The Tyrconnell Single Malt Whiskey

40% alc./vol.

André 80%
Frais et volatile au nez. Herbe verte mouillée, sucre à bonbons, essence de vanille. Meilleur au nez qu’en bouche. Celui-ci ne gagnera pas la course avec un nez d’avance mais il est idéal pour initier au whiskies de par sa douceur.

RV 75%
Not my cup of tea, la triple distillation des irlandais semble beaucoup trop amadouer le goût du whiskey dans ce cas-ci. Odeur de vin blanc assez puissante en ouverture, tranquillement remplacée par un blé et lointain écorce de prune. Arrivée en bouche pleine de fruité sauvage, mais un total fantôme en finale, à peine peut-on sentir un léger céréalier sucré. L’aftertaste (s’il en existe suffisamment pour mériter le terme aftertaste) est lui aussi généralement céréalier mais beaucoup trop diffusé. A prendre avant le repas, car il a autant de personnalité que de la sole ou une branche de céleri.

Patrick 84%
Délicieuse pomme verte qui semble vouloir prendre toute la place, pour n’en laisser qu’un peu au au blé. Au goût, la pomme se mélange aux fruits sauvages, le tout marié grâce à une douce vanille. La finale laisse un peu plus de place au malt, mais est malheureusement un peu courte.

Martin 86%
Nez: Agrumes, pommes, épices, cidre. Pas de biscuits de Noël à l’irlandaise. Bouche: Miel, vanille, touche de citron. Déception par rapport au nez. Finale: Courte avec une petite acidité plaisante. Agrumes et épices. Équilibre: Doux et citronné dans son ensemble. Son petit côté que je qualifierais de « féminin » se prête bien aux premières dégustations. Idéal pour débuter l’exploration des single malts irlandais.

The Tyrconnell 12 ans Port Finish

54% alc./vol.
8 ans en fûts de bourbon, 4 ans en fûts de vin de porto. Dégusté à la distillerie.

Patrick 79%
Au nez, léger porto, mais surtout le malt. En bouche, il assèche agressivement la bouche. Fruits, zestes d’orange cuits… La finale est marquée par le chocolat noir. Les saveurs que j’y retrouvent sont excellentes, mais la texture en bouche est plutôt désagréable. C’est rare que je le pense, mais ce whisky aurait avantage à être embouteillé à un taux d’alcool plus bas.

The Tyrconnell 12 ans Sherry Finish

54% alc./vol.
8 ans en fûts de bourbon, 4 ans en fûts de vin de xérès. Dégusté à la distillerie.

Patrick 90%
Parfum puissant de xérès, d’orge et de dessert au miel. En bouche, un xérès brûlant, du caramel, de l’orge. En finale, orge et surtout un puissant raisin qui s’étire… Et s’étire… Et s’étire! Quelle profondeur! Quelle sensation! Aussi bon qu’un “sherry finish” peut être!

Kilbeggan Single Malt Whiskey

40% alc./vol.

Patrick 89%
Parfum délicieux de poires aphrodisiaques et d’orge. En bouche, toujours les exquises poires, mais aussi un panier de fruits, d’orge et de bois brûlé. La finale s’étire les notes d’orge. Un chef d’œuvre de la balance, très facile à boire!

Kilbeggan Blended Irish Whiskey

40% alc./vol.
Ce blend irlandais a été créé à l’origine par la distillerie Locke’s, dant de 1757. Cette plus vieille distillerie d’Irlande a été fermé dans les années 50. Depuis 1994, ce whiskey renait grâce à la jeune distillerie Cooley. Le Kilbeggan vieillit lentement pendant de nombreuses années dans des fûts de chêne.

André 80%
Un autre nez anodin, un autre nez ordinaire, un autre irish whisky. Céréales, orge maltée, le miel, ces mêmes odeurs qui seront les seules à se présenter en bouche. Finale courte et diffuse, passagère. Encore un autre irish whisky monotone…

RV 83%
Très fruité, en bouche on retrouve davantage la peau de grosses cerises noires avec finale avec début vineux pas super agréable. Heureusement, il se conclue par une belle fumée cendreuse qui vient racheter la mise. Pas de quoi se rendre en Irlande, et comme la plupart de ses congénères, je l’oublierai rapidement.

Patrick 85%
Nez et bouche typiquement Irish, marqué par des cerises, quelques agrumes, de la vanille et une pointe d’huile de lin. L’ensemble est plutôt léger, estival en fait, mais la finale nous surprend par sa longueur. Le tout est très bien balancé et on se surprend à s’en verser un autre verre…

Connemara 21 ans

53% alc./vol.
Directement d’un fût de bourbon à la distillerie.

Patrick 90%
Au nez, tourbe terreuse, fumée et chocolat blanc… Intéressant! En bouche, poivre blanc, fumée et toujours le chocolat blanc. La finale s’étire longuement sur la tourbe brûlée. Quelle balance! Aussi délicat qu’un coup de poing dans la face peut être!

Bushmills 21 ans

40% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry, ce single malt a été affiné pendant un an dans des fûts ayant contenu du vin de Madeira.

André 88%
Un bizarre de whisky… Nez hyper doux, texture soyeuse à souhait, bouche épicée et relevée et une finale longue et douce. Le nez est généreusement fruité; les raisins secs, le sherry, le miel du 10 ans et des accents de moue de café et de chocolat noir. Le whisky s’accroche en fond de bouche et confirme son âge vénérable. À la différence du 10 ans, je parierais que la proportion de fûts de sherry est plus importante. Le miel ressemble maintenant plus à du toffee, et je détecte même maintenant des odeurs de fumée-chauffé qui se jumèlent à de savoureuses notes d’oranges juteuses. Les raisins et le café noir n’ont pas déserté encore et frétillent en bouche. Les épices aussi parsèment cet éventail d’arômes somme toute bien douces. Sans être mon type de whisky, il est difficile de passer outre la qualité d’exécution de ce whisky, qui ne réinvente pas nécessairement le style mais qui offre à la fois une typicité et une certaine singularité.

Patrick 92%
Au nez, raisin, malt, chocolat noir, des touches d’épices et du cuir. Impressionnant. En bouche, toujours le cuir, le raisin, le malt mais aussi une légère touche de bois brûlé. En finale, bois brûlé et cuir et une note de raisin qui s’étire très longtemps. Un whisky compliqué, intriguant et dont il faut prendre plus qu’un verre. J’en veux plus, car il me semble que j’aurais tellement plus à dire à son sujet!

Martin 88.5%
Nez: Malt, raisin, pruneau et caramel. Cuir, épices, cacao, miel et café. Bien complexe, plus que ce à quoi je m’attendais. Bouche: Mielleux, mais dominé par le cuir. Cassonade, menthe et chêne gorgé de rye whisky. Frais, épinette, poivre noir et fruits des champs. Raisins, toffee, orange et café. Assez hétéroclite, on frise même les notes d’un rye whisky, ça pourrait être à s’y méprendre. Finale: Chêne carbonisé, cuir fumé, malt lui aussi fumé, raisins, xérès et cacao. Café et orange. Ça se passe. Équilibre: Superbe complexité. Si on veut se lancer dans un excellent Single Malt irlandais sans trop casser la banque comme on dit, je recommanderais bien cette expression plus que d’autres.

Bushmills 12 ans

40% alc./vol.
Exclusivement disponible à la distillerie. Issu de l’assemblage de fûts de xérès et d’une petite proportion de fûts de bourbon, dans tous les cas, il s’agissait de “first fills”.

Patrick 84%
Parfum de miel et de noix. En bouche, le miel, des fruits et des fleurs, du sel, une touche de brûlé et surtout du caramel. En finale, on retrouve toujours le miel. Assez riche, assez bon au premier abord… Mais je lui ai enlevé quelques points suite à ma première dégustation : à force d’y revenir, il me semble y détecter des fausses notes. Un beau souvenir si vous visitez la distillerie, sans plus.

Bushmills Black Bush

40% alc./vol.
Ce blend contient plus de 80% de single malt Bushmills âgé de 7 à 9 ans (vieilli majoritaire en fûts de chêne espagnol ayant contenu du Xérès Oloroso).

André 88%
Des Bushmills couramment sur le marché, celui-ci est définitivement un must have. Une belle livraison de fruits épicés avec une bonne pointe de jus de raisins Quench qui tapisse agréablement la bouche, le tout sur un fond de grist (ou de céréales concassées) La finale est la rétro est quelque peu unidirectionnelle (raisins et pamplemousse). Pour 28$ la bouteille, une belle preuve que faire des whiskies de qualité à prix plus qu’abordable est possible. Wow! Ça refroidit l’intérêt de payer plus de 100$ pour le 1608…

Patrick 90%
Unique! Épicé, xérès avec un grain très riche. Au goût, les épices disparaissent pour laisser toute la place aux fruits, au raisin et aux céréales. La finale est malheureusement un peu trop courte, ce qui nous force (!) à en prendre rapidement une autre gorgée! Bref, typiquement Irlandais!!!

Martin 86.5%
Nez: Fruits confits, vanille, un tantinet de fumée. Violette ou lilas? Un deuxième nez lève le rideau sur un peu de verdurette et d’herbe fraiche. Bouche: Remarquablement doux. La proportion plus élevée d’orge domine sur un agrément de chêne à peine vanillé. Un whisky plutôt facile d’approche mais qui sait nous prendre à son jeu. Finale: Épices frivoles. Pastilles mentholées et fruitées. Un petit 5 à 7 avec de la musique lounge dans ma bouche. Équilibre: Un bon rapport qualité-prix qui devrait à mon avis avoir sa place en SAQ. Dommage.

RV 82.5%
Nez vert irish et noix de Grenoble, à nouveau pas surprenant du tout. Très nutty au palais, sans grand développement mis a part un certain fraise poivrée. Une autre preuve pour moi qu’entre l’Irlande et l’Écosse, pas d’hésitation.

Jameson Irish Whiskey

40% alc./vol.
Blend fait en utilisant la technique “Pot Still” (orge malté et non malté); distillé 3 fois.

André 76%
Notes vertes qui rappellent l’Irlande. Herbe et petites fleurs sauvages, toffee, sucre en poudre, vin blanc bien sucré, agrumes nappés de miel. La bouche est diaphane et très épurée, beaucoup de miel et de fruits tropicaux, vanille crémeuse, pointe d’agrumes en finale de bouche avec une touche d’épices. Raisins verts ? La finale est à l’image du reste ; saveurs d’herbe et de fruits exotiques, miel, vanille, raisins verts. Ce whisky est tout l’image qu’on peut se faire d’un Irish whisky traditionnel et c’est justement ça le problème… Rien de singulier, rien de distinctif, rectiligne et manquant d’originalité.

Patrick ?%
Nez frais. Muscat, peau d’orange. Le goût est aussi frais et marqué d’agrumes. En finale, il est sec comme du tonic, poivré avec un très léger sherry.

Martin 79%
Nez: Prometteur. Ça commence avec de l’orge et de la vanille, fastoche… Oh? Les effluves dérivent vers le sucre d’orge, et ensuite un peu de pain d’épice qui évoque le Redbreast. Ça sent le temps des fêtes! Bouche: Une texture onctueuse vient tout de suite nous séduire, sur laquelle surfent des notes de miel et de sherry. Ce whisky est vraiment agréable à garder longtemps en bouche. Il est très doux au début, puis le sucré laisse place aux épices, à moins que ce ne soit qu’un alcohol burn excessivement lent. Finale: Tout ce qu’on a expérimenté auparavant s’évapore avec une célérité déconcertante. Ça donne envie de verser une larme. Équilibre: Pas mauvais, mais insuffisant pour se vouloir autre chose qu’un petit whisky de semaine. On dirait qu’il en est lui-même conscient et qu’il veut partir pour rapidement se faire oublier. Pas très complexe. Mais c’est tout de même un bon choix pour garnir la base de sa pyramide. Je le recommande à ceux qui veulent essayer leur tout premier whisky irlandais.