Ole Smoky Harley Davidson Charred Moonshine

51.5% alc./vol.

André 84%
Première impression : Ce ‘’whisky’’ est le fruit d’un marketing opportuniste et plein de clichés. 2eme constat ; cette bouteille se vend entre 13 et 15$us aux States alors à presque 40$ ici, c’est simplement du vol pur et simple considérant que ce moonshine n’est vieilli qu’entre 3 et 5 mois. Alors une fois ces précisions mises de côté, je dois avouer que ce moonshine m’a simplement jeté sur le cul. Faudra tout de même garder en tête que ce n’est pas un whisky au sens propre du terme alors garder en tête cette notion tout au long de la dégustation. Nez plein de vanille et de bois fumé, fruité-sucré habituel du maïs, bonbons Wherters, full caramel et de toffee. Le caramel et le toffee sont par contre beaucoup trop présent dans le mélange ce qui aide à cacher le 51.5% d’alcool que l’on ne ressent pas du tout en bouche ou au nez. La bouche est très fruitée et de bonnes bouffées de poivre pétillent sur la langue. Le toffee s’agence bien avec les notes de charred oak et on ne ressent qu’une légère sécheresse épicée du fût de chêne en finale de bouche. Un whisky qui se boit sans prétention et pas besoin d’avoir un bike Harley pour être apprécié.

Patrick 85%
Exceptionnellement, j’ai évalué ce whisky en le buvant directement à la bouteille (en fait, un pot Masson) au lieu du glencairn que j’utilise habituellement. Il faut rendre justice à ce produit, il ne s’agit définitivement pas d’un whisky à savourer au salon au coin de l’âtre, mais plutôt au shack, dans le fond du bois, sur le bord d’un feu de camp, avec ses chums à qui on passe la bouteille à la ronde. Présenté ainsi, il est aussi bon que possible! Nez : Parfum sucré et caramélisé à souhait, avec une tonne de fruits et une note subtile de vanille et de rhubarbe brûlée. Bouche : Bois brûlé (je soupçonne des copeaux!), poivre, rhubarbe brûlée et charbon carbonisé intense. Finale : Courte et fumée.

Martin 84%
Nez: Caramel, vanille et plastique fondu, fruits et chêne. Sucre d’orge. Bouche: Caramel et fruits rouges en puissance, occultant le haut taux d’alcool. Finale: Épices, encore une explosion de caramel sur une planche de chêne fumée. Équilibre: Une belle expérience, mais sa vocation évidente et son emballage gimmicky en forme de pot mason veulent un peu trop en faire… Comme ses notes sucrées.

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