Michael Collins

40% alc./vol.

RV 70.5%
A blend? A bland peut-être. Nez avec un peu de grain. Goût avec un peu de seigle. Finale avec un peu de genièvre. J’attends encore un blend ou un malt irlandais qui va vraiment m’emballer, et celui-ci ne fait que renforcir l’image que j’avais d’eux. Pas si mauvais, mais même a 1.50$ pour 50ml j’ai l’impression de m’être fait avoir.

Magilligan Pure Pot Still

43% alc./vol.

André 88%
Superbe nez énigmatique, une belle fraicheur verte et de fruits rouges (du type produits par certains fûts de bourbon). L’arrivée en bouche est claire et très herbeuse, sucrée et offre des notes d’eucalyptus. Finale de savates vertes et de réglisse noire, un mélange assez unique et intriguant. Très particulier et unique. Wow !

RV 87.5%
Térébenthine, trèfle brulé et ce qui semble être de la tourbe lointaine. En bouche c’est un coup de tourbe jaune presque sucrée, assez intense et non-subtile (mais c’est loin d’être un défaut). La finale de sel marin est peu courte mais pour un Irish c’est vraiment bien.

Locke’s 8 ans

40% alc./vol.
Lancé pour la première fois en 2000, ce whisky est un double distillation en en pot still traditionnel et composé de whiskies âgés entre 8 et 10 ans. 10% du malt entrant dans sa composition est tourbé.

André 89.5%
Quel nez superbe ! Très aromatique, les agrumes, le citron, les céréales de malt sucrées au miel. Nez très orientés sur les fruits et la gomme Bubble Gum. La bouche, confirmera le nez, les agrumes sont intenses et généreuses, les céréales se sont un peu plus asséchées mais l’apport de sucre rééquilibrera le tout. Texture singulière, poudreuse… Rien de bien compliqué ici, rien d’extravagant. Finale en symphonie de fruits, le malt sucré, le miel. J’adore. (2013-11-20)

RV 79%
Rim de plastique mou autour du couvert d’une chaudière de chaux pour peinturer les étables à la botch. Pas de bouche mais bon départ en gorge, un peu épicée mais la finale est pouin pouin pouin pouin pouin, et fait disparaitre ce qui aurait sauvé la mise.

Knappogue 12 ans Vintage 1995

40% alc./vol.
Issu d’un assemblage de quelques fûts de single malt de la distillerie Bushmill.

André 87%
Paille séchée, citron et miel. Huileux et floral en bouche accompagné d’un léger crème brûlée. Élégant et généreux. Très frais et estival. Seul hic, le prix…

RV 75.5%
Plastique de fond de sac à poubelle qui trempe dans du Harfang des neiges et du Polydent. Arrivée timide et très vineuse, qui devient crasseuse en début de finale. Aftertaste sur le grain, assez tranquille, preuve finale que le rapport qualité prix est presque révoltant. Bonne nuit petite moumoune!

Patrick 89%
Nez très sucré, vin blanc et vin de glace avec le raisin blanc très marqué. Tellement marqué qu’au nez on pourrait se demander si c’est réellement un scotch. Euh, goûte le vin. Ne serait-ce du taux d’alcool, je me demanderais si il s’agit vraiment de whisky. Il y a un léger arrière goût de malt. Mais la finale est exclusivement marquée par le raisin. Idéal pour initier un amateur de vin blanc au monde du whisky. Mais d’où vient ce raisin???

Jameson 12 ans Special Reserve

40% alc./vol.
Lancé au milieu des années 1980, ce blend au fort pourcentage de pure pot still whiskey est produit à Midleton. Après la triple distillation dans des alambics traditionnels, les eaux de vie qui composent Jameson 12 ans vieillissent en fûts de chêne de xéres et de bourbon au minimum 12 ans.

André 81%
J’adore le nez, juteux et fruité avec une touche spicy: pommes vertes, poires, touche de fruits rouge rappelant le sherry, chocolat. La bouche est un peu molle et face, la dilution trop importante, mais la qualité de l’agencement des saveurs est indéniable. Le xérès s’exprime avec plus de forte qu’au nez et les épices ferment la parade. Encore une fois on reconnait bien la ligne directrice de la distillerie avec l’épine dorsale des saveurs habituelles s’agençant de quelques variantes au niveau de la palette aromatique. Touche de toffee, d’agrumes et de céréales séchées. La finale est passagère au niveau textural et pratiquement seules les épices et les notes de sherry prolongeront la courte expérience. Un whisky Irlandais dans le style traditionnel de belle conception mais côté innovation on repassera.

Patrick 82%
Au nez, épices et sherry. Au goût, sherry, fruits amers, épices. Bois brûlé? En finale, doux cacao.

Martin 84%
Nez: Jus de fruits tropicaux, punch aux fruits, poires, pommes mijotées, petit côté vineux, tout pour évoquer les fruits quoi. Légère céréale fumée pour compléter le tout. Bouche: Biscuits graham, miel et fruits rouges bien juteux. Raisins rouges, réglisse et crème fouettée. Le gâteau de Noël. Finale: On termine sur des fruits juteux et vineux, sur le bord du xérès. L’astringence du fût de chêne ne nous laisse pas non plus indifférent. Équilibre: Un belle coche au-dessus Jameson régulier. Bien dommage, comme un paquet de bonnes expressions, difficile de trouver dans les bars, voire même impossible en SAQ.

Green Spot Single Pot Still

40% alc./vol.
Les whiskeys entrant dans la composition de Green Spot sont tous agés entre 7 et 10 ans et proviennent d’une proportion de 75% American oak ex-bourbon barrels et 25% sherry casks.

André 85.5%
Nez posé et feutré de poires, de sherry, de miel et de vanille, sucré à souhait de surcroit ainsi que de quelques cosses d’oranges. La bouche dégagera de pleines vagues de gingembre et de saveurs de bois de chêne savamment balancées de saveurs fruitées et sucrées livrées sur une texture douce et very silky. Étonnamment, la finale est beaucoup plus prononcée que l’annonçaient le nez et la bouche. Une sensation de menthol rafraichissant, de fruits tropicaux et de gingembre frais envahit la bouche avant de s’éteindre lentement sur des draps d’épices et de saveurs de bois de chêne un peu sec. Belle présentation, saveurs bien agencées les unes aux autres, mais dans l’ensemble trop conservateur et un brin prévisible.

Patrick 84%
Un bon whisky de tous les jours mais qui ne saurait gagner des concours… Bon, je m’en suis tout de même servi une autre shot aussitôt le premier verre terminé. Nez : Belles céréales sucrées, avec une touche fruitée subtile, des épices et des pommes rouges. Bouche : bois épicé et brûlé, miel, pommes et une tonne de céréales. Finale : Un peu courte, mais agréable.

Martin 85.5%
Jaune doré tirant presque sur le tournesol. Nez : miel, citron et caramel, avec une touche de fleurs et de menthe. Fruits rouges, pétales de rose et gomme balloune. Bouche : fruits, fleurs et herbe, céréales et épices timides. Agrumes et miel sucré se perdent rapidement dans une drôle d’amertume qui nous ouvre les portes de la finale. Finale : planche de chêne poussiéreuse gorgée de sherry astringent. Équilibre : quand même solide comme Pot Still Whiskey, pas au stade du Redbreast mais je salue tout de même son côté xérès.

RV 84%
Il sent bon. En bouche c’est bien. Mais tout est en finale. Épices, miel de trèfle, blé séché, gâteau aux noix. À nouveau c’est bien mais on dirait que je vais m’en tanné vite. Vive les dégustations pour éviter de les acheter et d’être déçu. Surtout que le rapports qualité est pas mal risible.

Greenore Single Grain 8 ans

40% alc./vol.

André 83%
Sucré à plein et notes de céréales séchées. La bouche ressemble à l’effet rêche que produits certains whiskys Canadiens, mais est encore une fois très mielleuse et sucrée. Les céréales séchées sont aussi présentes en finale. J’aimes bien l’ensemble même si il ne réponds pas à ce que l’on est habitué des whiskies Irlandais. Un bon whisky, passe-partout manquant par contre de typicité.

RV 84%
Une juvénile single grain non dénuée de sens. Moins poussiéreuse que le 10 ans, léger bonbon cireux à la peppermint et du miel répandu sur une souche fraîchement coupée entourée de fougère.. Les céréales et la ripe sont plus intenses en bouche avec une belle finale bien égale, à peine salée, très agréable. Un bon whiskey qui sort des normes, ce qui n’est pas peu dire pour un Irish.

Patrick 80%
Maïs sucré. Huileux et léger. Chêne et vanille, mais quand même jeune au goût. Intéressant

Connemara Peated Cask Strength

58.9% alc./vol.

André 88%
Finish très court, genre lightning. Impressionnant et désarçonnant.

Patrick 83%
Au nez, tourbe et herbe. Frais comme la plupart des whiskeys Irlandais. Au goût : Épices, fumée. Finale: Toast brûlées, un peu de café java… Parfait pour le déjeuner!!!

RV 87%
Peat vert. Pas subtil pour 2 cennes! J’aime bien. L’alcool au goût est bien balancé. J’aime un cask strength exactement comme ca! Manque de fumée par contre.

Connemara Turf Mor

58.2% alc./vol.
Le Connemara est un whisky tourbé irlandais produit par la distillerie Cooley. Leur collection “small batch” avait débuté avec le Connemara Xérès et le Turf Mor est le 2eme opus de la série. Vous avez déjà deviné c’est une version tourbé – autour de 58 ppm qui est de l’ordre de Ardbeg et bien au-dessus Lagavulin ou Laphroaig. Le Connemara ordinaire contient environ 20 ppm de phénols.

André 91.5%
Après tant d’années passées de déception en déception à découvrir l’univers des Irish whiskies, voici la bombe qui fera exception. Les Connemara étaient déjà dans mes révélations Irish whiskies, mais cet embouteillage atteint des sommets qu’envieraient même certains single malts de l’île d’Islay, tant par son nez de tourbe très prononcé que par ses saveurs maritimes. Une petite perle, du nez à la finale, finement balancé et livré avec un tsunami d’alcool décoiffant. Rien de bien nouveau dans l’univers des whiskies en général, mais provenant du Irish whisky, c’est comme si on découvrait que les Irlandais avaient finalement découvert l’art de la distillation…

RV 90.5%
Enfin, après des années d’évaluation, un whiskey irlandais qui brûle le 90%. Le tout commence avec un nez doux, un peu d’huile et une tourbe tranquille. En bouche, c’est le grain d’abord, puis arrive le feu carbonique et la tourbe. L’expérience se coiffe ensuite d’une finale très longue, remous d’une très puissante vague. Définitivement, une bouteille irlandaise surprenante, impossible à ignorer.

Patrick 89%
Parfum de tourbe humide avec une petite pointe de fruits. Intriguant. En bouche, d’abord de la terre, puis la tourbe et enfin la fumée. Heeeee, il y aussi une petite note fruitée. La finale s’étire longuement sur la fumée. Wow, une belle bête!

Connemara Peated

40% alc./vol.
Lancé en 1995 par la distillerie Cooley, ce single malt fut le premier Irish tourbé. 75% de l’orge maltée employée est tourbée.

André 81%
Au nez; menthe & miel, peat vert, accompagné d’une fumée rappelant un feu de camps sur le bord de la mer. Végétal et vert, une pointe de fumée et un mentholé marin très agréable. Très honnête comme qualité prix.

Patrick 86%
Menthe, feuillu; peat vert, bonne initiation à l’Irlande. Très bon. Très frais, tourbeux et herbeux. J’appellerais presque ça du peat vert! Un peu de fumée. Globalement: Wow! Vraiment délicieux!.

Martin 83.5%
Bronze cuivré. Nez: Tourbe présente mais douce, malt crémeux, chêne, miel et une touche du cuivre de l’alambic. Sel marin. Loin de l’Écosse, on est dans la tourbe irlandaise. Bouche: Miel, sucre et cuivre. Herbe et épices. Tourbe gênée et menthe. Texture légèrement aqueuse. Finale: Belle descente mentholée parsemée de chêne, de timide fumée et de verdure. Le côté cuivré est un peu déplaisant. Équilibre: Une belle surprise, pas un gros cogneur comme les scotchs d’Islay, mais en effet une maudite belle surprise rafraîchissante.