Fleurs et menthe. Au goût, vanille crémeuse, pèches, mandarines, citron. Noix, épices, un peu de miel. En finale, le sucre d’un jus de fruit. Délicieux, une valeur sure. Se marie admirablement bien avec un fromage français “Château de Bourgogne”, qui est un triple crème (un genre de brie intense).

Martin 88%
Très doré, je dirais même couleur rayon de miel pâle. Nez: Miel, épices, caramel, vanille, fruits secs, nectarine, fleurs et traces de fumée. S’annonce crémeux. Bouche: Encore épices, caramel, miel et vanille. Notes de parfum, de fleurs, d’agrumes et de fumée. Touche de tiramisu. Très proche du nez. Finale: Boisée et douce, très courte, sèche et propre. Franche même. Équilibre: Valeur sûre. Excellent pour l’initiation aux Highlands. Expression d’entrée de gamme sur laquelle on peut compter. Plus raffiné que le Glenfiddich 12 et plus goûteux que le Glenlivet 12.

RV 84%
PVC au jus de raisins congelé Welch. Le fruit a de la difficulté a se dégager en bouche, se cache en début de finale mais regagne graduellement une place primordiale en aftertaste, secondé par l’orge qui fait figure de sidekick aux antipodes. Bien conçue, une base plus qu’adéquate pour la finition, mais j’aurais quand même aimé qu’elle s’exprime plus par elle-même.

Glenmorangie 12 ans Malaga Cask Finish

47.3% alc./vol.
Maturation initiale de 8 ans en ex-bourbon cask et affinage de 4 ans en fûts de premier remplissage ayant contenu du vin fortifié Malaga Dulce.

André 89%
Personne ne peut nier la qualité exceptionnelle des Glenmorangie. La série cask finish vient de se bonifier de façon exceptionnelle avec cet opus digne des Dieux. Oranges, abricots, pommes-grenade, chocolat crémeux, pincée de cannelle et de gingembre, de belles épices qui ne sont pas omniprésentes. En bouche, les fruits séchés, raisins, oranges, mangue et grenade, plus forte présence des épices associé à un accent soutenu de bois de chêne. Les notes de gingembre collent longtemps en bouche. La texture est divine. Belle et longue finale de chocolat fourré de fruits secs saupoudré de flocons de gingembre, agréable morsure de l’alcool. On en veut ici!!!

Glenmorangie 15 ans

43% alc./vol.

André 91%
Le nez est généreusement fruité mais c’est en bouche qu’il nous livre ce qu’il a de mieux. L’arrivée est fruité également avec des relents de bananes (typique de Glenmorangie encore une fois), d’amandes non-salées et de chêne blanc humide. Le plus surprenant est la rétro-olfaction qui est à saveur de bourbon très prononcé, sucré , mais aussi à la fois puissant en bouche. Vaut amplement des 120$ demandés et ce même pour un single malt de 15 ans.

Patrick 84%
Une légère arôme d’orge s’échappe du verre avec un léger fruité. Ai-je dit léger? Je devrait plutôt dire évanescent ou fantomatique. Le goût délicat et fruité, démontre une sensibilité plutôt féminine. Le genre de féminité qui chante dans la chorale de l’église paroissiale. La finale marquée par les petits fruits rouges juteux est assez longue, telle la note finale d’un Ave Maria qui réussi à nous réveiller à temps pour le sermon du curé!

RV 83%
Vanille très fraîche, orge et agave doux et chaud. En bouche elle est très verte, mais bleuit vers l’agave pour mourir tranquillement, avec une courbe décroissante un peu trop abrupte. Intrigante mais manque un peu de pep, comme si elle semblait retenir ses cris. À plus de 100$, loin de valoir la peine pour une bouteille d’à peine 15 ans sans personnalité marquante.

Glenmorangie 15 ans Sauternes Wood Finish

46% alc./vol.
Ancienne édition. 12 ans en fûts de bourbon, puis 2 ans en fûts de sauternes.

Patrick & Pierre-Luc 89%
Au nez, sent le sucre qui a chauffé dans une casserole et le cantaloup. En bouche, un sucre doux et chaleureux avec une petite pointe de raisins blancs et de miel de pomme. En finale, la chaleur du sucre s’étire longuement. Moins doux que le 12 ans que nous connaissons aujourd’hui… Ou du moins, plus intense.

Glenmorangie 18 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 83%
Pas mal plus edgy que le nouveau Extremely Rare mais le trio tangerine, citron, orange est vraiment bien. Forte présence du bois du fût de bourbon (bois sec) accompagné de menthe et de miel fumé. Finale plus fruitée d’une belle longueur. Bien ficelé mais manque de raffinement dans l’ensemble.

Patrick 84%
Nez marqué par le chêne carbonisé, les agrumes, un peu de pommes et une touche de fleurs et menthe. Au goût, approche de caramel, puis la menthe prends plus de place, mais le chêne brûlé revient en rétro-olfaction. Le finale s’étire longuement sur la chaleur du chêne brûlé. La nouvelle version est définitivement supérieure.

RV 82%
Once again: Boring! Guimauve et bonbons cheap, en bouche il est assez clair mais il faut être patient avant que le bois sorte de manière convaincante. La suite est dans le même genre, sans surprise – voire avec l’ennui habituel de trop de Glenmorangie. Le même genre de platitude habituel mais avec un nez plus sucré.

Glenmorangie 18 ans Extremely Rare

43% alc./vol.
Un long vieillissement de 15 ans en fûts de bourbon puis de 3 années supplémentaires en fûts de Sherry Oloroso.

André 87%
Influence boisée et sèche, vanillé. La bouche est plus fraiche et épicée se poursuit en finale sur une bruine fumée et une mixture de chocolat arrondissant le tout en bouche, ce qui est une bonne chose car les premières secondes en bouche étaient très franches et effilées.

Patrick 89%
Lime, malt au nez. Saveur surprenante comparativement au nez, offrant un crescendo d’agrumes et une touche épicée, presque fumée, qui chatouille agréablement les papilles gustatives, le tout marié ensemble par la vanille. La finale, assez longue, disparaît lentement en nous faisant découvrir différents agrumes tels les oranges, le citron, la lime, etc. Meilleur à chaque gorgée!!

Martin 90%
Nez: Malt grillé et boisé, caramel et miel, un Glenmo original sur les stéroïdes. Vanille et bouquet de fleurs blanches. La plus infime des fumées se glisse subtilement et sensuellement dans l’expérience. Bouche: Belle texture ample et mielleuse. D’ailleurs on starte ça avec de belles notes de miel épicé à la hauteur des attentes qu’on a envers la distillerie. Encore une fois on reconnaît la colonne directrice de la distillerie, mais avec une intensité décuplée. Finale: Boisée et chaude. La longueur pourrait être bonifiée, mais la coruscation est au rendez-vous. Équilibre: Un single malt vénérable, un 18 ans à un prix pas tant tiré par les cheveux. Sortez ça pour la GRANDE visite.

RV 81%
Dur à cerner au nez, grain et farine pour le pain, huile de phoque et fond de tourbe. La poudre à pâte attaque la langue, mais une marmelade d’agrumes prend la place et s’étend jusqu’en finale au milieu d’une balle de foin brûlée qu’on arrose. Ne goûte pas son âge, et malgré sa belle boite, son prix facilement 50$ trop cher en fait une bouteille qui fait mieux de rester sur les tablettes.

Glenmorangie 19 ans

43%% alc./vol.
Glenmorangie 19 ans est un whisky vieilli exclusivement en anciens fûts de bourbon. Les fûts qui composent l’assemblage ont été choisis en raison de leur fraîcheur aromatique et de leurs notes d’agrumes et de végétaux. Glenmorangie 19 ans est disponible en édition limitée en boutique hors-taxes.

André 92%
Quel superbe édition qui allie savoir-faire, équilibre et l’épine dorsale de la distillerie. Le spirit de Glenmorangie, avec ses saveurs fines et douces s’allie tellement bien au fût de bourbon. Les amateurs du Glenmorangie Original et du 18 ans seront en terrain connus; agrumes, poires, ananas, melon au miel, abricots, pommes vertes. Onctuosité ultime en bouche, poudre des gommes Bazooka, léger floral, puis la bouche confirme les odeurs du nez; miel, sirop de salade de fruits, oranges, poires, melon au miel, abricots, pêches, citron, vanille. Bonne dose de sucre, chocolat blanc, un whisky dessert! Finale rafraichissante, les fruits à chair et de belles notes citronnées et d’oranges. Une simplicité désarmante qui vous enveloppe et vous gagne à grand coup de saveurs. Mon prochain achat duty-free!

Patrick 92%
Un excellent whisky, riche, complexe et superbement balancé. Tout ce qu’on peut attendre d’un Glenmorangie,et ça, ça veut dire beaucoup! Nez : Parfum très riche, avec des noix, des poires, de la vanille, une touche de tarte aux pommes (avec ses épices) et quelques gouttes de miel. Bouche : Ok… C’est ici que ça se passe! Du bois savoureux, des fruits exotiques, des figues, une bonne dose d’épices et du miel. Finale : D’une belle longueur, épicée, boisée, poivrée et avec quelques agrumes.

Martin 92%
Nez: Fort discret, la subtilité, la complexité et furtivité sont à l’honneur. Amandes et noisettes, miel et vanille, pommes et fleurs. Melon et sucre doré. Bouche: Texture douce et enveloppante, tout en restant soyeuse et riche. Pêches et ananas, vanille et miel floral. Épices douces et puissantes à la fois. Chêne et gomme balloune, noisette et chocolat blanc. Toute une expérience. Finale: Poivrée et vive, soutenant toutes les saveurs exprimées dans les étapes précédentes. Un remarquable assemblage. Équilibre: Un peu dans les cordes du 18 ans de la même provenance, mais avec une subtilité et une adresse au niveau de la composition qui sont admirables. Winner Winner Chicken Dinner.