Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Blanc

40% alc./vol.
Composé de trois single malt de France (Nord, Alsace, Charente), puis affiné en fûts de Sauternes. Non tourbé.

André 78%
Nez vraiment fermé et gêné; chocolat blanc, poires, vanille, céréales au miel, apport important du fût neuf (ce qui personnellement ne me plait pas beaucoup). Bouche disparate, oranges et nectarine, poires, vanille, miel, raisins verts, amandes. Encore une fois beaucoup d’influences du fût neuf… je décroche… Finale expéditive, fruitée et sucrée. Le choix d’embouteiller à 40% plutôt que 43% comme l’édition Noir et Rouge n’était peut-être pas judicieuse.

Patrick 89%
Un superbe whisky, savoureux et relativement intense, avec du sucre alléchant. Mon Bellevoye favori à ce jour. Nez : New make sucré, avec de l’herbe, des fruits subtils, de l’orge et une vague vanille. Bouche : Herbe, épices, sucre blanc brûlant et un peu de bois. Finale : D’une belle longueur, fruitée et sucrée.

Martin 73%
Nez: Vanille et alcool, chocolat et pommes vertes. Un peu de miel et de cantaloup, bien que l’impression de jeune new make pénètre le tout. Bouche: Oranges et sucre à glacer. Un peu de mélasse et d’épices. Menthe poivrée, bois de chêne, herbe et vanille-caramel. Assez jeune et violent pour un malt à 40%. Finale: Le feu roulant du poivre nous transporte sur une bonne étendue de chêne et de raisins verts juteux. Équilibre: Très agressif, j’aime l’idée de l’affinage en fûts de sauternes, mais j’ai de forts doutes que le temps de maturation initiale était insuffisant.

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Bleu

40% alc./vol.
Composé de trois single malt de France (Nord, Alsace, Charente). Non tourbé.

André 81%
Bien doux; purée de poires, pomme poires, melon au miel, miel, bananes, une touche de citron peut-être. Bouche; diluée… poires, tarte aux pommes, banana split, crème Chantilly, oranges, raisins verts. C’est épuré et ennuyeux. Finale sucrée avec une touche d’épices et de poivre. Un whisky bof.

Patrick 81%
Un bon whisky, mais encore trop jeune. S’il était deux fois moins cher, il serait tout de même super. Mais pour la curiosité, j’aime bien. Nez : Arômes dominés par le new make, avec de l’herbe, des épices et un petit fruit très subtil. Bouche : De légers fruits, un peu d’épices et toujours le new make. Finale : D’une belle longueur, épicée et marquée par le new make.

Martin 83.5%
Nez: Assez alcoolisé au départ du nez, s’adoucit par la suite. Herbe fraiche, menthe, orge, petites baies rouges et touche de miel. Bouche: Fruits, épices, léger vent jeune de solvant à peinture. Finale: Fraiche, boisée et épicée à la fois. Équilibre: Belle expérimentation pour ce triple malt, quoiqu’on voudrait peut-être un peu plus de maturation, afin de bien marier ces trois malts, qui à ce stade-ci semblent un peu trop vouloir trancher entre eux. J’aime bien par contre.

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Noir

43% alc./vol.
Après Bellevoye Bleu et Bellevoye Rouge, le whisky haut de gamme 100% français se décline aujourd’hui en un troisième opus : Bellevoye Noir, le premier Triple malt tourbé intégralement produit dans l’Hexagone. Au terme d’une intransigeante dégustation à l’aveugle parmi une quarantaine de whiskies français, trois Single malts tourbés se sont imposés comme les meilleurs, dignes de composer l’assemblage de ce Bellevoye Noir. Ils proviennent d’excellentes distilleries situées dans le Nord, en Alsace et en Lorraine, où a eu lieu l’élevage primaire pendant six ans. Après assemblage, le Triple malt a patienté entre neuf et 12 mois dans les meilleurs fûts du chai Bellevoye, en Charente, des barriques neuves dont la chauffe a été réalisée sur place.

André 84%
Étrangement, cela ressemble beaucoup à une variante de la version rouge (Bellevoye et non Jean-Pierre Ferland). Les notes de bois de chêne brûlées sont discrètes et s’agrémentent bien de l’ensemble de fruits rouges, de réglisse (rouge et noire) et d’oranges. Semble moins sucré que l’édition rouge mais plus sucrée que la moyenne des whiskies en général. Belle texture en bouche, le café torréfié et le charcoal, chocolat noir amer, fruits rouges, anis et encore ses épices de cannelle et de clou de girofle. Pourtant tourbé, ce whisky rappelle plus le fût de chêne brûlé et le charcoal que la fumée de tourbe. Finale d’anis et d’épices et rappel persistant de bois de chêne brûlé.

Patrick 84%
Un whisky surprenant, et que j’ai apprécié de plus en plus à chaque gorgée. Nez : Un parfum plutôt étrange, mais pas nécessairement mauvais. On jurerait voir de la fumée de pommier, du chêne épicé et un peu de réglisse rouge. Bouche : Du bois brûlé, de belles épices, de la fumée… De plus en plus de fumée. Et quelques fruits rouges, des oranges, du chocolat noir, du clou de girofle et du beau café fraîchement torréfié. Finale : D’une longueur moyenne, avec un mélange de café et de bois brûlé.

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Rouge

43% alc./vol.
Composé de trois single malt de France (Nord, Alsace, Charente), à partir d’une sélection des meilleurs fûts de Bellevoye. Non tourbé.

André 83%
Un whisky dessert appétissant. Cerises noires, fruits sauvages, oranges sanguines, fond de chocolat au lait et de terre mouillée. La bouche est hyper sucrée, peut-être même trop sucrée, oscillant entre le sucre et les fines épices fraiches : sirop de cerises, liqueur d’Amaretto, sirop simple, miel, vanille, grains de café moulus, chocolat au lait, épices plus releves en finale. On ressent bien aussi l’apport final du fût neuf avec sa touche de saveurs vintage et artisanales. Finale moyennement longue, épices – cannelle, clou de girofle.

Patrick 86%
Un très bon whisky, mais deux fois trop cher. Nez : Parfum de fruits mûrs, sucre qui commence à brûler, miel et fleurs assez intenses. Bouche : Fruits très mûrs, cassonade, épices, fleurs et touche de miel. L’ensemble est un peu âcre, complexe et appétissant. Finale : D’une belle longueur, avec pas mal d’épices et un peu de fruits et de fleurs.

Martin 83%
Nez: Malt grillé, caramel et fruits rouges. Cassonade qui cuit, miel et vanille. Bouche: Miel, fruits et épices. Herbe, bois, fruits confits et une avalanche de fleurs blanches. Finale: Agréable longueur, sur des notes de fleurs, d’épices, de vanille et de chêne. Le tout souffre malheureusement d’une drôle d’impression cuivrée. Équilibre: Agréable whisky, mais qui comporte encore trop de fautes par rapport au prix qui en est exigé.