SMWS 29.144 Laphroaig 22 ans

51.2% alc./vol.
“You Gotta Love This One” – Distillé le 12 octobre 1990, 275 bouteilles

André 93%
Wow. Un Laphroaig vénérable, qui mise sur le savoir-faire plutôt que le tape-à-l’œil. Nez phénolique et tourbé médicinal typique de la distillerie. Salin et maritime, mais le bord de mer par une calme et bucolique journée ensoleillée. En bouche, l’arrivée est douce et polie, encore les galets de plage et le sel de mer, fumée de tourbe et salade de fruits dans leur jus. Malgré les saveurs prononcées, la texture est douce comme la soie, entre l’édition 18 ans et le 25 ans, définitivement. Les saveurs tirées du bourbon cask prédominent, le sucré doux vanillé, cela adoucit les saveurs plus robuste de tourbe phénolique et de sel de mer. La finale est longue et douce, quand même rectiligne sur les saveurs qui sont dans l’ensemble les même du nez et de la bouche. Faut aimer les Laphroaig avec beaucoup de nuances et de profondeur pour apprécier cette édition qui n’a pas l’uppercut alcoolisé du 10 ans et du quarter cask.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais aussi tellement drabe. Surprenant venant d’un cask strength, car il semble avoir été dilué. Dommage, car sinon le « package » de saveurs serait parfait. Nez : Touche salée et de fruits de mer. En fait, fruits de mer et salade de fruits. Bouche : Une tonne de sel, des fruits de mer et de la tourbe poivrée nous submergent à la première gorgée. Ensuite, on détecte aussi un surprenant de bouquet de fruit qui flotte sur la vague. Finale : longue et donne surtout le goût de s’en servir un autre verre!

Martin 95%
Pâle et légèrement trouble pour un Laphroaig. Nez: Oooh, peated bourbon cask, quand tu nous tiens… Tourbe médicinale, mais huileuse aussi. Feu de camp, bord de mer, bois de chêne encore humide et gorgé de bourbon qu’on fait fumer. Un caractère hyper complexe armé d’une grande douceur conférée par son âge. Bouche: Texture peu grasse mais quand même bien affirmée. Tourbe, fruits rouges, pierre, cuir et bois. Nuancé à souhait. Finale: Longue et soyeuse, avec une belle chaleur pas trop épicée qui nous laisse amplement le temps d’apprécier les différentes facettes de cet embouteillage. Équilibre: Un superbe voyage, un whisky avec lequel on doit prendre tout son temps, et on le fait volontiers.

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