Colonel EH Taylor Uncut and Unfiltered Barrel Proof

67.25% alc./vol.

André 91.5%
Nez d’une douceur extrême, on ne peut penser à la bête qui attend, tapie dans l’ombre. Fruits sauvages rouges et douces céréales, anis, toffee, caramel, vanille. Nez inoffensif, attrayant et savoureux. J’ai en tête l’image du clown de « IT » qui veut attirer les enfants … « you want a balloon, they all float down there »… C’est bizarre car en bouche, le pointu du seigle est omniprésent mais la texture elle est hyper polie et feutrée. Il serait mentir que de dire que le taux d’alcool n’est pas fort mais, sérieusement c’est plus que facile à savourer. Sucres caramélisés, fruits rouges… même les épices sont balayées par le taux d’alcool. Un moment donné, sans dilution, la « palate » est complètement anesthésiée, tellement l’alcool est puissant. Même la finale est difficile à déterminée car le malstrom d’alcool brouille un peu tout. Une expérience en soit, un peu chaotique mais tellement dépaysante. Difficile d’évaluer quelque chose d’autre après ça…

Patrick
Nez : Puiiiiiiiisant!  Cerise intense, sucre et épices.  Au nez, vraiment plus sucré qu’on s’y attendrait.  Bouche : Épices, chêne, vanille et surtout cerise.  On pourrait résumer en disant « bourbon intensité 10 ».  Finale : Longue et intense, comme l’ensemble.  Balance : Une réussite, tout simplement.  Mais comme tout whisky à plus de 60% d’alcool, l’intensité peut être déconcertante.

Martin 92%
Orange vif, presque Kool-Aid. Espérons que ça ne goûte pas ça. Nez: Une belle intensité affirmée. Cerise, vanille, chêne, caramel et maïs. On sait que son taux d’alcool est foudroyant, mais son nez fait encore preuve de sournoiserie. Bouche: Caramel et douce vanille, chêne et gingembre, épices marquées du rye. On s’attendrait à être brûlé par l’alcool, mais au contraire, malgré son taux fulgurant, il est dangereusement facile à boire. Finale: L’alcool ici donne un bon kick, mais nous aide aussi à faire perdurer le rye, le chêne et le caramel, mais c’est vraiment le maïs, à l’instar d’un Booker’s, qui reste à tout jamais. Équilibre: Un superbe bourbon, avec une intensité qui peut en désarçonner plus d’un. À approcher avec extrême prudence.

RV 94.5%
Je suis un gars de bourbon, encore plus convaincu. Bien qu’à l’ouverture le rye est plus poussé que quelques minutes plus tard, en respirant le blé prend sa place. Ensuite, tout la co-op se réveille dans un kaléidoscope où les 3 couleurs principales de seigle, de blé et de maïs se fondent en un. Comparable au George T. Stagg, le seul défaut est le taux d’alcool, pas parce que c’est trop violent, mais simplement que je peux pas en prendre autant que je le veux avant d’être ivre mort.

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