Forty Creek Heritage 2017

40% alc./vol.
Limited Edition, Lot #11, bottle #14813. Mélange de maïs, seigle et orge, vieilli en American Virgin Toasted Oak. Édition de 16500 bouteilles.

André 82%
Nez de sirop d’érable et de cassonnade, cosses d’oranges roulées dans le caramel, cannelle. Le nez est conventionnel, pas désagréable mais rien de super palpitant aussi. En bouche; beaucoup d’influences du bois, chêne brûlé, cannelle et réglisse, caramel chauffé, oranges, raisins mauves, planchettes à cointrer en cèdre rouge, sirop de maïs, une touche de chocolat au lait, puis une finale de rye et de sirop d’érable. Texture pas mal trop diluée, sérieusement, je suis déçu. Je ne sais pas si c’est moi qui capote, mais j’ai l’impression que depuis le départ de John K Hall, les éditions Forty Creek ont perdu en complexité et en rendu textural. Pas que cette édition est un mauvais whisky, mais pas ce que l’on attend de la qualité passée de la distillerie.

Patrick 79%
J’ai toujours acheté les éditions annuelles de Forty Creek les yeux fermés, mais cette année, c’est définitivement sous la barre. Je m’ennuie de John Hall! Nez : Épices sucrées et une subtile touche de fruits. Bouche : Bois épicé, cassonade brûlée et confiture carbonisée. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par des notes de céréales cramées.

Martin 81%
Nez: Chêne grillé et maïs sucré, raisins, caramel et chocolat marbré. Très intéressant à prime abord. Bouche: Texture un peu décevante, par contre de belles saveurs font leur apparition. Orange, raisins, sirop de table, chêne et poivre noir. Finale: Épicée et chaude, touches de vanille, de caramel, de raisin et de poivre. Équilibre: Je ne déteste pas l’expérience, mais le manque de texture fait que ce dram a de la difficulté à livrer autre chose que des saveurs assez basiques et passagères.

Forty Creek John’s Private Cask

45% alc./vol.
1ère édition. Un mélange de whiskys de seigle, maïs et orge, distillés dans un pot still et âgés séparément, tels que des whiskys “single grain”. La différence provient donc essentiellement des fûts sélectionnés par le Whisky Maker et la proportion des différentes céréales dans le mélange final.

André 91%
Nez passablement fruité avec un twist d’arômes associés aux whiskies Canadiens. Bois frais, cassonade, sucre et raisins. Bonne vague épicée. Bouche un peu claire et épurée, premièrement sucrée, goût de miel avec retour sur le citron et une couverture d’épices. J’adore comment il développe chacun des arômes associés à chacune des parties de la langue. Dans la tablette des whiskies Canadiens, on pourrait dire que c’est « un maudit bon pick ».

RV 90%
Livre ce que l’emballage promet, et à défaut d’être un mélange avec une cohésion parfaite, demeure un assemblage goûteux professionnel. D’entrée, le nez se rapproche beaucoup du Three Grain que les autres éditions spéciales malgré le raisin, la cassonade et le bois toujours présents. L’arrivée est cependant beaucoup plus lente avec le maïs qui semble timidement lever la main. En bouche, le grain en 3 déclinaison (maïs, seigle épicé, poussière d’orge) rend un goût de bourbon avant une finale d’orge et de seigle. Et le tout est vraiment confirmé par une deuxième gorgée encore meilleure, qui me rappelle une bonne pelletée de moulée pour chevaux. Et comme j’aime les bourbons…

Patrick 89%
Au nez, chêne et raisins au premier abord. Ensuite, céréales mouillées, cassonade et touche d’épices à steak. En bouche toutefois, les épices prennent la première place, mais disparaissent rapidement pour laisser la place au sucre qui se transforme en miel pour ensuite laisser les épices et le raisin revenir pour la finale! Assez impressionnant comme évolution des saveurs! Et agréable surtout, pour ne pas dire « efficace »!!! Toutefois, son prix relativement élevé pour un whisky canadien « without age statement » fait en sorte qu’il ne fera jamais partie de ma collection… (Mais je serais très heureux de le recevoir en cadeau, évidemment!)

Forty Creek Lab Sample – Double Barrel before second aging

40% alc./vol.

Patrick 85%
Un très bon whisky, avec une belle complexité, mais qui manque l’équilibre du Double Barrel. Mais c’est une belle expérience académique. Nez : De belles épices du seigle, des biscuits sucrés. Bouche: Le seigle domine à première vue, mais l’orge réussit tout de même à s’exprimer. Finale: Plutôt courte mais tout de même savoureuse.

Forty Creek Limited 2021 Edition Master’s Cut Cask Strength

48.5% alc./vol.
Assemblage de whisky de blé, maïs et seigle, redistillés et vieillis pendant 5 ans en fut Ex-Bourbon casks & Refill Casks.

André 89%
Nez pas mal neutre au départ, on laisse respirer 5-10 minutes… Au nez, planchettes de bois de cèdre trempées dans le sirop d’érable et saupoudrées de cassonade, réglisse, fruits et céréales séchées. La bouche est plus relevée, alcool et épices aidant. Oranges, anis, céréales baignant dans le sirop d’érable, cassonade et réglisse, poivre moulu, toffee et noix. J’adore l’apport des différentes céréales avec leurs profils aromatiques distincts allié au boost d’alcool pas trop intense. Finale un peu courte sauf pour les notes de céréales séchées et de cannelle, le tout contre-balancé par les notes sucrées de vanille, sirop d’érable et de cassonade. Superbe Canadian whisky dans la plus pure tradition aromatique. Cela nous réconcilie d’avec les dernières parutions douteuses de la distillerie.

Patrick 83%
Ça, c’est un whisky que je rêvais de découvrir depuis longtemps. Quoique mes attentes aient été un peu déçues, ça demeure néanmoins un bon whisky. Mais bon, le Barrel Select est vraiment meilleur et ce, à une fraction du prix! C’est à se demander pourquoi ils ne nous ont pas simplement offert un Barrel Select Cask Strength, ça aurait été si simple! Nez: Le beau parfum de céréales mélangées que j’aime tant de Forty Creek, avec du blé, de l’orge et du seigle. Le tout accompagné de discrets fruits champs et d’une goutte de vanille. Bouche: Une bonne dose de maïs vient ici s’ajouter au mélange blé-orge-seigle que j’avais détecté au nez, mais les épices du seigle semblent ici vouloir dominer la partie. Le tout est complété par de belles notes de bois sec et porté par une belle texture huileuse. Le tout manque toutefois cruellement de balance. Finale: D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 81.5%
Nez: Un peu fade au départ, il faut lui laisser le temps de s’ouvrir. Céréales, eau d’érable, fruits rouges, épices et touche de chêne. On sent le degré d’alcool même s’il ne tente pas de nous arracher le nez. Bouche: Fruits rouges, touche de caramel et de vanille. Les céréales du canadian whisky y sont. Un peu d’épices. Pas vraiment de feu roulant. Finale: On retrouve quelques belles qualités ici. Les grains canadiens, le bois, la cassonade et la fumée épicée semblent superbement bien se marier ici. Équilibre: Bien décevant pour une édition limitée annuelle. On manque de colonne au nez et en bouche, la belle finale ne pouvant faire tout pardonner. Sans être un mauvais whisky, on nous a habitués à mieux. Un « cask strength » à seulement 48% ça devrait faire lever des petits drapeaux. Il faut croire que la passion est partie de chez Forty Creek par la même porte que John Hall.

Forty Creek Port Wood Reserve 2011

45% alc./vol.

André 76%
Sucré pas possible…cassonade. Tout est dans l’arrivée en bouche qui est superbe en consistance. Mais le tout se gâche rapidement en finale lorsque la draft de chlore de piscine, persistante mais douce, ne nous quittes pas jusqu’à la finale (souhaitée ardemment) Bloody hell $&*()%/$%/$/&%%//?%!*

RV 87%
Whisky dessert. Figues et dates dissimulées derrière un épais brouillard de cassonade à couper au couteau. Vraiment pas le genre pour ceux qui ne veulent pas sortir d’Islay. À l’arrivée, les dates se déclarent plus vivantes et calment la cassonade, puis reviennent le temps d’un éclair de sirop de table, avant de finir avec du sucre brûlé sur une finale de très bonne longueur. S’il est possible de faire plus sucré, je ne sais pas si ça serait encore palatable, et comme l’alcool de cette finition en cask particulier, le Port Woord s’approche trop près de ma limite de sucre pour mon propre confort. Par contre, j’apprécie justement le fait que le porto n’enterre gustativement la très bonne base du Forty Creek.

Patrick 89%
Au nez, cassonade sur les stéroïdes, masquant les saveurs typiques des Forty Creek. Sucre, fruits ayant macérés dans le sucre et épices sucrées. Au goût, le sucre laisse un peu de place aux épices mais aussi aux fruits servis au dessert recouverts de sucre. La finale nous laisse en bouche un goût de confiture faite par ma grand-mère, à laquelle mon grand-père aurait ajouté quelques gouttes d’alcool pour s’amuser. Très (trop?) sucré. Quand même très bien. Idéal avec le dessert. 89% 2eme Tasting: Patrick : Au nez, cassonade sur les stéroïdes, masquant les saveurs typiques des Forty Creeks. Sucre, fruits ayant macérés dans le sucre et épices sucrées. Au goût, le sucre laisse un peu de place aux épices mais aussi aux fruits servis au dessert recouverts de sucre. La finale nous laisse en bouche un goût de confiture faite par ma grand-mère, à laquelle mon grand-père aurait ajouté quelques gouttes d’alcool pour s’amuser. Très (trop?) sucré. Quand même très bien. Idéal avec le dessert.

Forty Creek Port Wood Reserve 2012

45% alc./vol.

André 89%
Quelle amélioration sur la précédente version qui m’avait tant déçu. Je suis heureux d’avoir goûté ce whisky à l’aveugle afin de ne pas être influencé par mon expérience précédente. Nez style bourbon, presque monstrueusement fruité, plein de caramel mélangé aux fruits et quelques épices acérées. Bouche abondante et fruitée, notes de pruneaux séchés et de dattes, roulées dans le toffee. J’ai de la difficulté à isoler l’épice par contre… La finale est plus costaude, ronde, axées sur le toffee épicé. Encore un bel accomplissement nous provenant de Forty Creek.

Forty Creek Premium Barrel Select

40% alc./vol.
Fait à la main, Le proprio veille à faire vieillir le whisky de chaque céréales dans le fut qui lui est le plus approprié. Les whiskies de rye, d’orge et de maïs de 6 à 10 ans finissent dans des fûts de sherry fait par la distillerie elle-même.

André 90.5%
Wow ! Superbement fruité et excessif au nez. Le raisin se dissout lentement et nous laisse rassasié et repu. En milieu de bouche, il est à forte odeur de bourbon américain et goûtes fortement les raisins secs des boites de céréales Raisin brand. La finale est d’une longueur surprenante, sans brusquerie, mis à part la menthe fraiche en toute fin. Superbe ! A true canadian classic.

Patrick 92%
Au nez, sent littéralement le bonbon! Wow! Miel, vanille, prunes, noix et chêne brulé. Au goût, vanille, miel, prunes, épices. En finale, fruits, vanilles, pacanes. Longue et gentille. Commentaire final : Wow! Je recommande d’ailleurs tous les produits de cette distillerie.

Martin 91%
Orange foncé brun-roux qui ne crée pas tant d’attentes que ça pour un whisky canadien. Nez: Orge, seigle et caramel brûlé. De puissants arômes doux et sucrés à la fois nous emmènent loin de ce à quoi on s’attend d’un Canadian Whisky. Vanille et chêne carbonisé, bonbons à la tire. Bouche: Sucré et riche à souhait. Seigle, raisins juteux, caramel, orge, tire de sucre Grandma. Finale: D’une belle longueur, elle nous offre épices, menthe, pomme de tire et une bonne grosse pointe de tarte au sucre et pacanes. Équilibre: Incroyablement surprenant. Avec des notes qui s’éloignent un peu d’un canadien traditionnel mais une âme de laquelle on peut être fiers. [Ça aurait été] une vraie honte de ne pas l’avoir en SAQ.

RV 87%
Cassonade et sirop de table. Au goût, multidimensionnel entre le grain et le sucre dans un bizarre combat assez égal. La finale quoique trop courte est bien dosée. Hors du commun pour un canadien, une belle bouteille à faire découvrir aux aficionados des whiskies d’outre-mer.

Forty Creek Resolve 2020

43% alc./vol.
Lot #14. Édition limitée de 6500 bouteilles.

André 90%
Quelque chose qui rappelle le wine cask ou le porto au nez, cassonnade et cassonnade et barre de chocolat Cadbury Fruits & noix, chêne toasted, oranges. Étonnante texture en bouche, soyeuse et sucrée, oscillant entre le sirop d’érable et la cassonnade, le chocolat au lait et les raisins secs, bois de cèdre, le porto définitivement, la pomme caramel aussi. La texture devient sirupeuse avec le temps. Belle finale, propulsée doucement par les épices et le poivre, mélangées de notes de fruits secs dans le sirop d’érable.

Patrick 88%
J’ai trouvé ici quelque chose de rare : Un whisky qui m’a décontenancé! Je m’attendais que le vin prenne toute la place, mais ce sont plutôt les épices qui volent la vedette. Ça m’a donc pris deux-trois essais avant de l’apprécier à sa juste valeur, mais ça en valait la peine, car c’est un whisky qui semble s’améliorer à chaque fois que j’en bois! Nez : Chaleureux et astringent, avec du caramel, des noix, de la paille sèche, des agrumes et un petit quelque chose me rappelant du Caribou. Bouche : Un beau mélange de caramel, d’épices et de fruits chaleureux. En fait, peut-être du gâteau aux fruits qu’on aurait poivré et servi sur une planche de chêne avec de la paille sèche. Finale : D’une longueur moyenne, sucrée, mais surtout épicée.

Martin 88%
Nez: Caramel sirupeux, bois, touche d’épices et de fruits rouges mijotés. Pacanes et sucre brun. Très très bon. Bouche: Noix et caramel, eau d’érable en puissance. Cassonade et poivre noir. Malgré sa texture un peu légère, les saveurs se tiennent bien droites. Finale: Chaude et suave, mais un peu courte à mon goût. Chêne, érable, caramel et poivre. Gâteau aux épices. Équilibre: Un beau beau beau Forty Creek, à la hauteur des attentes pour une édition spéciale annuelle.

Forty Creek Rye 22 ans

43% alc./vol.
Édition limitée de 102 bouteilles.

André 93%
Voici l’évaluation du Saint Graal du whisky Canadien, 102 bouteilles produites, qui ont apparues voilà quelques semaines sur le site de la LCBO et qui sont disparues sans raison. Personne ne peut expliquer ou sont passées les bouteilles. Cette évaluation est tirée d’un échantillon d’un des évaluateurs des Canadian Whisky Awards 2019, Alex de Au nom du malt. Je m’attendais à un whisky dominé par le bois mais ce n’est pas du tout le cas. Le nez évoque un emballage de réglisse rouge fraiche, le panier de pommes et les fruits sauvages, le rye terreux et cireux, les oranges fraiches et les céréales sèches. Bien que l’on ressente l’apport tannique léguée par le bois de chêne, le whisky n’est nullement dominé par le bois; l’apport des épices est important mais la texture est very silky. Pommes rouges, fruits sauvages, prunes, poivre et épices bien relevées, rye terreux. Texture cireuse qui nappe l’intérieur de la bouche avec amour. Longue finale, très épicée et poivrée, sur les fruits rouges, oranges, pommes, réglisse rouge. Superbe rye, à la fois intense et doux. Un bel héritage laissé par John K Hall.

Forty Creek Rye Cask

40% alc./vol.
Avant d’être mélangé dans un “meritage” avant l’embouteillage, le Forty Creek est composé de trois éléments: du seigle (rye), du maïs (corn) et de l’orge (barley). Voici la saveur de seigle du mélange.

André 85%
Que ce soit sur le lignes horizontales du drapeau américain ou la feuille d’érable du drapeau canadien, la couleur rouge du rye, distillé, n’a plus de frontière et assume son rôle d’agent épicé et ce, peut importe qu’il ait été conçu à Heaven Hills au Kentucky ou par John K Hall en Ontario. Nez bien épicé, adoucie par le miel et le sucre. Est à des miles du rye d’Alberta Premium pourtant ils sont cousins (lointains, en distance néanmoins) mais ils ont chacun leur personnalité respective. La bouche est asséchée mais pas sèche, épicée avec une légère prédominance poivrée. On en retrouve effectivement les traces dans le Forty Creek Barrel Select et dans le Double Barrel. Étonnant de décortiquer la distillations des différentes céréales comme ça, la dégustation devient comme un travail d’archéologie où l’on part du produit finis pour en retrouver l’histoire et en bâtir l’ensemble à partir des divers morceaux.

RV 91%
Une partie des grains est plus grande que la somme. Une progression de l’odorat rarement sentie: d’abord le rye bon marché, le bois sec, puis le miel rance, la citrouille, l’orange et enfin le raisin. En bouche, malgré un faible 40%, se révèle très épicé et poivré, de l’eau de poivre; le seigle se fait franchement gouter sur la langue où il picotte pendant une vingtaine de seconde… puis Boom! En gorge on retrouve la douceur du Barrel Select, puis une finale à mi-chemin entre le sucre et les épices. Une totale (et divinement construite) surprise.