Laphroaig Cairdeas 2018 Fino Sherry

51.8% alc./vol.
Édition Fèis Ìle 2018, maturation en first fill ex-bourbon cask et affinage en Fino sherry cask.

André 86%
Impression initiale de tourbe phénolique médicinale intense, miel, fruits tropicaux, ananas, purée de bananes, vanille, pincée de fruits rouges défraichis, oranges. La texture en bouche est un peu molasse, mais les saveurs punchées; oranges, cendre refroidie, tourbe en sourdine mais définitivement phénolique et médicinale, sensation de poussière de pierre et de sel de mer séché sur des galets, ananas et abricots, fruits tropicaux, poivre noir broyé, maritime dans l’ensemble. Lors de la dégustation à la table, le mot d’ordre était ‘’minéral’’ et l’association était unanime. La fumée de tourbe se diffuse très rapidement et le whisky peine à tenir la note. Finale un peu terne et effacée, ananas et fruits tropicaux, sel de mer, fumée de tourbe très en retrait. Un bon whisky mais un Laphroaig en deçà de la moyenne habituelle. Après le Select, le Lore et le pénible 27 ans, la descente commence à être raide chez Laphroaig.

Patrick 91%
Un beau Cairdeas, le genre que je souhaiterais voir comme produit régulier, car c’est exactement dans ma palette de goût. Nez: La belle fumée de tourbe sale et salée de Laphroaig, avec une petite note fruitée/sucrée, avec des fruits des champs et des bananes. Bouche : La bouche s’ouvre sur de la fumée de tourbe d’une belle intensité, du goudron et du sel. Puis, on détecte aussi des fruits tropicaux, une touche de sucre blanc et une bonne dose d’épices. Finale: D’une belle longueur, fumée, fruits et épicée.

Martin 91%
Nez: Tourbe fruitée et fortement affirmée, quoique moins médicinale que ce à quoi Laphroaig nous a préparés. Bois fumé et vin chaud. Caoutchouc et cerise. Bouche: Tourbe et asphalte, presque Ardbeggien. Fruits rouges et avalanche d’épices et de crème fraiche. Finale: Épicée sur la tourbe et le chêne. Semble s’estomper, mais revient sur de belles pointes salées et iodées. Équilibre: Belle réussite. J’étais sceptique au nez, mais la finale complexe a su me ramener à l’ordre. Superbe édition!

Laisser un commentaire