Battlehill Bowmore 28 ans

43% alc./vol.

André 88%
Wow… Intensément fruité, l’indéniable influence du sherry cask… Intense comme nez, petits fruits rouges sauvages, filin de sel et d’orange, miel. Bouche avec une texture un peu molle, mais de belles saveurs; confiture de fruits, fruits sauvages, feeling poreux style pierre de savon qui me rappelle les vieilles éditions de Bowmore, cerises et fraises, le nez me rappelle le Bowmore 1985 à 650$ la bouteille, mais celui-ci se vend 130$… Il y a un quelque chose qui m’accroche un peu en bouche, le côté savonneux peut-être, un peu trop intense, mais les saveurs sont quand même loin des Bowmore traditionnels et beaucoup d’adeptes n’y verraient que du feu. Finale fruitée de pierre à savon, finement salée.

Patrick 89%
Nez : OMG!  Un vieux Bowmore: La mer, le xérès, la puissance du chêne, la pierre de savon et le chocolat noir… Exquis!  Bouche : Le xérès, la mer, la pierre de savon.  Ensuite, la fumée, le chocolat noir et le chêne.  J’ai l’impression de retrouver le bon vieux Mariner 15 ans du début des années 2000.  Finale : Salée et épicée, d’une longueur moyenne.  Balance : Whisky extraordinaire mais…  Mais il y un « mais » important : La texture en bouche est ruiné par un taux d’alcool trop bas qui nous donne un feeling plutôt…  Aqueux.  Enfin, à défaut d’être le chef d’œuvre que j’espérais, il demeure tout de même très bon.  Un Bowmore si vieux, les attentes étaient plutôt élevées!

Martin 82%
Clémentine dorée et or moyen. Nez: Menthe poussiéreuse. Bonbon pour la toux chauffé et vieux, comme s’il était resté longtemps derrière un calorifère. Pastille Halls sans aucune trace de tourbe. Le côté marin du Bowmore, mais sans sa précieuse fumée. Bouche: Compote de fruits avec quelques épices. Faible poids en bouche. Menthe et fraises. Une image qui frappe décisivement, une Slush Puppie à la framboise bleue. Ce qui déçoit c’est la quasi-absence du caractère classique de la distillerie. Finale: Longue et plate sur les notes de barbotine énoncées précédemment. Équilibre: Manque flagrant de punch. On pointe du doigt son taux d’alcool dilué et insuffisant pour faire briller cet embouteillage. Rares sont les bons malts vendus à des tiers, même à 28 ans!

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