Bowmore 15 ans Darkest (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.

André 86%
Au nez, fumée de cigare, crème brûlée & térébenthine. En bouche insipide et passager, pas très enveloppant. Finale: sciure de bois, sucré au sherry et légèrement fumée. Je m’attendais personnellement à trouver les mêmes attributs de l’ancien Darkest 15 ans avec un ajout quelconque qui ferait de lui “une suite logique” de son prédécesseur, ce ne fût pas le cas. Ayant tant aimé l’ancien de part ses particularité, ce que j’ai goûté avec la nouvelle version augmente peut-être ma déception. Pas un mauvais scotch mais le même type de situation s’applique lorsque l’on mets deux sœurs ensemble une à côté de l’autre, y’en a toujours une des deux qui est – généralement – plus belle!

Patrick 90%
Fruité qui vient du sherry. Raisins. De la pierre en effet, mais en plus doux. Fumée, surtout en arrière goût. Avec ce whisky, Bowmore confirme qu’elle est une distillerie de premier plan. Il y a des saveurs pour tous les goûts dans ce whisky, des fruits, de la fumée, etc… Un superbe scotch pour l’amateur sérieux.

Martin 87.5%
Nez: Dattes et raisins secs. Cerise noire. Le tout marqué par une touche d’iode et de boucane de tourbe. Comme la plupart des belles surprises dans les whiskies, la vanille arrive au galop suite à l’ouverture. Bouche: Sherry j’ai réduit les enfants. On dénote un fond de pansement sucré. C’est une bataille épique entre la tourbe et le xérès. Les petits fruits secs applaudissent. Finale: La fumée de tourbe déscend tranquillement, comme si elle disait: “Calme-toi, on va tous arriver à Noël en même temps…” Les sucres restent jusqu’au bout. On aime ça. Équilibre: Un remarquable sherry cask finish. Un scotch honnête pour le prix. Ce n’est pas tant qu’à moi un whisky de semaine, mais je le sortirais sans gêne à la brunante après un barbecue de filet mignon un samedi soir.

RV 89%
Le retour de la pierre dans Bowmore pour ce nouveau Darkest après le no age statement, mais cette fois-ci le sherry est davantage présent. Au goût, du sherry qui a maturé dans des marques de gravures de pierre à savon d’Inuits. Bien découpé en bouche, d’abord de la pierre, suivie de fumée, ensuite de sherry et de pierre, avant un dernier soubresaut de sherry de finale. Une très beau scotch d’intermédiaire.

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