Laphroaig 28 ans

44.4% alc./vol.

André 93%
Malgré le prix légèrement plus élevé que son frère de 27 ans (1750$), ce whisky livre la marchandise. Rapidement au nez, on constate que le whisky a de l’âge et une rondeur sensuelle envoute rapidement les narines de nuages de tourbe phénolique tendres et pulpeux, hôpitalesque, d’herbes verte mouillée, céréales fumées, d’agrumes citronnées, poires passées à la poêle, miel chaud. Bouche onctueuse et sensuelle, phénolique à souhait, beaucoup d’agrumes rafraichissantes et de cosses d’oranges fraiches, jus de citron, poivre noir moulu, une touche de fruits secs, xérès et réglisse rouge, fumée de tourbe diaphane qui fond dans la bouche. Longue finale, persistante mais très douce, la fumée de tourbe phénolique s’éteint lentement en laissant une sensation de plénitude et d’air frais maritime. Du grand Laphroaig, à plus de 1700$ la bouteille, nous en attendions rien de moins.

Patrick 94%
Un Laphroaig apprivoisé par 28 longues années en fût. C’est excellent, le genre de whisky qu’on boit à tous les jours… quand on est milliardaire! Nez : La tourbe typique (c’est-à-dire, crasseuse) de Laphroaig est grandement adoucie par du chocolat et du miel. Bouche : Superbe fumée de tourbe crasseuse et sucrée tout la fois, avec des notes de chocolat, de miel de fruits mûrs et de bruyères. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe, un peu de chêne brûlé et une vanille sucrée.

Martin 89.5%
Nez: Tourbe verte et herbeuse, plus végétale que Laphroaigesque. Bois et boucane, poussière et citron. Pierre lavée. Bouche: Tourbe et pneu, cuir et fruits tropicaux. Chêne et épices légèrement astringentes. Finale: Longue, sèche, fumée et boisée, à peine minérale. Équilibre: Fort agréable, on comprend le parcours dans le temps de ce whisky, mais a t-il perdu un peu de son mordant avec le temps?

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