New Zealand Malt Whisky Company – Doublewood 10 ans

40% alc./vol.

André 86%
Pomme caramel, orange confites, sherry, fruits divers. Le nez est attrayant et invitant. La bouche sirupeuse offre une texture agréable mais n’est que l’extension du nez, sans trop grandes variantes. Les oranges sont un peu trop présente à mon goût en bouche, mais la texture crémeuse accentuée par la raisins est vraiment bien présentée. La finale étonnera par sa longueur en bouche et par l’apport du tout-épice et du poivre. Un beau dram, abordable de surcroit, présenté sans trop de prétention.

Patrick 92%
Le meilleur compliment pour un whisky est d’en vider rapidement la bouteille, ce qui s’applique ici! Un excellent dram, je n’en revient pas que cette distillerie ait été détruite. Je ne sais pas ce qu’ils boivent en Nouvelle-Zélande, mais si c’est meilleur que ça, ça doit être bon en maudit! Nez : Parfum délicieux de vin sucré, avec une pointe de chêne brûlé-épicé. Extrêmement appétissant. Bouche : Le vin est toujours aussi sucré, mais aussi très chaleureux. Le tout est avec évidemment une bonne dose de bois délicatement épicé. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

South Island 18 ans Single Malt

42.2% alc./vol.
Distillé en 1993 et embouteillé en 2011. Distillé à la défunte distillerie Willowbank, ce single malt portait à l’origine le nom de Lammerlaw Single Malt. Cette distillerie, anciennement sous le giron de Seagrams fût mise en dormance en 2000 avant que les propriétaire du temps (Fosters) démantèlent le tout et envoient les alambics à Fiji afin de produire du rhum. À la fermeture, il restait 600 caisses du whisky Willowbank d’où provient la présente bouteille.

André 82%
Un beau nez d’une fraicheur agréable, agrémenté de notes de fruits séchés, de miel et de toffee. Floral intéressant style menthe verte défraichie, mélangé d’épices, d’abricots, d’oranges, beaucoup de sucre et de vanille. Étonnamment, c’est un mélange très agréable et le 40% d’alcool aide à rendre le tout très approchable. En bouche il révèlera des notes de miel et de toffee, agrémenté de sucre blanc. Finale relativement soutenue compte tenu du maigre taux d’alcool. Dans l’ensemble, un whisky bien construit mais qui mise aussi sur la sécurité des éléments bien connus.

Patrick 90%
Nez: Malt, bois mouillé et pointe de fumée. Particulier. Bouche: Fumée plus intense que le nez ne pouvait le laisser présager. L’arrivée est marquée par la fumée et la cendre, suivie par des notes d’orge, d’agrumes et de tourbe marécageuse. Finale: Trés longue, fumée et cendreuse, tel le feu de camp retrouvé fumant le lendemain matin. Balance: Une belle complexité, un assemblage unique. Avec quelques degrés d’alcools de plus, ce whisky aurait été extraordinaire. Il demeure tout de même largement au dessus de la moyenne. Quelle perte que cette distillerie.

Martin 78%
Couleur plutôt pâle de paille à peine dorée. Nez: Un vent de houblon tel qu’il s’en dégage quand on entre dans La Barberie un jeudi après-midi. Petits fruits, gomme balloune et barbe à papa. Touche de banane avec une légère fumée de cuir. Bouche: Sucre cuit avec un air de cuir qui s’estompe tranquillement. Très doux, conformément à un whisky de cet âge. Finale: Fumée de brin de scie ou de copeaux de bois. Comme dans une scierie ou bien chez le cordonnier. Longueur très intéressante. Équilibre: Bel effort de la Nouvelle-Zélande, mais un peu trop disparate pour être digne du Gondor.

Milford Single Malt

43% alc./vol.
Wilson Distillery, Dunedin, New Zealand, fermée en 2000.

André 78%
Goût mentholé à la fin, mais finale trop abrupte, comme les montagnes de Nouvelle-Zélande.

RV 80%
Caramel brûlé, plastifié (pas du vinyle). Finale très courte, sauf un peu de sherry. Un peu de sucre à la longue.

Patrick 81%
Caramel brûlé, en effet. Bois brûlé. Chêne. Vinyle? Un peu de sherry et toffee. Un peu mentholé.