Glengoyne 21 ans

43% alc./vol.
Vieilli en fûts de sherry et ainée du range régulier de Glengoyne.

André 90%
Il aura fallu 11 années de vieillissement supplémentaire afin que l’édition de base nous dévoile ce qu’elle avait dans le ventre. En somme, le 21 ans est la suite logique de l’évolution du 10 ans d’âge. Le nez est tout en pommes vertes accompagné d’un moelleux sucré chauffé, style caramel écossais. Celui-ci est ensuite plutôt mielleux en bouche et de douces épices se joignent à la valse. La finale est longue et à saveur de croustade aux pommes et de pâte d’amandes. Définitivement une belle découverte. J’aurais aimé tenter l’expérience de le prendre en automne au temps des pommes sur l’Ile d’Orléans.

Patrick 91%
Pommes sucrées, mais définitivement pas celles que vous retrouverez dans un rayon de friandises. Celles-ci ont en effet une touche de chêne épicée rappelant aussi un bourbon. Le goût, suave, m’a laissé échapper un « wow » de surprise. Un riche mélange de caramel onctueux et de miel est complété par une surprenante note florale. En finale, les fleurs s’estompent pour laisser la place aux épices. Un whisky multidimensionnel comme je les aime.

RV 90%
La pomme, la pomme, toujours la pomme mais un brin plus sophistiquée, avec un petit peu de bonbon cireux et légèrement épicée à la citronnelle. L’arrivée fait un passage ordinaire sur le parfum à la violette, rapidement oublié par le fruit qui débute la finale de manière très franche et prend une tournure vers la croustade aux pommes et la cannelle. La finale s’étire de manière surprenante même pour son âge, avec une petite oblique de caramel pas trop sucrée et d’épices à plusieurs niveaux. Bien que l’ainée de 21 ans s’inscrive sans détonner dans la suite logique des Glengoyne (qui prouve que terminer dernière à la course des PPMs n’est pas nécessairement une défaite), elle demeure très bien fignolée et mérite d’être découverte et savourée, et non pas entreprise de manière peu cavalière.

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