Booker’s Batch #96-L-23

63.4% alc./vol.
7 ans, 11 mois. Ce small batch bourbon (un assemblage de quelques fûts) très puissant porte le nom du maître distillateur de chez Jim Beam. Noté 9/10 par l’expert de Whisky Magazine Michael Jackson.

André 90.5%
Le nez tarde à s’ouvrir et ne se dévoile qu’après quelques minutes. Mais le fruité typique des bourbons prend le dessus rapidement et une complicité efficace entre les fortes effluves de cerises, au goût de savates fraiches, accompagne les arômes du tonneau brulé (prononcé – mais bien balancé) et de sucré aromatisé et fruité. La langue confirme un taux d’alcool plus puissant qu’à l’accoutumé mais jamais sans penser qu’il serait de l’ordre de 63%. L’alcool prends tout son sens en finale, particulièrement en rétro-olfaction, car il permet de conserver un sentiment de présence en bouche très satisfaisant et apaisant. À consommer avec prudence et respect…à vos risques.

Patrick 85%
Le nez est riche, fruité (fraises) accompagné des épices traditionnelles du bourbon. Le goût est… Fantastique! Extraordinairement riche et fruité! Ce bourbon se démarque définitivement des autres bourbons par son coté fruité et sucré qui se mélangent très bien aux délicieuses épices provenant des fûts de chêne neufs utilisés pour le faire vieillir. La finale est surprenant douce mais quand même relativement longue. Les fruits, le sucre et les épices se chicanent pour avoir le dernier mot à notre grand plaisir. La dernière surprise de ce whisky est le taux d’alcool… Ok, il ce whisky ne semble pas être à 40%, mais on ne lui donnerait jamais plus que 50%… Alors imaginez plus de 63%… La note: 90% 2e dégustation: Patrick: Nez rappelant presque un canadien, mais le goût nous redescend au sud, dans le Kentucky! En fait, poivre de Cayenne soft et épices punchées. Arrière goût sucré, caramélisé. On ne sent pas du tout l’alcool.

RV 86%
Un belle vague digne d’Hokusai, mouvementée à souhait, mais il se fait mieux dans le genre bourbon cask strength. Cuir usé détrempé et pruneau jaune d’où l’alcool ne peut se frayer un chemin jusqu’au nez, contrairement à quelques rares traces de fumée. Sur la langue, on peut sentir les tanins du bois brûlé du tonneau et la fumée qui s’épaississent avant de brûler les papilles et les lèvres jusqu’a la finale, ou le fruité typique des bourbons calme le tout. Le finish est plutôt discret mais très long et assez hot.

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