Premium Bottlers Braeval 18 ans

57.6% alc./vol.

RV 88.5%
Rien de nouveau mais en doses et en intensités savantes. Exactement à mi-chemin entre le bois et le grain (tous les deux sucrés) l’odorat est peu varié mais traditionnellement efficace. Il semble ensuite être très volatile sur la langue mais lorsque le grain prend place avec un peu de pruneau et de kiwi, il explose et l’alcool se fait sentir. La finale est un retour sur un grain peut-être vert, peut-être orange, certes très mystérieux. L’expérience se conclut avec un choc rémanent du fouet de l’alcool et du grain. Une bombe de lumière.

Old Malt Cask Braeval Cigar 10 ans Sherry Cask

50% alc./vol.
761 bouteilles, distillé en juin 1998 et embouteillé en octobre 2008.

André 86.5%
Très vineux et liquoreux. Vin blanc fruité, chocolat blanc. En bouche c’est plus le cendré mouillé d’un feu de camp après une pluie qui retient notre attention ainsi que la citronnelle et le sherry épicé. La finale est maintenant plus épicée que fruitée, longue et alcoolisé. Celle-ci est difficile à décrire et très singulière de par son épine dorsale de fruit alcoolisé allié d’un mélange acide de fruits tropicaux (mangue ?). Un Speysider ? En tout cas, pas à l’image de ce que l’on aurait pensé. Une belle surprise.

Patrick 90%
L’arrivée en bouche se compare à l’explosion d’un fût de xérès ! Ou serait-ce de porto ? Bref, une saveur vineuse intense, du chêne, une légère fumée et une touche de chocolat. Suave, chaleureux, équilibré de brillante façon. En fait, plus du quart de la bouteille a disparu lors de la première dégustation ! Toutefois, le mariage avec un cigare (testé avec un Davidoff) ne lui accorde pas de points supplémentaires.

Martin 89%
Nez: Suave et subtil, raisins secs, bois et cassonade. Fruits des champs, cuir et vin chaud, orange et dattes. Les notes de xérès sont à point. Bouche: Vanille, caramel et poivre rose. Chêne, sucre brun, cacao et oranges. Superbe. Finale: Le degré d’alcool bien adapté maintient les saveurs en place. Raisins, bois, cuir et caramel, le tout enrobé d’une enveloppe de tannins vineux. Infime pointe de tourbe sèche. Équilibre: Un superbe scotch, un bel embouteillage. Comme quoi avec les bon affinages et les bons choix de fûts on est pas obligés d’attendre un âge de fou pour avoir un dram de qualité!

RV 86%
En ouverture, très boisé et presque vineux, puis le sel et la fleur de lys de marais avec un peu d’orge au caramel. L’arrivée est riveraine avec le bois de plage et le sable pour s’enfoncer ensuite dans le bois. Le début de finale est assez étrange en popcorn au caramel tourbé suivi de bois plus salé que caramélisé. L’aftertaste est assez long et monocorde avec l’alcool faisant du bruit à la toute fin pour donner une belle chaleur. Rien de violent, une musique qui joue dans les graves suaves, pas nécessairement mon genre mais en bonne compagnie…

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Braes of Glenlivet 1975

43% alc./vol.
Distillé en 1975 et embouteillé en 2007. Distillerie ouverte en 1973, fermée en 2006.

André 81%
Le nez est à l’odeur de gin tonic ainsi que du pétillant des bouteilles de Perrier au citron. La bouche est à l’image de ce que le nez nous a dévoilé mais l’apport du citron et des épices est plus présente. Finale brève, sans persistance. En résumé; ordinaire mais agréable d’avoir l’opportunité de prendre un single malt d’une telle rareté et d’un âge si vénérable. Pour le prix payé, honnête et sans prétentions.

Patrick 82%
Agrumes malté, d’accord avec André, me rappelle définitivement le gin tonique : le Bombay Sapphire dry gin, l’eau tonique, et la petite tranche de citron… mais avec une touche de malt. Au goût, le chêne vient se marier au gin tonique et au malt. Huileux. Herbe fraîchement coupée. Finale de céréales. Très bon whisky, mais on ne lui donnerait d-é-f-i-n-i-t-i-v-e-m-e-n-t pas 32 ans. Une pièce de collection compte tenu que la distillerie est fermée.

Martin 82%
Nez: Assez doux, sur des vagues de fleurs blanches, de sirop simple et d’un peu de bois. Un peu de malt grillé et de citron. Bouche: Encore doux, eau sucrée, malt et vanille, touche de chocolat blanc. Chêne à peine épicé. Finale: Moyenne, sur des notes de malt épicé, de foin et de bois. Équilibre: Un exemple d’un whisky que j’ai l’impression qu’on a embouteillé trop tard, on a manqué le « sweet spot ». 32 ans peut-être, mais ça n’en fait pas nécessairement un grand whisky.

RV 78%
Sprite citron/lime. Très frais au début, il semble s’évaporer en limette térébenthine aigre-douce. Un peu trop polie, distinctivement passagère avec une bouche près du genièvre de vodka. Pas mon genre de baboche, à quoi sert le vieillissement si ça ne se goute pas? Trop cher pour le goût, mais pas si pire pour l’âge. Fallait s’attendre à quoi quand le nom du whisky contient le sobriquet Glenlivet?

Benrinnes 1978

40% alc./vol.
La première distillerie fut construite en 1826, à proximité de la ferme Whitehouse, qui existe encore de nos jours. La distillerie Benrinnes est la seule distillerie de la région à pratiquer la triple distillation. Les têtes et les queues de distillation de la seconde distillation (dans le premier spirit still) sont redistillés à part dans le second spirit still. Habituellement, les têtes et les queues de distillation sont mélangées au wash lors de la distillation suivante. Les têtes et queues de cette troisième distillation de cette seconde distillation sont également redistillés, lors de la distillation suivante dans le second spirit still.

André 77%
Eee…bof…je suis heureux que ça ne soit pas moi qui ait acheté cette bouteille… RV, poor you…

RV 79%
Décevant pour une bouteille de ce prix.

Patrick 79%
Nez : Nez assez neutre marqué par l’orge et un peu de chêne. Bouche : Chêne et orge, avec une touche de vanille tout croche et une pointe d’épice rappelant vaguement le bourbon. Finale : D’une longueur moyenne et un peu épicée. Balance : Rien d’extraordinaire ici.

BenRiach 15 ans 1995

52.3% alc./vol.
Peated, Pedro Ximenez Cask #7165, bouteille 122 de 685.

André 91%
Patrick 91%
Très fruité et transporté par une vague d’alcool puissante mais pas écrasante. Un beau mélange de gâteau au fruits, de fumé, de tourbé et d’épices diverses. La simplicité bien présenté. Un whisky sans prétention qu’on apprécies facilement.

Aberlour A’bunadh – Batch 039

60.1% alc./vol.

RV 92.5%
On a beau changer de paysage en troquant l’érable au pommier, la scène est toute aussi merveilleuse. Dès l’approche du verre, le nez, sucré comme à l’habitude, se revêt d’une teinte olfactive de pomme rouge, mais aussi de quelque chose de whisky canadien inexplicable. En bouche, on sent que le liquide éthéré occupe un grand volume mais peu de masse; l’alcool est atmosphérique. La finale est enfin une explosion de fruits qui s’apparente de punch, le tout dans une longueur plus qu’appréciable. La qualité des A’bunadh est rarement discutable, mais cette fois-ci, avec un nouveau paysage, la scène est encore meilleure.

Patrick 92%
Quel sucre! Une grosse cerise rappelant un bourbon pas subtil! Aussi une touche de praline et d’orange. En bouche, la chaleur du xérès nous donne son meilleur spectacle, en mettant en vedette les cerises noires. Le chocolat noir fait aussi un bon travail dans un rôle de soutien, ainsi que le chêne et le gingembre qui apparaissent le temps d’un clin d’œil à une foule déjà conquise. Encore une méga production d’Aberlour, qui sait satisfaire un public gagné d’avance.

Aberlour A’bunadh – Batch 036

60.1% alc./vol.

Patrick 84%
Le xérès semble manquer de fraicheur, de punch. Un peu comme si le raisin était un peu trop pourri. Nez : Gâteau aux fruits épicés avec une pointe de chêne. Bouche : Intense et chaleureuse, très marquée par le vin. Finale : Longue, suave, marquée par les raisins très (trop?) mûrs.

RV 92%
Un chaud sentier en terrain connu, sous un jour de plein soleil, à l’orée de la forêt tropicale. Plus chocolaté que les précédentes éditions, le sherry et la cerise sortent franchement après avoir respiré quelques secondes. En bouche, il y a une belle suite de notes de cacao, de chocolat et de cerises. Pour une déclinaison sans mention d’âge, elle s’étend longuement pour conclure dans une balance presque parfaite. Dans la suite des dernières batches, mais aussi la meilleure depuis plusieurs.

Aberlour A’bunadh – Batch 035

60.3% alc./vol.

André 90%
La générosité du fût, et pour cet embouteillage il a été très généreux et a beaucoup donné. Bois gorgé de cerises noires fermentées, toffee, caramel et oranges. Similaire au Batch #33 sauf pour ce qui est de l’influence du fût qui est plus importante ici. Raisins secs, Glosettes. Ça fesse dans l’dash comme on dit. Texture sensuelle, amoureusement sexy et veloutée. Pourrait ressembler à un Cognac. Il se fond en bouche et s’accroche partout très vicieusement. La finale est différente de la batch #33 où le sucre dominant l’ensemble alors que la batch #35 est plus poivrée. Même si ces deux embouteillages sont différents l’un de l’Autre, ils n’en demeurent en tout points exceptionnels et je crois que ce qui fera pencher l’amateur vers l’un ou vers l’autre, c’est plus son amour du sucré de la batch #33 ou du poivré et des épices de la batch #35.

RV 91%
Un peu fatiguée de ta journée mais avec toi Abie, c’est n’importe quand ma belle brune. À le sentir, on dirait qu’il a traîné dans le baril plus longtemps que les autres, avec son nez pointu de sherry qui cache fortement la cerise derrière des relents vineux et de tire de la Sainte-Catherine brûlée. En bouche, cette batch est là aussi vineuse, un peu plus directe mais la finale se rapproche quand à elle de ce dont j’aime me rappeler du Abunadh. L’aftertaste quant à lui est d’une chaleur et d’une longueur irréprochable, et toujours aussi bien adapté aux soirées en chalet en montagne.

Patrick 92%
On sent aisément le caramel brûlé, le chêne et la cerise du xérès tellement tout est intense! La première impression en bouche est marquée par le côté brûlé, rapidement suivi par une sensation sucrée puis fruitée, puis caramélisée puis wow! Quelle belle évolution! Une richesse de saveurs et sensations comme on les aime! La finale s’étire doucement sur le côté vineux du whisky avec une belle chaleur idéale pour l’automne! Bon, je crois que je vais aller m’en acheter une autre!

Aberlour A’bunadh – Batch 034

59.5% alc./vol.

André 88.5%
Massif en sherry et en flaveurs boisées. Orange confite. Chocolat noir. Envahissant en bouche et très complet. Café noir avec tranches d’orange, porosité du bois humide rempli de sherry. Un peu astringent en bouche, il s’accroche au palais et réchauffe l’estomac. Un peu court en finale même si il démontre encore une fois la puissance de la gamme Abunadh par l’affirmation du sherry et la force de l’alcool. Définitivement pas à la portée de tous mais tout aussi intense qu’un amateur de sherry peut exiger.

RV 90%
Un bain chaud en terrain confortable, dans un chalet au bas milieu de la forêt. Une batch plus boisée qu’à l’habitude se fait sentir dès les premières effluves, entremêlées à de l’écorce de cerise. En bouche, on plonge au cœur de l’arbre en nageant dans la sève, le bois et le caramel, en battant des bras dans l’alcool qui se veut toujours aussi violent que très chaud. La finale, encore longue est emplis de sucre brûlé pour une expression de déjà-vu, sans surprise, mais à quelque part il ne faut pas s’attendre à beaucoup de différences entre les batchs, et comme son goût le confirme, c’est aussi bien ainsi.

Aberlour A’bunadh – Batch 030

59.8% alc./vol.

André 88.5%
Miel et cire à plancher, fruits secs saupoudrés de cassonade. Mûres et raisins bleus. Boite de bois et fruits trempant dans leur jus, brin de scie, épices à steak avec relents de poivre. Une mise en scène très habile avec l’alcool en rôle de soutien. La bouche est bien remplie par l’ensemble des éléments, offrant une performance soutenue et un rappel de belle longueur. Il s’incruste en bouche et ne semble pas vouloir s’estomper.

Patrick 88%
Très vineux, dans le genre “Bordeaux”, mais avec un sucre qui nous rappelle aussi un vin Allemand (les puristes doivent capoter avec ma comparaison). En bouche, le vin est toujours aussi présent, au point de se demander, un instant, s’il ne s’agit pas d’un brandy! La finale s’étire longuement et délicieusement. Un bel équilibre, toujours une valeur sure, peu importe la batch.