Corsair Chocolate Mocha Porter Whiskey Experimental Collection

?% alc./vol.

RV 74%
Au nez, ça tient plus ou moins le chemin; même la texture et sa couleurs semblent s’approcher du Baileys. Heureusement, en bouche c’est beaucoup plus doux avec le caractère du bois qui réussit néanmoins à frayer son chemin. Par contre, le nez est beaucoup trop fort et mis à part pour aller chercher des amateures féminins, je ne vois que plus ou moins le but.

Corsair Distillery Dark Rye Whiskey Pot Still Distilled

42.5% alc./vol.
Batch #48, Bottle 187 of 420, 1 ans d’âge. Mashbill de Malted Rye et de Chocolate Rye, vieilli 1 an dans des fûts neufs de 15 gallons. Mashbill composé de 61% malted rye, 4% Chocolate malted rye et de 35% malted barley.

André 89%
Au départ, bois de chêne calbonisé, poires roulées dans la poudre des gommes Bazooka et oranges. À l’aération, tonalités citronnées et chocolat noir. Très singulier comme produit. La bouche dégage des saveurs découlant du rye; réglisse, terre brûlée par le soleil, cannelle, le tout nappé d’un coulis de chocolat noir persillé de poivre fondu sur feu de camp, fruits rouges séchés, cerises et bois brûlé style charcoal. Finale lente, douce et langoureuse, où la jeunesse du whisky s’exprime un peu plus, cerises, sucre de confiserie, touche de menthol et de pelouse fraichement coupée.

Patrick 90%
Ça c’est le genre de whiskey que j’attends d’une distillerie telle que Corsair: Un rye avec du caractère, original et délicieux. Nez : Original, avec du chocolat aux piments, une touche de vanille et du chêne. Bouche : Du chocolat noir aux piments, avec une bonne dose de chêne brûlé et de discrets petits fruits des champs et une goutte de caramel. Finale : D’une superbe longueur, boisée et épicée.

Corsair OatMeal Stout Whiskey Experimental Collection

?% alc./vol.

RV 78.5%
La bière est très très présente au nez et il faut aimer les Oatmeal Stout pour en apprécier les effluves. En bouche ça reste sur le même thème, avec le bois qui se fait sentir mais pas totalement. Vraiment pas pour les plus traditionnels, car dans celui-ci on s’éloigne définitivement des whiskeys et des bourbons. Ma note est donc mon évaluation pour un spiritueux, car si c’était pour un whisky ou un bourbon elle serait moindre.

Corsair Pumpkin Spice Moonshine

42.5% alc./vol.

RV 80%
Dans ce cas-ci il faut vraiment apprécier les spiritueux aromatisés. La citrouille y est présent (mais pas trop) avec la muscade et la cannelle. L’ensemble est bien, mais la citrouille va vraiment à la limite de l’infusion, et pour les vrais amateurs de bourbons, ça pourrait être trop. Ça flirte vraiment avec ma limite de tolérance mais comme j’adore la citrouille, en drink d’été il me convient très bien.

Corsair Ryemageddon

46% alc./vol.
Mashbill compose de 80% de malted rye et de 20% chocolate rye.

André 90%
It’s the end of the world as we know it chantait REM… Peut-être pas… En fait, si vous voulez saisir qu’est-ce que le seigle apporte comme saveurs, ici il n’y a aucune ambigüité. Céréales rouges pointues, sèches et piquantes, la pelure de pomme, d’aspect cireux au nez, même si abondamment épicé et poivré. La première impression que j’ai eu c’est du chocolat fumé très bizarre fourré d’une confiture de fruits rouges et saupoudré d’épices et de poivre. Poivre, gingembre, cannelle, clou de girofle, puis fumée chocolatée. Ouf, les papilles travaillent et sont légèrement déboussolées. La bouche est robuste, cireuse et presque pâteuse comme un whisky vieilli en fût de sherry Oloroso de premier remplissage. Les épices semblent plus calmes et se bercent dans des vagues de chocolat à l’orange, le rye est définitivement parti de l’équation mais est cintré de belles saveurs charnues de fruits rouges et de chocolat et caramel chauffé. Les saveurs rougeâtres me font penser à de la canneberge, ou plutôt un jus de canneberge mélangé de jus d’oranges. Énigmatique comme présentation. La finale redonne la place aux épices et au poivre st aux notes de fruits rouges. Dans le style, si l’on aime, l’exécution est juste et singulière, un genre de Nadia Comaneci du rye whisky, super sexy avec un accent unique à craquer.

Patrick 86%
Un très bon rye, riche et complexe. Par contre, contrairement à André, j’ai déjà vu mieux comme rye! Nez : Cerise rouge, pommes, poivre, seigle, vanille et chocolat au lait subtil. Bouche : Épices, bois brûlé, caramel chauffé, chocolat noir, vanille et gingembre. Finale : D’une belle longueur, et épicée.

Corsair Triple Smoke

40% alc./vol.
Batch 1. Whisky de malt fumée à la tourbe, au bois de pommier et au bois de hêtre.

André 82.5%
Sauce à côtes levées, bacon avec de la panure de gruau. Les côtes levées sont un peu plus brûlées en bouche et le sucré est plus présent également et accompagné très bien le fumé. Une poussée de fruits sauvages, canneberges rouges . La finale est sèche et épicée. Triple smoke ? Peut-être… mais me fait plus penser à un souper BBQ où l’on a cuit la viande avec de la sauce au bourbon et que celle-ci a coulé sur les grillées chauffées.

RV 87.5%
Un whisky pour boucher? Fumée et planche de cèdre qui mijote sur la grille du BBQ avec un peu de coté levée sauce Buffalo et des toasts brulées. Goût dans la même veine mais s’étirant un peu plus sur les chops de porc. La finale est par contre un peu trop courte. Très viandeux, du nez de baby back ribs à la finale de bacon séché sur le BBQ en passant par la bouche de jambon. Avec une finale un peu plus longue, il serait assez dangereux merci, un soir d’été un peu frisquet par exemple.

Patrick 70%
Fumée huileuse s’échappant d’une pile de poches de hockey en feu, après une série finale. Sent définitivement la sueur d’un gros malpropre. Le goût confirme le nez. La finale est toutefois marquée par le chêne brûlé et la vanille. Bref, on a pris la sueur des gars qui travaillent à côté de l’lambic et on l’a fait vieillir dans des fûts de chêne durant quelques jours. Heureusement que la finale est courte. Heureusement qu’il est dur à trouver.

Corsair Triple Smoke

40% alc./vol.
Batch 66, bouteille 502 de 1090.

André 85%
Cerises fumées et de l’ansent, mais définitivement une fumée très singulière, aromatisée aux cerises et parsemée de céréales Sugar Crisp enrobées de chocolat. Bouche agréable mais trop coincée entre les diverses variantes d’arômes de cerises ceinturées de fumée, fumée agréablement douce. Sensation rappelant un verre de jus de cerises un peu trop étiré avec de l’eau et finale monochrome de fruits fumés. Encore une fois, je salue haut et fort l’initiative mais je demeure ambigu sur le résultat final.

Patrick 75%
Après 66 batches, personne n’a lavé la poche de hockey. Sent toujours la grosse sueur sale avec une volée de bois vert (littéralement). Après l’avoir laissé respirer, on identifie la sueur comme étant celle d’un cheval après un marathon. Ou encore un gorille. Anyway, un mélange de sueur, d’étable et de zoo du tiers-monde. Beaucoup plus intéressant en bouche, un mélange de différents types de bois et de fumée. On y trouve même une pointe sucrée qui vient donner une belle balance à l’ensemble. La finale s’étire sur un mélange sucré-fumé des plus original. Très original, on sort du moule… Si le parfum pouvait refléter la bouche, j’aimerais. Tant pis.

Martin 80%
Nez: D’une couleur ambre rosé, un peu brumeux, presque opaque, mes attentes sont très élevées. La puissance de la fumée de tourbe me prend de court. Les deux autres fumées annoncées y sont même étouffées par la force de la tourbe. Au deuxième nez on peut venir y chercher un léger jambon fumé à la Jura. Bouche: Plutôt liquide, pas très ample ou syrupeux. Cuir et feu de tourbe. On sourit quand à l’arrière-plan on vient y déceler un léger sucre de fût vanillé. Finale: La fumée de tourbe domine et s’étiole graduellement pour faire place à une pointe de sucre doux. Équilibre: Et puis merde pour les références Tolkien, je m’attendais à quelque chose digne du Mordor mais je dois avouer que ça loupe la cible un peu. Je ne me taperais pas les douanes juste pour ça, mais pour 50$ c’est tout de même honnête.

RV 89%
Un peu plus de cerise et de bois: la classe ne s’achète pas, elle se construit. Dès l’olfactive, malgré la fumée usuelle très particulière, l’aspect viandeux est absent et on se doute que l’expérience a pris un autre tournant. Belle profondeur et complexité au nez et à la bouche, le sucre est assez présent en version fruité de cerise. Commençant par une tourbe presque normale, la finale est assez longue et semble plus vieillie. Avec plus d’exposition, ce whiskey a peut-être perdu son côté avant-gardiste, mais lorsque l’expérience est agrémentée d’une nouvelle couche de velours, on pardonne facilement, et boit goulûment.

Corsair Vanilla Infusion Experimental Collection

57.5% alc./vol.

RV 90.5%
Puriste de nature, je n’apprécie pas tout ce qui est aromatisé, spécialement dans les whiskies. Or le procédé de celui-ci est un infusion directement dans l’alambic au lieu d’une saveur ajoutée. Et dans ce cas, ça fait tout la différence : à la base un bourbon avec un mash bill qui s’apparente vraiment à celui du Wild Turkey 101, la vanille ne vient pas agrémenter le bourbon mais le pousser d’en-dessous, et bien que la vanille s’exprime en sucrant le tout, c’est le bourbon qui demeure roi et maître. Il faut attendre la finale pour gouter davantage le fruité de celle-ci qui ne parait vraiment pas forcer. Le genre d’expérience qui pourrait être très payant avec la gente féminine.

Corsair Wry Moon

46% alc./vol.
100% rye.

RV 88%
Le grain est plus doux pour le nez que la moyenne. En bouche, pas l’alcool mais d’abord les épices, ensuite un intéressant mélange de terre et de légumes, puis soudainement un maïs qui a vraiment du mordant. En finale, on retrouve de la fumée, suivie de notes épicées qui touchent presqu’au chocolat par leurs douceurs. Un white dog vraiment non traditionnel, qui ne saura plaire aux habitués de moonshine plus crasseux, mais toute une douce réussite dans mon cas.

Corsair Wry Moon Aged Rye Whiskey Experimental Collection

?% alc./vol.

RV 84%
Bien sûr l’apport du vieillissement en baril se fait sentir, mais à part le bois on retrouve des épices nouvelles comme la coriandre et le romarin, voir l’orange, la pêche et la nectarine et peut-être même un peu de tourbe! Il reste néanmoins un peu jeune et demeure avec un certain fantôme qui vient un peu brouiller l’ensemble que j’aurais préféré un peu mieux défini. Contrairement au Wry Moon, même s’il est moins bon, je le classe dans le haut de la gamme de whiskies qui pourrait avoir un très avenir s’il est correctement ajusté.