Old Parr Superior 18 ans

43% alc./vol.

André 82%
Un whisky au nez « girl next door » mais à la texture incroyable. Mélange d’oranges et d’herbe verte coupée rejeté par la tondeuse, menthe chlorophylle, fruits frais. La bouche est chocolatée, beaucoup d’oranges confites, saveur de cuir et de fumée de tabac à pipe, avec une finale poivrée et épicée, de belle longueur. Sans être le top blend, l’ensemble est bien présenté, la texture superbe. Rien pour me convertir au blends, encore une fois le style est embrouillé et indéfini.

Patrick 83%
Un bon dram offrant une belle complexité et une belle balance.  Mais définitivement sans aucun facteur « wow! ».  Nez : Sucre à la crème dans lequel on aurait ajouté des herbes, des copeaux de chêne et un trait de vanille.  Bouche : A l’arrivée, semblable au nez, mais avec une prédominance marquée des herbes.  Le tout évolue ensuite pour laisser la place à un chêne épicé.  Finale : Assez courte, marquée par le chêne épicé, avec un soupçon de menthe et une goutte de caramel.

RV 87%
En effet, supérieur à la moyenne des blends. À la fois distingué et distinctif, un peu de peinture fraiche se mélange à de la vanille. En bouche, sucre à la crème et une vanille un peu plus fraîche, avec de la cassonade. Seul mauvais point, c’est qu’il n’y a aucune finale notable, mais se conclut rudement bien avec un aftertaste de menthe élégant.

Monkey Shoulder

40% alc./vol.

André 90%
Les amoureux de Balvenie seront charmés et retrouveront les notes distinctives de Balvenie dans ce “vatted” conçu par David Stewart. Des vagues d’oranges sanguines, de fruits confits, de vanille et de miel, jumelées de légers arômes de noix sans sel. Suivent ensuite les fruits secs, le raisin – qui me rappellent le Glenfiddich Solera – et une belle finale d’une longueur plus qu’appréciable, alliée d’une belle présence en bouche sans être brusque ou envahissante. La balance finale de ce trio est quand même à la faveur du Balvenie qui tire son épingle du jeu plus facilement que ces deux autres comparses. Si vous attrapez un Monkey Shoulder, ça sera parce que vous aurez levé le coude trop rapidement et surtout, trop souvent !

Patrick 88%
Beurre, vanille et miel au nez. Le goût évolue de façon très intéressante vers les épices et les oranges sanguines. En finale, la vanille revient livrer une dernière bataille aux épices. Multidimensionnel, riche et délicieux! Le genre de whisky dont vous viderez la bouteille sans vous en rendre compte.

Martin 88.5%
Nez: Malt grillé, caramel et framboises. Miel, raisins secs et chêne. Un peu de vanille et d’orange. Ça sent vachement bon ça. Bouche: Miel, épices, vanille, orange et chêne. Texture ample et juteuse. Finale: Miel et clémentines, bois et noix. Longueur et chaleur des épices très agréable. Équilibre: Un maudit beau blend qui sait nous donner les bons indices pour nous attirer dans les filets de Balvenie.

RV 90.5%
Truly great et bien équilibré, quelle wave! Beurre, vanille et miel de trèfle, plus que doux au nez. En bouche, les sourcils froncent tellement la surprise est grande: épicé et très fruité en oranges sanguines puissantes et très mûres. Retour de la vanille en finale, avec une touche de cannelle. Un peu discret sur l’aftertaste mais très long, différent et inhabituel des blends.

Label 5

40% alc./vol.

RV 60%
Est aux blends ce que le rhum industriel est au rhum agricole. Rusty nail, plastique et muskol. Citron, et puis… rien! Moins offensant que je ne le croyais, mais n’amène alors là rien de nouveau, de notable ou d’appréciable. Une soirée chez un ami où c’est le seul whisky disponible? Je vais regoûter au Beefeater à la place, depuis que je suis adulte que je ne l’ai pas regoûté.

Johnnie Walker Blue Label

40% alc./vol.
Créé en 1992, le Blue Label est le blend le plus prestigieux de la marque. Un mélange de whiskies dont certains ont plus de 50 ans d’âge. Chaque bouteille est numérotée et emballée dans une boîte fermée d’un ruban de soie.

André 86%
Belle recette fumée, boisée et épicée au nez d’une superbe générosité. Rond en bouche avec notes mielleuses et épicées. À la fois simple et offrant un développement raffiné.

Patrick 88%
Nez rappelant un dessert au chocolat au lait, caramel et cerises. L’ensemble est complété avec brio par l’épice et le sel. Au goût, un défilé bien ordonné de saveurs : fruits, épices, vanille, sel, fumée, enrobé dans le caramel. Tout semble y être. La finale s’étire sur le sel et la fumée. Un whisky bien équilibré, où l’on trouvera de nouveaux arômes à chaque gorgée. Une touche plus intense, et il irait se chercher plusieurs points supplémentaires.

Martin 86.5%
Or franc qui reflète l’opulence de sa réputation. Nez: Beau mélange de céréales mielleuses. Chocolat au lait, vanille et caramel. Légère brise de fleur de sel et de noisette. Les céréales reviennent, mais grillées cette fois. Bouche: Texture moyenne, marquée par les épices, le chêne et les petits fruits rouges. Cuir et fumée sont là, mais restent toutefois discrets. Un généreux caramel enrobe le tout. Finale: Reste de cerise fumée et d’orange. On aimerait que pour le prix elle dure plus longtemps, mais à cet âge c’est presque normal. Équilibre: Respire l’opulence, malgré que c’est sûrement un peu plus le marketing qui parle. Bien que je ne crois pas que la bouteille en vaille vraiment le prix, il est difficile de ne pas s’imaginer sur un yacht de luxe un verre à la main.

RV 80%
Cerise un peu gênée et suspecte, comme un Aberlour Abunad’h oublié ouvert depuis 2 mois au gros soleil. L’arrivée orange est un peu piquante, avec une belle explosion de grain chauffé, amidonné et mielleux. Malheureusement, ça s’estompe un peu trop dans l’anonymat en finale.

Islay Hallmark

40% alc./vol.

RV 80%
Visuellement, c’est une marche tranquille dans un champs de blé prêt à être récolter; de loin et sous un bel angle olfactif, la démarche semble très poétique, mais à marcher pied nus au milieu du clos on se rend vite compte de l’imperfection de la terre et de ses cailloux. Assez doux au nez avec tourbe jaune et fumée d’herbe, un peu comme lorsqu’on fait brûler les champs usés dans la vallée de la Chaudière. Après avoir respiré un peu plus, un mielleux se pointe quoiqu’un peu timidement. Arrivée légèrement acidulée, qui passe ensuite par le cuivre pour mourir dans une tourbe qui n’est que partiellement brûlée, tranquille et égale. La finale quand à elle s’étire bien sur la tourbe, sans haut soubresaut, pour terminer a un rythme décroissant sans grande célérité, pour laisser à peu près aucun souvenir en aftertaste. Une bouteille qu’on croise rarement, qui vaut le détour de sa quarantaine de dollars, mais qu’on ne souviendra que s’il on prend le soin de la photographier.

Islay Mist 8 ans

40% alc./vol.

André 83%
Pierre mouillée après un orage soudain d’été, terre humide, tourbe et air électrifié. Malheureusement, les blended sont généralement les invertébrés des single malts et toute cette agréable mixture disparait très – trop – rapidement une fois en bouche, mis à part un sucré mélancolique plus qu’agréable. Pour moins de 30$, une introduction satisfaisante à la tourbe, mais aussi une expérience dont on se lasse rapidement.

RV 85%
Effluves tourbées et cendreuses à la Islay mais moins concentrées. La tourbe se poursuit de manière un peu plus puissante en bouche mais comme bien des vatted, il se termine assez rapidement. A good bottle? Yea. A great bottle? Nay. Sauf qu’à un plus que ridicule 30$, un excellent et peu onéreux risque à prendre pour faire essayer les scotches tourbés à une néophyte.

Patrick 85%
Au nez, tourbe, fumée et léger sel adoucit par une odeur de grain. Au goût, l’arrivée est marquée par le grain, rapidement suivie par la tourbe et la fumée qui explose juste avant la finale, qui est un peu courte. Idéal pour vos amis qui aiment les whiskies d’Islay sans vraiment savoir de quoi ils parlent… Un excellent rapport qualité/prix qui lui mérite un 85.

Highland Harvest Organic Grain Blended Whisky

40% alc./vol.

André 72%
Céréales au miel, fond d’alcool. Bien sucré en bouche, toujours mielleux et démontrant une certaine onctuosité, crémeux. Presque agréable sans pour autant démontrer de la complexité et de la diversité. Ressemble plus à un alcool pour la mixologie qu’Un réel whisky, quelque chose d’aromatisé au miel, une liqueur peut-être. L’alcool est plus perceptible en finale où les divers éléments sucrés semblent partiellement s’effacer.

RV 72%
Sent le gâteau, le marshmallow blanc; très sucré. Highland Harvest – Dans le style pas original, blé comme le dessin sur la bouteille. Ca se poursuit en bouche.

Patrick 78%
Orge et céréales au nez. Au goût, le grain prends un peu trop de place. La finale disparaît rapidement. Un whisky très « céréales ». Rien de mauvais, rien de vraiment « outstanding ».

Islay Mist 12 ans

40% alc./vol.
Un assemblage autour du célèbre whisky tourbé Laphroaig, crée dans les années 20 du siècle dernier.

André 84%
Il est bien travaillé. Au nez, j’adore. Buzz de malade sur la langue, dans le milieu de la langue. Mentholé un peu. Superbe, peaufiné, travaillé. Nez annonciateur de quelque chose de plus agréable que le goût.

RV 85%
Spicy au nez, lointain peaty. Orange. Smoky… Fumée en finale. Semblable au Old Pulteney 21.

Patrick 85%
Fumé, salin…. Tourbe, vanille… Définitivement salin, ok, pas de surprise mais c’est tout de même bien. Excellent rapport qualité/prix.

Grant’s Family Reserve

40% alc./vol.

André 86%
Belle fraicheur au nez. Grains (style seigle) assez doux, carrés de sucre et vapeur s’échappant d’un verre de crème soda. Ces accents de grains se retrouvent également en bouche et le sucre contrebalance l’effet légèrement rêche et granuleux. Vagues de sucre et de vanille accompagnées de grains de malt. Un whisky à la fois simple et complexe, bien équilibré mais manquant de profondeur dans l’ensemble.

RV 77%
Un peu salé, à moitié tourbe et à moitié grain. Manque de variété olfactive. Très jeune, une fumée trop éclaircie est agréable, mais c’est en début de la finale où une petite vague de feuille de plants de blé d’inde le fait monter à son meilleur. Amer, particulier par le remplacement d’aftertaste en gorge par celui d’un long feeling sur la langue. Intéressante expérience mais goût un peu trop terne.

Patrick 65%
Jeune !!!! Mon Dieu, est-ce légal ??? Nez qui me fait plus penser à un new make spirit qu’à un vrai single malt. Goût qui manque de finition… A boire pour oublier. Mais buvez-en beaucoup ou idéalement pas du tout.

Martin 80%
Ambré, or profond, sherry. Nez: Un léger voile de fumée et de caoutchouc cache un jardin d’herbe, d’agrumes et de miel, avec une infime pointe de vanille. Bouche: Forte et agréable entrée de malt, suivie d’une tornade de fleurs, de miel et de toffee. Se termine sur les céréales et le gazon fraîchement coupé. Finale: Douce finale mielleuse et sucrée sur des notes de foin et de fumée. Très façile d’approche. Équilibre: Une belle surprise. La preuve qu’on doit oser plus souvent et parfois acheter une bouteille qui n’est pas nécéssairement dans le secteur sécurisé de votre succursale.

Grand Macnish

40% alc./vol.

RV 74%
Malt. C’est tout. Plus intense en bouche qu’au nez, mais toujours aussi banal. La finale, son meilleur point, donne des tons de grains à peine fumée, sans longueur réellement intéressante. Anodin, sinon inutile, rince-bouche entre meilleurs dégustation peut-être.

Patrick 82%
Délicat, léger sirop de fruits, épices intrigantes qui donnent le goût de s’en servir un autre verre. En finale, le sirop se dissipe tranquillement en nous laissant dans un état songeur.