Balvenie Port Wood 21 ans (2011)

40% alc./vol.
Ce single malt élevé en fûts de bourbon a été affiné pendant plusieurs mois dans des fûts ayant contenu du porto.

André 88%
Nez soyeux de sherry, tout en fruits; raisins écrasés, pâte de fruits. Très ample mais tellement doux au nez. Arrivée sans brusquerie; chocolat noir sucré, fruits secs, cire pour meubles en bois, puis poussée d’épices nous transportant jusqu’en finale. Il fond littéralement en bouche, des flocons de neige sur la langue. Bon mélange des fruits et des épices en finale, malheureusement qui tombe à plat comme une tonne de brique en s’accompagnant de miel et d’une rétro-olfaction à saveur de céréales de style que l’on retrouve dans les bières sur lie.

Patrick 80%
Nez de raisins réchauffés et de chêne brûlé. En bouche, toujours le raisin réchauffé, une touche de chocolat noir et d’épices… bizarres. Le chêne qui englobe l’ensemble. Manque d’équilibre et de punch pour son âge. De plus, je ne comprends définitivement pas l’idée d’embouteiller un whisky de 21 ans à 40% d’alcool, surtout si c’est pour le vendre à ce prix. À éviter, surtout que cette distillerie offre d’autres excellents produits à meilleurs prix.

Martin 85%
Riche visuellement et ambre pur à la Jurassic Park. Nez: Pruneaux et raisins, caramel et dattes, mais le tout un peu réduit à l’état de murmure au niveau de l’intensité. Céréale plutôt gênée. Sucre chauffé. Bouche: Manque de richesse et de poids. Maudit sois-tu “40% d’alcool”. Fruits et raisins juteux. Planche de chêne chargée d’épices. Le porto semble être relégué un peu à l’arrière-plan. Finale: Trop courte pour son âge et surtout pour son prix. Surfe encore sur le bois et la muscade, en nous laissant sur une astringence plaisante évoquant de plaisants sherry casks réconfortants. Équilibre: Prix prohibitif et même insultant pour un spiritueux qui titre à seulement 40%. Bouhou Balvenie.

RV 83.5%Au creux de l’érable, derrière l’écorce jadis habité par quelques guêpes se trouve encore juste assez de sucre. Le nez semble bizarrement obstrué, comme si l’on respire à travers du coton et demeure ainsi malgré les minutes qui s’écoulent. Au loin, derrière ce voile, du chêne sec en feu, crépitant au travers du sirop d’érable foncé. Enfin, en bouche toujours un peu trop en retenue est livré le sirop, assez uniforme et trop calme. Enfin, la finale est toute de bois construit, quoiqu’accompagné de miel qui fait tranquillement son oeuvre. Toutefois, l’expérience n’est ni à la longueur de son âge ni à la hauteur de son prix.

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